samedi 6 mai 2017

Ceux qui prétendent que le réel finira par rendre la vue aux aveugles s’illusionnent

La maladie mentale a gangrené une partie trop importante du corps social.
Au lendemain du débat Macron-Le Pen, nous découvrons la une de Charlie Hebdo : « second tour, faut-il vraiment vous faire un dessin ? ». Ainsi raisonnent-ils. Vous aurez beau égorger leurs collègues, leurs amis et leurs proches, vous n’aurez pas leur haine. Celle-ci est déjà prise par l’antifascisme. Les siècles de christianisme -et ses excroissances post-modernes- ont bien fait leur travail.
Aussi, doit-on vraiment continuer d’espérer une prise de conscience collective ?
Ceux qui prétendent que le réel finira par rendre la vue aux aveugles s’illusionnent. La maladie mentale a gangrené une partie trop importante du corps social.
Le réel sera toujours observé par le prisme de leur subjectivité xénolâtre. Multipliez les attentats, leur propension à la tolérance enflera en proportion.
En outre, il n’y aura sans doute pas d’intensification des actions terroristes. Chez les islamistes, la carte de la guerre civile -que certains analystes prêtent à l’Etat islamique – est ultra-minoritaire. La guerre des ventres est tellement plus aisée.
« Il est minuit moins une ». Jean-Marie le Pen utilisait déjà cette formule au temps où il était président du FN. Or il ne peut être minuit moins une éternellement ; il est minuit passé. Cela, pour plusieurs raisons :
Le point de bascule démographique est quasiment atteint et la force d’inertie démographique fait qu’il le sera nécessairement.
La Remigration a peu de chances de survenir – au mieux, elle sera un mythe mobilisateur, au même titre que la grève générale l’était pour Georges Sorel. Si les Français ne trouvent même pas le courage de glisser un bulletin anonyme dans une urne, comment en auraient-ils pour le reste ? Car qui peut croire que cette remigration se fera sans difficultés ?

L’homme s’habitue à tout : pour nombre de sympathisants de droite, l’immigration est certes malheureuse, mais leur « réalisme » les pousse à s’en accommoder.

Nous ne saurions pour autant sombrer dans le nihilisme d’un Michel Onfray (sirotant « une coupe de champagne sur le pont du Titanic européen »). Nous ne saurions non plus nous satisfaire d’incarner un contre-modèle, notamment pour les Européens de l’Est qui, grâce à nous, connaissent la voie à ne pas emprunter.
Il nous faut continuer de militer et pousser à la fusion du FN, de Debout la France et de la droite des « Républicains » : un véritable parti de droite doit émerger, débarrassé des immigrationnistes et des querelles d’ego.
Plus largement, les Occidentaux fidèles à leur identité doivent se constituer en diaspora mondiale. Se former intellectuellement et physiquement, afin de constituer une élite nouvelle, consciente d’elle-même et solidaire, et pratiquer un entrisme similaire à celui de la franc-maçonnerie. Nous devons devenir les meilleurs. Car aujourd’hui, l’ascendant intellectuel et les diplômes se situent du côté de nos adversaires, pour des raisons de sociologie électorale comme d’imprégnation idéologique (nous sommes d’autant plus susceptibles d’être gagnés par le mondialisme que l’on a longtemps fréquenté le système éducatif et côtoyé ses nouveaux hussards noirs).
Enfin, il y aura nécessairement un certain degré de séparatisme social et territorial. Non pas pour former une contre-société, mais pour qu’un pan d’Occident, au moins, survive.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire