mercredi 5 juillet 2017

Jean-Pierre Pernaut sanctionné par le CSA pour avoir dit la vérité sur les migrants aidés par les pouvoirs publics

On apprend que le CSA vient de rappeler à l’ordre les responsables de TF1 pour des propos tenus, lors du JT de 13H du 10 novembre 2016, par Jean-Pierre Pernaut.

Les faits
Les propos de Jean-Pierre Pernaut
Le journaliste avait indiqué, à la suite d’un reportage sur les sans-abris et en transition avec le sujet suivant sur les migrants : « Voilà plus de places pour les sans-abris mais en même temps les centres pour migrants continuent à ouvrir partout en France ».
Le communiqué du CSA (source site du CSA)
L’article 9 de la convention conclue entre le Conseil et TF1 prévoit que « La société veille dans son programme (…) à respecter les différentes sensibilités politiques, culturelles et religieuses du public : à ne pas encourager des comportements discriminatoires en raison de la race, du sexe, de la religion ou de la nationalité : à promouvoir les valeurs d’intégration et de solidarité qui sont celles de la République (…) ».
Après examen de la séquence, le Conseil a regretté la formulation choisie par le journaliste, estimant que celle-ci était de nature à sous-entendre que les migrants seraient privilégiés par les autorités publiques par rapport aux personnes sans domicile fixe. Il a donc considéré que ces propos pouvaient encourager un comportement discriminatoire.
Le CSA a dès lors demandé aux responsables de TF1 de veiller, à l’avenir, à pleinement respecter les dispositions précitées de l’article 9 de sa convention.
En se concentrant sur les faits, que peut-on dire du sujet ?
Peut-on répondre, factuellement, à ces questions ?
  • Manque-t-on, en France, de places pour abriter les sans-abris ? La réponse est oui !
  • Construit-on des logements spécifiquement pour eux ? La réponse est non !
  • Construit-on ou aménage-t-on, en France, des centres spécifiques pour loger les migrants ? La réponse est oui
De ces réponses découle une conclusion factuelle qui n’est pas un jugement de valeur : la priorité du gouvernement est plus de loger les migrants que d’abriter nos SDF.
Quand la bien-pensance aboutit à la censure !
Même si on peut discuter de l’urgence d’accueillir les migrants comparés à celle d’aider nos SDF, on devrait avoir le droit, au moins, d’énoncer les faits … Et pourtant, Jean-Pierre Pernaut est jugé « coupable » d’avoir simplement rapproché deux états de fait. On reconnaitra que sa phrase, comme le dit le CSA est « de nature à sous-entendre que les migrants seraient privilégiés par les autorités publiques par rapport aux personnes sans domicile fixe. »
Ce qu’on reproche donc au journaliste, c’est d’avoir sous-entendu … une vérité clairement établie par les deux reportages de TF1. Dans ces conditions, on peut s’étonner que le CSA condamne ces propos  qui selon lui « pouvaient encourager un comportement discriminatoire. »
Mais, s’ils ciblaient quelqu’un, qui visaient les propos de Jean-Pierre Pernaut ?
Il est évident que le journaliste ne visait pas directement les migrants mais la politique du pouvoir socialiste et les priorités qu’il s’est données !
Avec de tels raisonnements, voici ce qu’il serait interdit de déclarer à la télévision :
  • La politique de l’excuse de Christiane Taubira encourage la délinquance : discrimination envers les délinquants !
  • Le mariage pour tous prive, de fait, des enfants de leur filiation naturelle : discrimination envers les homosexuels !
  • Pour plus de justice, il faut faire converger tous les régimes de retraite : discrimination envers les cheminots !
  • L’islam, comme les autres religions, doit se plier aux lois de la République : discrimination envers les musulmans !
  • Il faut réduire les dépenses de l’Etat, en abaissant sa masse salariale : discrimination envers les fonctionnaires !
  • Etc … etc …
Par contre, personne ne vous critiquera si vous déclarez
  • Le Front national n’est pas un parti comme un autre,
  • La droite, c’est le parti de l’argent et des inégalités sociales,
  • Les violences policières sont insupportables.
  • Etc … etc …
En France, cela devient irrespirable !
Cette bien-pensance omniprésente gangrène toutes les institutions au détriment de la liberté de parole, voire de la démocratie.
Les juges et certains organismes s’accaparent une part de plus en plus grande du pouvoir.
  • La Cour européenne des droits de l’homme nous fait la leçon et nous oblige à accepter des comportements contraires à nos lois (GPA),
  • Le Conseil constitutionnel (dont les membres sont nommés) interprète souvent abusivement la Constitution en s’opposant aux députés (démocratiquement élus).
  • La Justice se permet d’interférer gravement avec le processus électoral au mépris de l’usage de la trêve judiciaire,
  • Le CSA, dont les membres sont nommés en fonction de leur proximité politique au pouvoir, réécrit la morale selon la doxa socialiste.
Et tout ça, vous l’aurez remarqué va toujours dans le même sens … Cap tout à gauche !
Que deviendraient Jean-Jacques Rousseau ou Voltaire dans la France d’aujourd’hui ?
Nos anciens humoristes, Coluche, Jean Yanne et surtout Pierre Desproges, pourraient-ils aujourd’hui s’exprimer comme il y a dix ans ? Bien sûr que non !
Mais au final, que valent, aux yeux des citoyens, le jugement partisan du CSA ? Pas grand-chose !
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