Publié à 06h59, le 05 juillet 2017 , Modifié à 09h23, le 05 juillet 2017
Tiens, revoilà François Fillon. On avait un peu perdu de vue l’ancien candidat LR à la présidentielle depuis sa sèche élimination au premier tour du scrutin élyséen, devancé alors par Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Mais l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy, toujours mis en examen dans le cadre du "Penelope Gate" et qui cherche toujours "d’où est venu" l’affaire - puisque lui-même a reconnu que ce n'était peut-être pas venu d'un cabinet noir de l'Elysée -, est réapparu, lundi 3 juillet au soir à Paris pour un petit pot avec ses soutiens de la première heure.
Devant une quarantaine de personnes, dans la cour arrière d’une école privée du 7e arrondissement de Paris, sa dernière circonscription d'élection perdue par NKM, François Fillon a expliqué s’être imposé une cure de silence après les affaires et la défaite présidentielle, rapporte Le Parisien de ce mercredi 5 juillet :
Après les événements qui viennent de se produire, il est normal que je fasse une cure de silence à Solesmes et que je m’occupe de mes enfants et de ma femme qui ont beaucoup souffert durant cette campagne.
François Fillon et ses enfants ont d’ailleurs été rattrapés par l’actualité judiciaire. Deux des enfants du couple Fillon, Charles et Marie, ont d’ailleurs été placés mardi sous le statut de témoin assisté dans l'enquête sur les soupçons d'emplois fictifs qui a conduit à la mise en examen de l'ex-candidat de la droite à la présidentielle et de son épouse.
Mais celui qui a quand même envoyé un SMS de soutien aux candidats LR aux législatives prévient qu’il ne se taira pas bien longtemps non plus et qu’il prendra la plume pour livrer ses vérités (et régler quelques comptes ?). Ainsi a-t-il confié devant ces soutiens :
Mon silence ne sera pas éternel. Le moment venu, j’écrirai ce que j’ai sur le cœur.
Parallèlement à la digestion de son échec électoral et à cette cure de silence, François Fillon prépare l’après politique. Il ne veut pas se précipiter, précise son entourage alors qu’il a revu en tête-à-tête à Paris "quelques-uns de ses soutiens pendant la campagne, comme Anne Méaux, Jérôme Chartier ou encore Bruno Retailleau".
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