vendredi 31 mars 2017

François Fillon dévoile sa nouvelle affiche de campagne

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/ Mardi 28 mars 2017 à 11:18
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Détail de la nouvelle affiche de campagne du candidat à l'élection présidentielle François Fillon. Photo © capture d'écran
Détail de la nouvelle affiche de campagne du candidat à l'élection présidentielle François Fillon. Photo © capture d'écran

2017. Le candidat des Républicains à l'élection présidentielle a dévoilé ce matin son affiche de campagne officielle, ainsi que son slogan.

Nos confrères de BFMTV ont dévoilé ce matin ce qui sera la nouvelle affiche de campagne de François Fillon. Portrait sobre, l'affiche comporte également le nouveau slogan de campagne, “une volonté pour la France”, et son nom. En revanche, le nom du parti n'apparait pas. Selon l'entourage du candidat cité par nos confrères de BFMTV, c'est “une manière d'affirmer la stature présidentielle du candidat”.
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Patrimoine de Macron : Le Canard met sa tête sous son aile

Voici donc un homme qui, en trois ans, a gagné près de 2.500 € par jour, dimanches compris, et qui déclare un patrimoine net de 156.160 €.

La presse a beau mener une campagne acharnée en faveur d’Emmanuel Macron, la question de son patrimoine et de la manière dont le candidat des milieux d’affaires et des banques gère son argent pourrait presque faire passer l’affaire Fillon pour une contravention de stationnement.
L’ancien ministre, né en 1978, a touché des revenus de fonctionnaire jusqu’à son embauche par la banque Rothschild en 2010. Il a donc nécessairement été contraint de mener un train de vie conforme à des revenus normaux. Cela ne l’a pas empêché d’acheter, en 2007, un appartement pour un million d’euros, totalement hors de proportion avec ses revenus, financés par l’emprunt auprès d’une banque (900.000 €) mais également auprès d’un ami suffisamment clairvoyant pour savoir qu’il serait embauché quatre ans plus tard dans une banque où il gagnerait plus d’un million d’euros par an… Selon l’IREF (Institut de recherches économiques et fiscales ), « monsieur Macron a gagné 2.748.065 € chez Rothschild entre 2010 et 2012. Lors de l’entrée en vigueur de la loi sur la transparence, il déclare, le 24 octobre 2014, à la Haute Autorité un patrimoine net de moins de 156.160 € ».
Explications embrouillées du candidat : « Comme banquier d’affaires, j’avais le statut d’indépendant. J’ai donc payé, sur le montant brut de ma rémunération, des cotisations sociales patronales, salariales, puis l’impôt sur le revenu. Ces cotisations ont augmenté et frappé mon dernier revenu de référence, au point que je ne gagnais plus assez pour payer mes impôts. ». Sauf que le revenu déclaré est un revenu net d’impôts, ce qui représente une différence considérable.
L’ancien ministre de l’Économie et des Finances semble fâché avec la comptabilité…
Puis, en se lançant dans une autre explication relative aux travaux réalisés pour 500.000 € dans la maison de sa femme, Macron oublie que, dans ce cas – séparation de biens oblige -, il devrait comptabiliser dans son patrimoine une créance sur son épouse du même montant. Tout chef d’entreprise sait qu’une créance est un élément d’actif qui figure comme tel au bilan. C’est même le b.a.-ba de la comptabilité…
Voici donc un homme qui, en trois ans, a gagné près de 2.500 € par jour, dimanches compris, et qui déclare un patrimoine net de 156.160 €. Cela entraîne plusieurs questions :
Soit monsieur Macron a adopté un train de vie dispendieux l’amenant à dépenser deux mois de SMIC par jour, ce qui est tellement indécent pour un candidat à la fonction suprême qu’il devrait de lui-même rougir de se présenter devant des électeurs dont le revenu mensuel moyen est de 2.225 €, pour les seuls salariés.
Soit le jeune loup de la politique est incapable de comptabiliser correctement ses revenus et son patrimoine, ce qui laisse sceptique sur ses capacités à diriger un État comme la France.
Soit, enfin, sa déclaration n’est pas sincère. Et là, il s’expose à des sanctions pénales lourdes : trois ans d’emprisonnement et 45.000 € d’amende, l’interdiction des droits civiques, ainsi que l’interdiction d’exercer une fonction publique. De quoi ruiner sa carrière politique.
Par chance pour lui, l’association Anticor, bien connue de madame Taubira, a « dénoncé » cette anomalie à la HATVP, qui s’est empressée de conclure qu’il n’y avait pas lieu à poursuivre l’intéressé.
Macron n’est pas Fillon. Il peut sans doute dormir tranquille, tant que la presse ne fera pas son travail et fermera les yeux sur celui qu’elle a d’ores et déjà décidé de faire élire. On se demande pourquoi Le Canard met sa tête sous son aile…
Ainsi vont les relations incestueuses entre la presse et le monde politique.

David van Hemelryck : « Macron est le bienvenu sur tous les plateaux TV, mais pas dans les régions de France ! »


Fondateur de "hollande-demission.fr"
 
Samedi 1er avril à Marseille, une manifestation est organisée pour « accueillir » Emmanuel Macron – de passage pour un meeting – devant le rond-point du Prado. Rendez-vous est donné à 11 h 30. David Van Hemelryck, qui s’est fait connaître par ses opérations anti-Hollande, explique pourquoi il est urgent de combattre ce « Hollande II », cet Emmanuel Hollande, comme l’appelle François Fillon.

J’accuse les Français de se laisser manipuler !

J’accuse ceux qui ont décidé de se mettre en marche derrière le minet de la politique de participer à la mort de notre nation.

Journaliste

Ancien directeur des rédactions de l’Agence Gamma
Je ne suis pas Zola, et l’air du temps n’est heureusement pas à celui de l’antisémitisme primaire de son temps. Mais la situation de la France est beaucoup plus dramatique qu’elle ne l’était alors : dans cinq semaines, nous risquons d’avoir à la tête de l’État un jeune homme inconséquent qui n’existait pas il y a encore six mois et qui, par le biais d’une manipulation sans précédent historique des médias et d’une certaine justice, peut conduire la France à une véritable insurrection.
Alors, oui, j’accuse, non pas Hollande l’instigateur probable de cette odieuse manipulation, mais tous les Français qui oseraient voter pour ce sourire béat. Sans entrer dans le détail de ce qu’il appelle un programme dont il disait que, de toute façon, il ne servait à rien d’en avoir un, ce jeune blanc-bec va conduire la France à une faillite économique, financière et morale avec la rapidité de l’éclair. Et puisque les propositions de ses concurrents ont été épluchées par des journalistes et des experts de pacotille « drahistiques », il serait temps, à trois semaines du premier tour, de jeter à bas ce qu’Éric Brunet, le seul homme libre du groupe Drahi, a appelé « une catastrophe majeure ».


Oui, j’accuse les Français de faire le jeu des oligarchies et des financiers de tous bords.
J’accuse tous ceux et celles qui ont décidé de se mettre en marche derrière le minet de la politique de participer à la mort de notre nation. Car si Macron succède à son patron Hollande, la France sera non seulement la risée du monde entier, mais le peuple de France va souffrir dans sa chair et son portefeuille. C’est inévitable car il sera impossible à son gouvernement recruté sur Internet de trouver les milliards que ses promesses vont nous coûter.


Alors, oui, j’accuse les Français d’accepter de se faire manipuler en toute connaissance de cause par les médias qui n’en peuvent plus de nous vendre du Macron à longueur d’antenne. J’accuse aussi les juges nommé(e)s par Hollande et Taubira de refuser d’envisager une seule seconde qu’ils ou elles se sont laissé(e)s abuser par ce nouveau gender de la politique. La réponse de la Haute Autorité pour la transparence aux interrogations sur la déclaration de M. Macron est une véritable, triste et lamentable blagounette.
Vous que j’accuse, il vous reste quelques jours pour revenir sur Terre, pour éviter de vous laisser piéger par cette horde de socialistes qui s’accrochent au pouvoir en vous présentant un jeune homme vierge, affirment-ils, un homme qui n’aurait aucun passé public, aucun défaut. Un homme à qui l’on pardonne tout : ses bourdes, sa méconnaissance de notre passé, son manque de vision non virtuelle pour notre avenir.


Vous avez le choix entre François Fillon, l’homme à abattre qui, lui, a une longue carrière politique derrière lui et un programme ambitieux mais pas vraiment révolutionnaire, et Marine Le Pen, qui n’a jamais exercé le pouvoir mais qui souhaite prouver sa capacité à y réussir, en adoptant un programme radical pour tenter de nous sauvegarder d’une politique qui a failli depuis 30 ans !
Et, de grâce, Françaises, Français, puisque vous ne pouvez pas compter sur une information objective, formez-vous votre propre opinion et pas celle des Pujadas, Bouleau et autres Bourdin !

Présidentielle : pourrir, divertir, ahurir !

La campagne présidentielle est prise en étau : doublement prisonnière du Léviathan judiciaire et du Léviathan médiatique.

Ancien député européen, essayiste.

Président de Polémia.
La campagne présidentielle est prise en étau : doublement prisonnière du Léviathan judiciaire et du Léviathan médiatique.
Pour le système dominant, il n’y a pas d’alternance possible : ni au mondialisme, ni au libre-échangisme, ni à l’immigrationnisme, ni à la rupture avec les traditions et la décontraction.
Dans ces conditions, les élections ne sont qu’un simulacre.
Un simulacre que les oligarchies financières, médiatiques et judiciaires ont choisi de scénariser et de feuilletoniser.
En évacuant autant que faire se peut tout débat de fond.
Avec une méthode simple : pourrir, divertir, ahurir.
Pourrir : les médias mettent systématiquement en une des affaires à deux balles. À condition qu’elles concernent François Fillon ou Marine Le Pen (pour Macron, des questions à plusieurs millions ou plusieurs… milliards d’euros n’intéressent personne). L’objectif est double : salir et pousser ainsi les électeurs à s’abstenir ou à recourir à des « votes refuges » : cela tombe bien, les « petits » candidats – Lassalle, Dupont-Aignan, Asselineau ou Arnaud – chassent sur les terres de la France périphérique, la terra incognita du vote Macron.
Divertir : pour Macron, pas question de parler d’affaires (déclarations contradictoires sur son patrimoine, ISF, vente de SFR à Drahi, livraison d’Alstom aux intérêts US) mais on « peopolise ». Mimi Marchand, spécialiste des people, a rencontré le couple Macron lors d’un dîner organisé par Niel (groupe Le Monde) et sa compagne Delphine Arnault (LVMHLes ÉchosLe Parisien).
Et elle a pris en charge leur « storytelling » : le jeune premier et sa « cougar » font la une des magazines. Maillot Hawaï, polo et boxer-short sur Paris Match. En attendant Gala et les conseils minceur de Brigitte Macron. C’est beau, c’est émouvant et… cela évite de parler de choses sérieuses.
Ahurir et faire frémir : comme trois précautions valent mieux qu’une, les médias complètent le dispositif en promettant le chaos économique et social si Marine Le Pen était élue. Et appellent sans attendre à se rassembler autour du banquier Macron pour « faire barrage ».
Le rejet du système est tel et la méfiance envers les médias si grande que le succès de leur enfant chéri n’est, malgré tout, pas assuré. Reste, tout de même, une question : que pourraient faire de différent Marine Le Pen ou François Fillon sans remettre en cause le pouvoir judiciaire et le pouvoir médiatique qui sont sortis de leur lit ?
Comment rétablir la séparation des pouvoir ? Montesquieu, reviens ! Comment rétablir la liberté d’expression et retrouver le pluralisme dans les médias ?
On aimerait en entendre davantage, faute de quoi le vote présidentiel risquerait de ne pas changer grand-chose…

François Fillon, son interview reconquête dans Valeurs actuelles

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/ Mercredi 29 mars 2017 à 12:24
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François Fillon. Photo © TIMO ROMEDANA

Exclusif. Dans le prochain numéro de Valeurs actuelles, François Fillon revient sur les enjeux de cette élection présidentielle. Son libéral-conservatisme se veut une réponse à la crise.

François Fillon laissé passer le plus gros de la tempête, et le candidat des Républicains est encore debout. Dans le prochain numéro de Valeurs actuelles, à retrouver demain dans les kiosques ou dans notre version numérique, il revient sur les enjeux de l'élection présidentielle. Extraits.

Peut-on définir le fillonisme comme un libéral-conservatisme ?

"Oui, si on considère que le conservatisme consiste à être attaché à des valeurs, à des traditions, à une histoire. Et si on accepte que cette identité, cet héritage doivent être mis au service de l’unité nationale, de la cohésion de la société, mais aussi au service d’une capacité de projection dans le monde. Le repli sur soi que certains prônent au nom de la défense des tradition ferait que la France assisterait en spectateur à l’évolution de l’histoire autour d’elle. Le repli, c’est la défaite".
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Qui souhaite couper la tête de François Fillon ?

"Ceux qui m’attaquent le plus violemment, aujourd’hui, sont ceux qui combattent toutes les idées que j’ai mises en avant dans la primaire : la transformation de notre modèle économique et social, la liberté d’entreprendre, l’autorité de l’État, la fierté nationale, les valeurs classiques de la France, la lutte contre le totalitarisme islamique, le respect de notre héritage spirituel… Tout cela heurte le “politiquement neutre”. En revanche, je ne m’attendais pas à une telle mobilisation de moyens pour empêcher les électeurs de la droite et du centre de défendre leurs valeurs".
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Photo © REUTERS

Sur la définition de sa candidature comme celle de la "droite originelle"

"Oui, ma candidature est révolutionnaire. C’est la “révolution du bon sens”. Cela se voit à la force des critiques que mon projet suscite : soit on en fait la caricature, soit on le décrète impossible à appliquer".
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Sur Emmanuel Macron

"Si M. Macron est élu, nous nous retrouverons très probablement devant une absence de majorité. Il faudra qu’il gouverne un jour en s’appuyant sur Alain Madelin, un autre en s’appuyant sur Robert Hue. Et il finira par faire la politique de François Hollande".
"Il n’y a, dans son projet, aucune rupture sérieuse, aucune transformation profonde. Emmanuel Macron est bien moins audacieux que moi".
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Sur François Hollande au chevet de Théo

C’était une faute.

Sur l'autorité en France

"Il faut retrouver les équilibres de la Ve République, avec un président qui impulse, mais dont la parole publique doit être dosée, qui ne s’exprime pas à tort et à travers sur tous les sujets, qui laisse le gouvernement agir au quotidien, mais qui le recadre si jamais il s’écarte du projet que les Français ont choisi".
"Pour des raisons idéologiques, on a abaissé l’autorité de ceux qui la détiennent. Parents, enseignants, forces de l’ordre… Le respect est devenu une faiblesse, alors que c’est une vertu cardinale en société".

Sur son opposition au multiculturalisme

"Je la puise dans le caractère unique de la culture française : je ne dis pas qu’elle est supérieure aux autres, mais elle possède une spécificité forte, susceptible de rassembler les différences. Je la puise également dans cette belle idée que la citoyenneté transcende les origines. Je continue de croire en l’assimilation des étrangers qui veulent acquérir notre nationalité. Notre devoir est de veiller à tous les stades à leur assimilation. Pour cela, nous devons réduire sérieusement l’immigration pour que fonctionne de nouveau notre système d’intégration, qui est aujourd’hui en panne"

Michel Canon

Vous avez , pour la plupart d'entre vous, entendu hier  l'interview de FFillon sur RTL.

Il a été fidèle à lui même  :  combatif , calme et déterminé. Il a su remettre à leur place les journalistes qui revenaient sur les affaires , en leur demandant de passer à autre chose . Et cette fois de manière autoritaire , pour bien faire comprendre que la récréation etait  terminée. 

Les journalistes en ont été pour leur frais et ont vu la nouvelle facette du candidat republicain à 23 jours des élections.

Le moment le plus jouissif est celui de la constance de la réponse à la question : " Pour qui voteriez vous au 2eme tour si vous êtes éliminé ? " ...." je serai au 2 ème tour" .

Même question et même réponse à 4 reprises.

"Je serai le prochain président de la republique"

Eh oui  ! C'est le suffrage universel qui porte au pouvoir le président et non pas les médias.

L'histoire démontrera que FFillon avait raison une fois de plus et que la volonté du peuple ne se laisse pas dicter son vote .
VIDÉO - CETTE JAPONAISE DÉCOUVRE, BOUCHE BÉE, QUE BRIGITTE MACRON N’EST PAS LA MÈRE D’EMMANUEL

HUMOUR – Une émission de télé japonaise décryptait ce dimanche l’actualité politique française. Alors que les présentateurs dressaient le portrait d’Emmanuel Macron, une participante a eu une drôle de réaction en apprenant que le candidat était marié à son ex-professeure.

Vous allez rigoler!



28 mars 2017 20:43

La séquence a été repérée par le site français Dozodomo.com, spécialisé dans l’actualité nippone, et diffusée ce lundi dans "La Nouvelle Edition", l'émission de Daphné Bürki sur C8. Dimanche dernier, l’émission de la chaîne japonaise NHK "Je comprends ! Aujourd’hui dans le monde" décryptait la campagne électorale française pour ses téléspectateurs.

Sous les yeux de deux candides, un homme et une femme, les présentateurs expliquent d’abord que notre beau pays a été successivement présidé par François Mitterrand, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande, représentants des deux partis qui pourraient être absents du second tour de la prochaine élection présidentielle…

LIRE AUSSIBrigitte Macron à propos de son mari : "Ce n'est pas marrant de vivre avec Jeanne d'Arc"Il veut qu’elle ait un vrai rôle de Première dame : qui est Brigitte, l'épouse d'Emmanuel Macron ?

Sous leurs portraits, affichés à droite et à gauche d’une poule, apparait soudain un œuf dont l’un des présentateurs extrait un poussin qu’il surmonte… du portrait de Marine Le Pen. Mais ce n’est pas terminé. La poule se met à pondre… un macaron qui contient un autre poussin, qu’on affuble d’un portrait d’Emmanuel Macron. Comme c’est drôle.

Les présentateurs vont ensuite se lancer dans une description du parcours du candidat du mouvement En Marche !, photo de son couple à l’appui. La jeune candide, qui ne lit visiblement pas la presse people française, va alors avoir un véritable choc en découvrant que Brigitte Macron est la femme, et non la mère de l’ancien ministre de l’Economie. Et plus encore en apprenant qu’elle était sa professeure !

Emmanuel Macron présente "son gouvernement" si il est élu: Le changement, c’est maintenant

31 mars 2017
Le candidat d’En Marche a annoncé ce matin devant la presse la composition de son futur gouvernement. Celui-ci incarne selon Emmanuel Macron un véritable changement de politique et de visages.
Premier ministre: François Hollande
MinistèreTitulaire
Ministre des Affaires étrangères et du Développement internationalLaurent Fabius
Ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’ÉnergieSégolène Royal
Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la RechercheNajat Vallaud-Belkacem
Garde des sceaux, ministre de la JusticeChristiane Taubira
Ministre des Finances et des Comptes publicsMichel Sapin
Ministre de la DéfenseJean-Yves Le Drian
Ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmesMarisol Touraine
Ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue socialFrançois Rebsamen
Ministre de l’IntérieurBernard Cazeneuve
Ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, porte-parole du GouvernementStéphane Le Foll
Ministre de l’Économie, de l’Industrie et du NumériqueManuel Valls
Ministère du Logement, de l’Égalité des territoires et de la RuralitéSylvia Pinel
Ministère de la Décentralisation et de la Fonction publiqueMarylise Lebranchu
Ministre de la Culture et de la CommunicationFleur Pellerin
Ministre de la Ville, de la Jeunesse et des SportsPatrick Kanner
Ministre des Outre-merGeorge Pau-Langevin

Affaire Fillon - Valérie Boyer : “ la loi a été violée par les services de l’Etat”

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/ Mercredi 29 mars 2017 à 14:47
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Valérie Boyer. Photo © THOMAS SAMSON / AFP
Valérie Boyer. Photo © THOMAS SAMSON / AFP

2017. La porte-parole de François Fillon, et députée des Bouches-du-Rhône, revient sur les dernières révélations du livre Bienvenue Place Beauvau, en exclusivité pour Valeurs actuelles.

Valeurs actuelles. Quel regard portez-vous sur les révélations du livre Bienvenue place Beauvau ? Êtes-vous surprise de la potentielle existence d'un cabinet noir ?
Certains auteurs ont été plus catégoriques. Ainsi, en 2016, dans L’Élysée off, Stéphanie Marteau et Aziz Zemouri affirmaient déjà : “Oui, il y a bien un cabinet noir à l’Élysée”.
Ce que je constate, pour ma part, de manière certaine, c’est que jamais dans l’histoire de la Ve République et des élections présidentielles, une convocation aux fins de mise en examen n’a été lancée quelques jours à peine après la désignation des juges, sans qu'ils aient pris connaissance du dossier ni procédé à des investigations supplémentaires, sur la simple base d'un rapport de police manifestement à charge, c’est-à-dire pour condamner.
L'enquête préliminaire a été ouverte en quelques heures. Les procès-verbaux ont été immédiatement communiqués à la presse sans qu’à aucun moment le Garde des Sceaux ne s’en émeuve. Il s’agit d’une illégalité grave qui n’a pu être commise que par les services de l’Etat qui disposaient de ces éléments et qui visait à nuire à François Fillon. En résumé, la loi a été violée par les services de l’Etat pour empêcher le candidat de la droite et du centre. De plus, la séparation des pouvoirs a été violée et la présomption d’innocence piétinée. 
Sur la base de tous ces faits, on peut nier que l’on soit face à une tentative d’assassinat politique du candidat de la droite et du centre.
Valeurs actuelles. Le Président de la République, si les faits sont avérés, devra-t-il rendre des comptes devant la justice ?
Après avoir lu très attentivement l'ouvrage, Bruno Retailleau, Christian Jacob, Valérie Pécresse, Luc Chatel, Nathalie Kosciusko-Morizet et Philippe Bas ont saisi le procureur de Paris et le procureur national financier.
Mes collègues dénoncent la commission d'un certain nombre de faits qui, s’ils étaient avérés, seraient susceptibles de revêtir différentes qualifications pénales d’une extrême gravité : association de malfaiteurs, corruption et trafic d’influence, corruption des autorités judiciaires, trafic d’influence, atteinte à la vie privée, atteinte au secret des correspondances par une personne exerçant une fonction publique, abus d’autorité, complicité de fraude fiscale, violation du secret professionnel, violation du secret de l’enquête. Si cela est avéré nous serions alors face à un véritable scandale d’Etat.
Il est donc essentiel qu’une enquête soit diligentée, comme l’a demandé François Fillon. Les Français ont le droit de connaître la vérité. Ils ont le droit de savoir si la police et la justice sont instrumentalisées par le pouvoir socialiste.
 
Valeurs actuelles. Comment François Fillon continue-t-il sa campagne, malgré les affaires ?
François Fillon est un homme debout. Il en fait la démonstration jour après jour, en multipliant notamment les réunions publiques. Nantes, Biarritz, Quimper ou encore Toulon, notre candidat ne cesse de sillonner la France. Les salles sont à chaque fois pleines, montrant que la dynamique autour de lui ne s’est pas essoufflée. Dans cette épreuve, François Fillon a prouvé, une nouvelle fois, sa solidité et son courage.
Il a continué d’aller à la rencontre des Français pour leur présenter son projet et porter un message de redressement national. Sur le terrain, les Françaises et les Français nous demandent de “tenir bon”, “de résister”. Ils sont souvent admiratifs de la ténacité de notre candidat et ne veulent surtout pas se faire voler cette élection. 
Je regrette que certains médias préfèrent diffuser les images d’une poignée de manifestants venant contester la démocratie plutôt que  ces milliers de femmes et d’hommes qui encouragent François Fillon, à chacun de ses déplacements.
Valeurs actuelles. Dans quel état se trouve actuellement François Fillon ?
François Fillon est déterminé, courageux et combatif. Lors de la primaire de la droite et du centre, plus de trois millions de personnes ont plébiscité sa candidature, lui conférant une légitimité très forte à défendre son projet de redressement de la France.
Aujourd’hui, le combat pour l’élection présidentielle est un combat qui dépasse sa personne.
Depuis la manifestation du Trocadéro -où il a réussi, en 72h, à ressembler près de 200.000 personnes- François Fillon porte l’espoir de millions de Français qui réclament une alternance claire et forte. Il incarne une volonté très forte dans le pays de changement complet de notre logiciel pour sortir la France du marasme. 
François Fillon doit beaucoup déranger pour faire l’objet d’un tel acharnement. Aujourd’hui, il y a deux camps : ceux qui ne veulent pas que les choses changent et ceux qui veulent faire bouger les lignes, redresser la France, comme s’y engage François Fillon.Entre le populisme de Marine Le Pen et le marketing politique d’Emmanuel Macron, nous devons nous demander quelle France nous voulons ? Quelle France nous voulons  consolider pour nos ainés ? Quelle France nous voulons laisser à nos enfants ?
Nous avons besoin d’un candidat en capacité de rassembler et de moderniser la France. François Fillon est le seul à avoir des propositions claires, précises, chiffrées et ambitieuses.
Il n’a jamais faibli lorsqu’il s’agit de mener de grandes réformes, comme celles des retraites. C’est l’homme d’Etat dont les Français ont besoin aujourd’hui.
Valeurs actuelles. Selon vous, pourquoi François Fillon pourrait-il arriver devant Emmanuel Macron, encore très haut dans les sondages ?
Il faut être très prudent avec les sondages. Que ce soit la présidentielle de 2002, l’élection de Donald Trump, le Brexit ou la primaire de la droite : les exemples des prédictions erronées ne manquent pas !
Je suis confiante, d’autant qu’il y a un faisceau d’indices qui laisse à penser que François Fillon sera au second tour. Je l’ai dit, les meetings font salle comble et c’est un signe qui ne trompe jamais.
 
Sur les réseaux sociaux, les jugements concernant François Fillon sont plutôt positifs et les intentions de vote augmentent. Les analyses Filteris / Euromediations ou GOV réalisées à partir du “poids numérique” des candidats le prouvent bien et nous qualifient pour le second tour. François Fillon dispose d’un socle solide, qui ne s’est jamais délité malgré le lynchage médiatique dont il a été victime. A contrario, un nombre croissant de Français se rendent comptent, au regard de ses soutiens, qu’Emmanuel Macron est “le candidat du système” et l’héritier de François Hollande.
Mais chaque voix comptera, c’est pourquoi il faut voter pour lui dès le premier tour pour. Chaque abstention, chaque vote blanc, chaque bulletin de vote donné à Marine Le Pen ou à un autre candidat permettra à Macron d’arriver au second tour et de faire revenir la gauche au pouvoir pour cinq ans.
Macron, l’alchimiste recycleur
30 mars 2017
Novateur de tout ce qui est éculé, progressiste de la marche arrière, le christique Macron a conçu une méthode révolutionnaire consistant à récupérer tous les vieux politicards de droite comme de gauche, tous les déchets et détritus politiques irrécupérables, puis à les jeter dans sa machine en marche, et là, après avoir été hachés, broyés, lessivés, ils ressortent tout neufs et pimpants comme du linge qu’on a fait tremper avec Calgon, ils deviennent des hommes politiques nouveaux, prêts à servir de plus belle leurs ego, leurs portefeuilles, leurs carrières et, accessoirement, leur pays !

C’est ainsi que le triple battu des présidentielles Bayrou, qui depuis des années passe de gauche à droite et de droite à gauche en faisant l’apologie du centre, s’est retrouvé fringant allié du marcheur vers on ne sait quelle nouvelle ligne d’autobus ou de taxis ubérisés.

Séduit par son exemple, ce sont à présent tous les vieux débris du Parti socialiste, du centre ou de l’ex-UMP devenue républicaine, et bon nombre de ministres voyant venir la fin, qui se précipitent vers la machine à recycler Macron.

Derniers en date : l’ancien maire de Paris Delanoë, le futur ancien président de l’Assemblée, Claude Bartolantigone, ex-apologiste de Leonarda, le futur ancien ministre de la Défense Le Drian et, bien sûr, la reine des contes de fées socialistes, celle qu’une méchante fée a transformée en oie, mais qui est redevenue princesse, le ministre de l’Écologie et du Recyclage en personne : Ségolène Royal ! Reste plus que le Président Hollande à passer à la machine et ce sera complet !

De nombreux UDI hésitent entre le soutien à Fillon et à Macron, et les juppéistes meurent d’envie d’aller se faire recycler eux aussi… Et – gloire suprême ! – on a même vu l’ancien premier secrétaire du Parti communiste Robert Hue passer, lui aussi, dans la machine en compagnie de l’ultralibéral Madelin. Là, on est dans un véritable miracle politique, du jamais-vu depuis la résurrection de Lazare et l’on commence à comprendre pourquoi Emmanuel Macron se prend pour Jésus-Christ ou Jeanne d’Arc.

La machine Macron est à la politique ce que la pierre philosophale était à l’alchimie, puisque elle réalise la transmutation des guignols en candidats aux législatives, des perdants en gagnants et des incapables en porteurs de toutes les promesses.