04/07/2017 à 15h43
Dans son discours de politique générale, le Premier ministre a indiqué que cette taxe "injuste" serait réformée d'ici à la fin du quinquennat, alors que le président de la République évoquait une échéance dès 2019, durant sa campagne.Le calendrier de la mesure a quelque peu changé. Dans son discours de politique générale, le Premier ministre Edouard Philippe a indiqué que la réforme de la taxe d'habitation devrait "contribuer, d'ici la fin du quinquennat, à rendre du pouvoir d'achat à l'immense majorité de nos concitoyens". Il a indiqué que ce dispositif ferait l'objet d'une concertation avec les collectivités locales. Le chef du gouvernement semble ainsi quelque peu renvoyer cette mesure à plus tard. Lors de sa campagne, Emmanuel Macron avait annoncé que cette mesure, qui consiste à exonérer 80% des ménages les plus modestes payant cette taxe, aurait lieu dès 2019.
Son entourage avait ensuite évoqué une application progressive entre 2018 et 2022.
Par ailleurs, la taxe étant prélevée par les communes, Emmanuel Macron avait promis que son coût (10 milliards d'euros) serait intégralement compensé pour les collectivités locales.
"Je sais cette réforme attendue par les contribuables, mais redoutée par les élus. La taxe d’habitation est aussi nécessaire aux budgets locaux qu’elle est injuste dans son calcul et son évolution pour les contribuables", a à ce titre déclaré Edouard Philippe.
La concertation avec les collectivités locales devra également permettre à ces dernières de "contribuer à l’effort de redressement de nos comptes publics" , a-t-il précisé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire