samedi 29 avril 2017

Une seule candidature de la Droite et du Centre par circonscription aux législatives 2017.


LÉGISLATIVES DE LA DROITE ET DU CENTRE :
POUR UNE CANDIDATURE UNIQUE PAR CIRCONSCRIPTION
Compte tenu des résultats du scrutin du dimanche 23 avril dernier qui ont conduit à l’élimination de la Droite et du Centre dès le premier tour de l’élection présidentielle,
il est aujourd’hui impératif d’arriver unis aux élections législatives du mois de juin pour que nos élus puissent défendre en nombre nos convictions à l’Assemblée Nationale.
Rassemblons nos voix, ne laissons pas les pleins pouvoirs au futur Président !
Nous, électeurs et/ou militants de la Droite et du Centre, demandons à nos dirigeants politiques de prendre leurs responsabilités et exigeons une candidature unique par circonscription qui seule, nous permettra de gagner.

L’heure est au rassemblement et non à la dispersion ! Mobilisons-nous !

Bernard ACCOYER, François BAROIN, 
Jean-François FROMANTIN, Alain JUPPÉ,
Jean-Christophe LAGARDE,
Jean-Frédéric POISSON, Nicolas SARKOZY
et Laurent WAUQUIEZ,
nous comptons sur vous !
A tous ceux qui partagent cette exigence de candidature unique
de la Droite et du Centre par circonscription, 
merci de signer et de relayer cette pétition qui nous conduira
à la victoire aux élections législatives.
Un comité de la Droite et du Centre du Rhône.

Appel à voter Macron : des militants “écœurés” écrivent à LR

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/ Mardi 25 avril 2017 à 16:41

Ni-ni. Après que François Fillon et une large partie des ténors des Républicains ont appelé à voter pour Emmanuel Macron pour faire perdre Marine Le Pen, des militants dépités ont écrit au parti pour faire part de leur indignation.

Après l’annonce de sa défaite, François Fillon n’a pas attendu longtemps pour appeler à voter Emmanuel Macron. Le candidat de la droite abandonne le “ni-ni”, position confortable qui permettait aux Républicains de ne pas choisir entre la gauche et le FN, et rejoint le front républicain. Le “péché Macron”, analysé dans le nouveau numéro de Valeurs actuelles, pourrait coûter cher au parti lors des prochaines élections législatives. S’il est difficile aujourd’hui de prédire l’impact de ce ralliement sur la base électorale de la droite traditionnelle, certains militants ont déjà écrit au parti pour faire part de leur vive incompréhension.

“Je voterai FN au second tour, en toute bonne conscience”

“Nous voulons un parti de combat, avec à la tête un guerrier. Pas des girouettes qui mangent dans toutes les gamelles !” écrit un premier mécontent, faisant allusion à tous ceux qui ont déjà annoncé qu’ils voteraient Macron. En tête de file, Bruno Le Maire a même expliqué, ce matin sur BFM TV, qu’il était prêt à travailler dans une équipe gouvernementale dirigée par l’ancien banquier d’affaires… Une position qui ne passe pas : “Pour faire revenir vos électeurs, il va falloir virer tous les gauchos et les félons, de type Juppé, Estrosi, Pécresse, Bertrand, Le Maire, NKM et j'en passe”“Je me doute que vous ne tiendrez pas compte de l'avis des sans-dents ou des ploucs, mais à force les militants vont se lasser”. Le ton est menaçant, de manière encore plus explicite parfois. Comme ce militant qui explique que son vote ira au FN, malgré les mises en garde : “Je voterai FN au second tour comme pas mal d'électeurs LR et en toute bonne conscience”.
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“Le mieux aurait été comme Mélenchon de vous taire”

Un autre militant dénonce la démarche infantilisante de l’appel au vote, et cite l’exemple du leader de la France insoumise : “Le mieux aurait été comme Mélenchon de vous taire et de dire à vos électeurs de voter en leur âme et conscience. Nous sommes assez matures (j’ai 68 ans) pour savoir ce que nous avons à faire. Pour ma part je voterai Marine, ne vous en déplaise, et nombreux sont mes amis de droite qui feront de même”. Marine plutôt qu’Emmanuel pour les déçus du fillonisme ? “Cinq ans de Hollande cela suffit ! Et voir son fils spirituel lui succéder NON MERCI”.
Je préfère voir une Marine Le Pen à la tête, qui de toute façon ne pourra faire ce qu’elle veut faute de majorité. Elle ne fera jamais pire que Hollande et nous débarrassera de cette immigration sauvage et officielle qui nous gangrène ? Ce que voulait faire F.F. il me semble…”
 
Derrière la position majoritaire chez les Républicains, c’est la soumission à l’idéologie de gauche qui insupporte le plus les militants qui écrivent ces courriers à la rue de Vaugirard. “La gauche vous a tellement intimidés que vous n'osez même plus émettre une vérité contraire à la doxa libérale libertaire” écrit encore l’un d’entre eux. Il poursuit : “Nous ne renoncerons jamais à notre identité pour complaire aux tenants du ‘vivre ensemble’ qui croient que les idéaux de liberté et de démocratie sont consubstantiels de leur idéologie”. Là encore, la menace du vote FN est brandie : “Puisque nous ne sommes plus défendus contre ces dangereux idéologues, nous nous tournerons à l'avenir vers ceux qui témoigneront de leur réelle volonté d'entrer  en résistance”. Et de conclure : “Croyez à mon profond dépit”.

Bruno Retailleau : « Pas question de se fondre dans un magma informe avec Emmanuel Macron »

ARTICLE | 24/04/2017 | Par Samuel Pruvot
Bruno Retailleau François Fillon
Bruno Retailleau, soutien de François Fillon
 ©J-S.EVRARD-AFP
Fidèle d’entre les fidèles, Bruno Retailleau justifie l’appel de François Fillon à voter en faveur d’Emmanuel Macron pour éviter une « faillite » économique. Mais il insiste sur la nécessité de se battre pour des « valeurs » alternatives à celles du candidat de En marche !

Comment réagissez-vous après la défaite de François Fillon ? 
La défaite est rude mais nos convictions demeurent. L’opération Macron a finalement fonctionné... On n’aura pas parlé du bilan de François Hollande ni du décrochage de la France ni du monde menaçant qui nous entoure. Mais je suis certain que la réalité va s’imposer à nous. Le projet de François Fillon vaut pour l'avenir. 
Les valeurs défendues par le candidat LR ne sont-elles pas hors-jeu ?
Pas du tout. Nous devons être fiers de nos convictions. Il ne peut y avoir de société forte sans une politique familiale digne de ce nom. Nous devons assumer cette idée que l’école doit transmettre des connaissances et aussi un héritage. Demain les jeunes français doivent devenir de vrais citoyens !
Comment faut-il comprendre le ralliement de François Fillon à Emmanuel Macron ?
François Fillon devait choisir entre le candidat de la continuité avec François Hollande – Emmanuel Macron – et la candidate de la faillite avec Marine Le Pen dont les positions rejoignent souvent celles de l'extrême gauche. Il ne pouvait pas choisir la seconde. Marine Le Pen rejoint Jean-Luc Mélenchon sur le plan économique. Son projet ruinerait la France. Par ailleurs, concernant les questions de société, Marine Le Pen a dit tout et son contraire.
Vous allez soutenir le projet d’Emmanuel Macron ? 
Je ne voterai pas Marine Le Pen. Je me répète, il faut éviter la faillite. En revanche il est hors de question pour moi de se fondre dans un magma informe. Le clivage droite gauche existe parce que les convictions ne sont pas les mêmes. Si demain on effaçait artificiellement ce clivage qui est constitutif de la démocratie, alors il se reconstituerait entre le Front national d'un côté et de l'autre les partis de gouvernement. La dernière manche de cette élection ce sont les législatives. Je suis clair : ma ligne n’est pas celle d’Emmanuel Macron. Notre famille politique doit rester unie car se sont les élections législatives qui vont décider de la future politique pour le pays. Un Président sans majorité n’a pas de pouvoir.

Tension chez les Républicains: quand Chatel et Fenech sont à deux doigts d'en venir aux mains

 
Message de Marie-Louise FORT, Député de l'Yonne

Chers amis,
 
Dimanche soir, pour la première fois de la Vème  République, la droite républicaine a été éliminée au 1er tour de l’élection présidentielle. Le choc est d’autant plus rude que rien ne pouvait laisser imaginer, il y a quelques mois que cette élection pouvait être perdue. 
Malgré le désir d’alternance des Français et le contexte inédit de crise économique, sociale et sécuritaire que connaît notre pays, notre candidat n’a obtenu que 20% des suffrages et n’a pas réussi à être au second tour. Même Emmanuel Macron a fait un score bien faible pour un candidat arrivé en tête.
Nous aurions dû gagner cette élection car jamais nos idées n'ont été aussi majoritaires dans notre pays.

Pour expliquer un tel résultat, rien ne sert d’invoquer la thèse du complot et de l’acharnement. Mieux vaut examiner avec calme et lucidité les raisons de cet échec.
Trois raisons me semblent déterminantes.

En premier, le système des primaires qui sous l’apparence de la démocratie, ne garantit pas une représentation équilibrée des électeurs de la droite et du centre et contient en lui-même les germes de la division.
En second lieu, nous n’avons pas su parler aux classes populaires qui n’ont pas compris les mesures d’efforts qui leur étaient proposées... 
Enfin nous n’avons pas su prendre la décision difficile qui s’imposait lorsque notre candidat n’est plus devenu audible pour porter le programme d’efforts demandés aux Français.

Je ne crois pas aux consignes de vote. Les Français doivent être responsables de leur vie et de leur voix et la diversité des choix que feront ceux qui ont soutenu nos valeurs, doit être respectée.
Toutefois si le Front National devait l'emporter, je suis convaincue qu'il y aurait une crise économique  immédiate dans notre pays et une profonde division de notre société. Au plan international et européen notre pays perdrait de sa crédibilité. 
Alors mes amis, ce qui compte aujourd’hui, c’est l’unité de notre famille politique et cela doit être notre seule priorité. C’est la condition sine qua non pour gagner les élections législatives des 11 et 18 juin prochains.

Il est essentiel que la droite républicaine s’unisse pour constituer  un contre-pouvoir, et je me réjouis de voir François Baroin et Christian Jacob mener ensemble la campagne des législatives pour faire valoir nos idées et promouvoir  notre programme dans le respect des valeurs républicaines : maîtriser la dépense publique, revaloriser le travail, défendre les classes moyennes, lutter contre le communautarisme, mener une guerre totale contre le terrorisme ; c'est ce qu'attendent les Français.

Soyons déterminés et restons fidèles à nos valeurs.
Ensemble, poursuivons notre mobilisation pour l'avenir de notre pays.

Bien fidèlement et avec toute mon amitié

Marie-Louise FORT
Député de l’Yonne
Pourquoi Je ne voterai jamais Macreu?

Parce qu'il a gagné le 1er tour pas par ses idées mais en magouillant..
Parce qu'il a détruit notre candidat, politiquement et humainement.
Parce que son discours et interventions médiatiques sont d'aucun intérêt, il noie le poisson (désolé pour moi il est soit acteur soit schizophrène)

Les compétences 
Pour mon pays je souhaite quelqu'un qui a de l'expérience et qu'il ait pratiqué sérieusement la politiques
Il a participé au gouvernement de Hollande il n'a pas démissionné à temps. Son but  1er est d'échapper à la primaire
Il n'a pas quitté le gouvernement au lancement de son mouvement pour élargir son réseau et profiter au maximum du budget du ministère et ne rien dépenser de sa poche.
Il a quitté le gouvernement pour son mouvement  et ses intérêts pas pour le rejet de la politique Hollande.

Son programme
Orienté sur la productivité et non sur l'être humain
Les français payeront plus d'impôts ne seront pas considéré dans leur travail (facilement interchangeables) .
On ne possédera aucun bien ou patrimoine immobilier . Il faut le transformer en argent pour échapper à l'isf  et pour devenir mobile et s'adapter au travail là où il se trouve
Il gouverner par ordonnance =Dictature.

Tous ceux qui ne sont pas actifs ou ne rapporte pas sont ignorés
Les retraités paieront plus et gagneraient moins.
Aucun programme sérieux pour l'école ni remise en cause. Quand on a des jeunes enfants on est écoeuré.
La culture de la France  se résume pour lui a aller plus au cinéma le reste ???..
Toutes les entreprises  non compétitives seront soit fermées ou vendues aux étrangers.
Il n'a pas pensé à faire barrage au terrorisme
Il parle mal de la France à l'international.
L'immigration non contrôlée donc travail si vous accepter d'être payé moins : Uber....

Je ne suis pas exhaustive. Vous pouvez m'aider...

Ce que je sais voter pour lui pour faire barrage au FN, pourquoi? Si vous êtes objectif, il est encore plus dangereux. Alors arrêtez de nous faire la morale

Hier en suivant l'émission avec MLP je me suis mise à pleurer en pensant à @FrançoisFillon car il avait un vrai programme et on l'a abattu.
On est mal à cause de Hollande et de sa créature façonnée par des personnes de l'ombre qui nous manipulent pour leurs propres intérêts . 

Le pays est en danger avec EM et MLP, je dois choisir je ne m'abstiens pas. 
Je choisis MLP pour abattre EM et sa magouille. Si au référendum elle a non comme réponse elle s'incline

NON À MACRON
Le Calife et le joueur de flute.

Pourquoi le 7 mai, je voterai Front National.


Jean-François de Fuentès.

Récemment le général Piquemal, blanchi par un non lieu de l’accusation d’avoir organisé le 6 février 2016 à Calais une manifestation interdite, mais radié des cadres de l’armée par François Hollande pour avoir manqué au devoir de réserve, a publiquement interpelé Emmanuel Macron sur l’indignité d’avoir, lors d’un voyage en Algérie, assimilé la colonisation à un « crime contre l’humanité. »

La révolte exprimée par cet ancien Commandant de la Légion étrangère rejoint celle de nombreux Français outrés qu’on puisse ainsi, par racolage électoral du vote des banlieues, insulter l’histoire de France, particulièrement en Algérie théâtre de tant de souffrances franco-algériennes dont les brûlures ne sont pas encore apaisées.

Il reste que la bulle médiatique qui devait exploser en vol, a déjà un pied à l’Elysée.  Cherchez l’erreur.

*

La vérité est que la jeunesse en pince pour le joueur de flute et que les banlieues sont ravies qu’on insulte la France. Les uns ajoutés aux autres donnent une majorité pour qui les outrages à l’histoire de France dans un pays étranger n’ont plus aucun intérêt, d’autant que notre histoire, ils ne la connaissent plus vraiment. Savent-ils seulement qu’elle existe ?

A ces ignorants anesthésiés par la félicité à venir qu’ils croient à portée de main, il faut ajouter le troupeau de « gnous » hétéroclites surgis de la naphtaline et fascinés par le jeune mirage de « l’intelligence humaniste et ouverte », marque de fabrique de cette étoile filante aux contours flous.

Il est vrai que pour les soutiens du météore, l’essentiel est le « rêve de bonheur », d’une société multiculturelle, à demi ou complètement voilée, quelle importance. Déjà en 2013, Pierre Bergé, l’homme d’affaire qui fut le « compagnon » d’Yves Saint Laurent et un des soutiens financiers de Macron, s’était déclaré favorable à la suppression de toutes les fêtes chrétiennes en France, à part Noël (business oblige). Un des propriétaires du Journal Le Monde, cette pointe avancée de la déconstruction intellectuelle et historique de la France, le très médiatique Bergé est aussi le riche porte parole de la toute puissante pensée bourgeois-bohème relativiste. 

Dans une récente interview à Ouest France, ne doutant de rien, le nouvel astre de la politique française, ignorant qu’il se promène avec une escarbille incandescente autour d’un tonneau de poudre, a suggéré de sanctionner la Pologne et la Hongrie non seulement pour leur « dumping social », (réaction au chahut qui l’a accueilli sur le site de Whirlpool d’Amiens) mais également pour leur refus d’accueillir des réfugiés.

Ayant déjà discrédité Français Fillon et ses soutiens, la lèpre des tribunaux de la morale jetant l’anathème sur le débat politique, déverse maintenant son poison sur les électeurs du FN accusés sans esprit de recul, ni sens de la nuance d’être des « fascistes ». Les petits soldats de cette charge moralisatrice réduisant le débat politique à la confrontation entre « le bien » et « le mal » sont nombreux.

Le 27 avril dernier, de jeunes collégiens avaient accroché un drapeau algérien au fronton du Lycée Molière, rue Ranelagh dans le 16ième arrondissement. Ceux des passants qui avaient l’extrême outrecuidance de froncer les sourcils étaient traités de « Facho » ». Ainsi va la politique en France, très vite précipitée vers les extrêmes idéologiques et moraux par les idiots utiles fermant définitivement le débat et tuant dans l’œuf tout espoir de solution raisonnable.

*
Dans ces circonstances, écœuré par la diligence avec laquelle les caciques conservateurs cèdent au chantage au fascisme de la bien-pensance, j’ai décidé de voter FN dimanche prochain, avec en tête deux idées : 1) résister à la manipulation électorale articulée à la peur du fascisme excluant du jeu démocratique plus de 8 millions d’électeurs ; 2) réduire la marge de manœuvre de Macron et éviter qu’il soit élu avec un score honteux de république bananière, qui place la France dans une catégorie très à part parmi les démocraties occidentales.
*
 En réfléchissant à toute cette triste séquence ayant consisté à chasser le premier homme après Raymond Barre ayant tenu un langage de vérité aux Français,  on pense à la vieille légende allemande moyenâgeuse du joueur de flute d’Hamelin. Pour se venger de n’avoir pas été payé après la dératisation de la ville, il avait entraîné derrière lui, au son envoûtant de sa flute, les jeunes garçons et filles de la ville pour les noyer dans la Weser.
 Les interprétations de cette légende sont multiples. Certaines sont étonnantes puisque la « dératisation » – symbolisant l’extirpation du « mal » - est homothétique des intentions macroniennes d’éradiquer le Front National de la société française qu’il avait violemment exprimées à Marseille « Il faut chasser le parti du mépris et ceux qui nous font honte. Sortons-les » avait-il hurlé. Dans ce même meeting, il avait repris les discours de Hollande, 5 ans plus tôt, glorifiant toutes les « minorités », - les Maliens, les Sénégalais, les Algériens, les Arménien, les Soudanais – en oubliant au passage les « Français de souche » -, dont la simple évocation a fini par devenir un synonyme d'obscurantisme ringard. 

L’erreur de Macron qui ne manque pas de talent pour, tirant de larges bords, surfer sur les illusions du temps est peut-être de croire qu’en ne parlant que d’amour il créera une alchimie positive dans une France fracturée par l’angoisse de l’avenir et la peur du « grand remplacement ». On lui rappellera la réflexion de Churchill après Munich  - Mais qui s’en souvient ? - « Ils devaient choisir entre le déshonneur et la guerre. Ils ont choisi le déshonneur, et ils auront la guerre ».

Car, dit Boualem Sansal, écrivain algérien qui sait de quoi il parle « Le calife tient son pouvoir d’Allah, il n’attend rien de personne, il écrase tout sur son chemin, les idiots utiles, les allégeants et les soumis en premier ».. JF de F




Macron exclut une "coalition" avec LR ou le PS et tacle Baroin

Modifié le  - Publié le  | AFPMacron exclut une "coalition" avec LR ou le PS et tacle Baroin

Poisson : “Les médias ont auto-proclamé le choix des Français pour Macron”

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/ Jeudi 27 avril 2017 à 16:54

Interview. Après la défaite de la droite dès le premier tour de l'élection présidentielle, le président du Parti chrétien démocrate (PCD), Jean-Frédéric Poisson, justifie le positionnement de son parti sur la ligne du “ni-ni”. Et se projette déjà vers l'après présidentielle et la recomposition de la droite.

Valeurs actuelles : Quel est votre état d’esprit au lendemain du premier tour ?
Jean-Frédéric Poisson :
 Mes pensées au lendemain de ce premier tour vont à François Fillon qui a mené cette campagne dignement. C’est trop facile, trop lâche, de mettre sur le seul dos de François Fillon cette défaite. Sa défaite, c’est une défaite collective : celle de la droite tout entière. J’ai aussi un goût amer dans la bouche, car François Fillon n'a pas su se faire entendre des Français. Ma position à l’égard d'Emmanuel Macron et envers Marine Le Pen n'a pas changé. Entre un ultralibéralisme qui déconstruirait la France et laissera les plus faibles sur le bas-côté, et un gouvernement étatiste encourageant le repli sur soi, les Français se retrouvent pris en otage.
VA. Pour quelle raison la droite est-elle absente du second tour ?
Pour des raisons d'acharnements médiatiques, sans doute, mais surtout à l’incapacité des Républicains à s'accorder sur une ligne politique. L'appel d'air vers Emmanuel Macron qui ébranle ces jours-ci Les Républicains est emblématique de leur incapacité à trancher entre deux lignes inconciliables qui traverse le parti : ce clivage concerne d'une part ceux qui sont favorables à une soumission toujours plus grande à l'économie et au marché, et ceux qui considèrent que la première valeur à défendre est la dignité humaine et ce qui participe à la protéger, famille, corps intermédiaires et nation.
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L'éclatement de la droite est la conséquence de l’infidélité de certains cadres vis-à-vis de leur parti, mais aussi d'une terrible infidélité du parti lui-même à ses propres engagements.
 
Les renoncements trop fréquents, la lâcheté et l'ambition personnelle au détriment de la propre famille politique ont contribué à cet échec. Les Républicains n'ont pas uniquement oublié leurs obligations à l’égard de leur parti, ils sont aussi lâché leurs électeurs qui se retrouvent aujourd'hui écartelés entre deux options néfastes pour notre pays.
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VA. Les ténors de la droite pointent François Fillon du doigt. Quelle est la responsabilité du candidat dans la défaite ?
Il est toujours facile de jeter la pierre à son prochain, mais ce n'est pas mon style. Je maintiens que François Fillon avait le programme le plus adapté au redressement du pays. Mon discours n'a jamais changé sur ce point. Les électeurs des Républicains ont fait leur choix lors de la primaire, nous ne pouvions pas trahir leur vote en cours de route. Cela aurait été malhonnête.
Je remarque tout de même que les trois primaires organisées en vue de cette élection présidentielle ont désigné des candidats proches des militants mais minoritaires au sein de leurs familles politiques respectives. J'y vois encore une preuve du décalage entre les attentes des électeurs et les cadres des LR qui justifie la clarification idéologique que j'appelle de mes vœux.
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VA. Cet échec marque la fin du “ni-ni”. Les responsables républicains se prononcent de manière quasi-unanime pour Emmanuel Macron. Quelle est votre position ?
Ça n’est pas la fin du “ni-ni” puisque le Parti Chrétien Démocrate l’adopte comme sa position en la circonstance ! Mais il est vrai que la position des leaders LR est incompréhensible et inacceptable pour de très nombreux électeurs. On combat pendant des mois Emmanuel Macron jusqu’à 19h59 le 23 avril, pour lui apporter un soutien unanime à 20h01 le même jour ? Très dur à avaler pour les électeurs, les sympathisants, les soutiens, les militants !
Ma position est ferme. Les médias ont désigné leur candidat dès le début de la campagne. Ce sont eux qui ont auto-proclamé le choix des français pour Emmanuel Macron. Cet argument qui consiste à enterrer le “ni-ni” avant même que la campagne du second tour ne soit entamée est encore un moyen dictatorial d'orienter la pensée des électeurs.
 
L'abstention, même si elle n'est pas institutionnellement reconnue, représente une opinion. Cela peut être de l'indifférence mais aussi de la colère, un refus de répondre à un système prédéfini qui enfermerait notre choix. Il faut en tenir compte. Pour ma part, je n’appellerai à voter en l'état actuel ni pour Emmanuel Macron, ni pour Marine le Pen.
VA. Vous critiquez le projet de Macron mais celui du FN, notamment la position frontiste sur l'euro, la préférence nationale, la peine de mort. Marine Le Pen n’est-elle pas, de votre point de vue, un moindre mal par rapport au projet du candidat En Marche !, notamment sur les questions sociétales (protection de la vie, immigration…) ?
C'est vrai, il y a entre le programme du FN et celui du PCD des points communs – et d’ailleurs avec le projet des LR également, ce n'est pas la première fois que je le souligne. Mais la politique est à la fois une question d'idées et une affaire pratique. Or, il y a un risque réel de blocage institutionnel avec l'arrivée de Marine Le Pen au pouvoir.
Nous avons cependant avec le FN de grandes divergences. Je pense à leur projet économique qui ne laisse pas assez de place à l'initiative et à la responsabilité personnelle, mais aussi à la porte ouverte à la peine de mort, qui est pour moi un point non négociable, ou encore une laïcisation latente des espaces publics, une volonté de nationalisation de l’école, de rupture avec une Europe que je veux moi aussi différente de celle qu’on nous a imposée sans pour autant vouloir la quitter...
VA. Sur twitter, vous parlez de recomposition de la droite. De quoi parlez-vous précisément ? Le Front national, annoncé largement perdant face à EM, peut-il et doit-il avoir une place dans cette recomposition ?
Le problème n’est pas de reconstruire en voulant à tout prix et avant tout recomposer des partis existants ou agréger des leaders. C’est la conviction, la force du projet qui doivent rassembler demain, davantage que la volonté de combiner. Un espace politique est béant dans la France d’aujourd’hui : c’est celui qui allait autrefois de Philippe de Villiers et Charles Pasqua à Philippe Seguin. L’organisation de cet espace doit être mise en œuvre au plus tôt, en tirant tous les enseignements de l’état de la France et de l’Europe d’aujourd’hui. Mais aussi en tirant les leçons des scrutins de dimanche dernier, qui ont montré une faillite certaine des partis politiques, en tous cas dans leurs formes et leurs pratiques actuelles.
Cette formation doit rassembler les personnes qui sont attachées aux valeurs conservatrices sur le plan social, à une économie de partage, de dialogue social et de justice, à la liberté et l'initiative personnelle et à une France souveraine dans une Union européenne refondée. Ce sont les choses sur lesquelles était fondées ma candidature aux élections primaires. Cet espace politique existe. Je m'engage à prendre ma part de responsabilité dans l’émergence et la naissance de cette offre politique d’une droite refondée.