dimanche 14 mai 2017

Macron : 5 mesures phares pour les travailleurs
Les Français ont voté ! Loi travail 2, 35h, formations, CDD, embauches facilitées… Découvrez les 5 mesures phares pour l’emploi du nouveau Président de la République, qui pourraient changer votre quotidien.
 La réforme du droit travail
 La loi El Komri avait fait grand bruit en 2016, et créé de nombreuses tensions dans le pays. Emmanuel Macron souhaite aujourd’hui « aller encore plus loin ». Par exemple, le Code du Travail ne servirait plus que de base, et la primauté serait donnée à l’accord d’entreprise dans de nombreux domaines (comme les salaires ou les conditions de travail, formation, etc.). Les branches seraient réduites pour passer de 700 aujourd’hui à  » 50 à 100″ d’après le programme du nouveau Président. Mais Macron ne s’arrête pas là. Il souhaite également plafonner les indemnités prud’homales pour licenciement sans cause réelle et sérieuse.
 Les 35h à la carte
 Si l’ancien ministre de l’économie souhaite maintenir la durée légale du travail à 35 heures, les entreprises n’auront pas l’obligation de les respecter. En effet, en fonction de leurs besoins et grâce à des accords négociés majoritairement au niveau des branches ou des entreprises, les horaires évolueront.
 Formation des personnes sans qualification
 Le leader d’En Marche souhaite également créer un plan d’investissement de 50 milliards d’euros, dont 15 milliards seront consacrés à la formation des chômeurs et des jeunes sans qualification. Au final, la mesure aura pour but de les aider à trouver un emploi plus rapidement.
 Haro sur les CDD
 En France 82,5% des contrats proposés sont des CDD. Afin de lutter contre la précarité, Emmanuel Macron propose ainsi d’instaurer un malus pour les entreprises qui abusent des CDD et en conséquence obliger les entreprises à favoriser les contrats à durée indéterminée (CDI).
 Augmenter les embauches
 Afin d’inciter les entreprises à embaucher, Emmanuel Macron propose dans un premier temps de remplacer le CICE (Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) par des allègements de leurs charges, comme la baisse des cotisations sociales employeurs de 6 points. Et dans un deuxième temps, de baisser l’impôt sur les sociétés de 33,3% à 25 % pour ainsi s’aligner à la moyenne européenne.
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