dimanche 28 mai 2017

Législatives : un député macroniste épinglé pour l'utilisation de ses frais de mandat

Alain Tourret à l'Assemblée nationale, le 4 décembre 2013.
Selon Mediapart, l'ex-PRG Alain Tourret aurait utilisé son indemnité pour financer plusieurs achats personnels. Contacté, son entourage nie tout «abus», mais l'intéressé confirme qu'il a récemment régularisé 16.000 euros.
Dure semaine pour la Macronie. Après que Le Canard enchaîné a pointé les soupçons de favoritisme qui planent autour d'un montage immobilier réalisé en 2011 par le nouveau ministre de la Cohésion des territoires Richard Ferrand, c'est désormais le député ex-PRG du Calvados, Alain Tourret, investi par La République en Marche, qui est épinglé par Mediapart pour l'utilisation de son indemnité de frais de mandat (IRFM). Cette enveloppe de 5770 euros par mois permet aux élus de régler leurs frais professionnels, sans qu'aucun contrôle ne soit exercé sur la manière dont ils dépensent cet argent.
Grâce aux dizaines de milliers de documents révélés par les «MacronLeaks» en fin de campagne présidentielle - fuites contre lesquelles Alain Tourret a déposé plainte -, le site d'information a pu avoir accès à plusieurs relevés bancaires relatifs au compte IRFM du parlementaire. L'enquête de la rédaction porte sur 11 mois bien précis, répartis sur les années 2013, 2014 et 2016. Selon Mediapart, le sexagénaire aurait notamment utilisé cet argent pour effectuer des dépenses dans un Club Med au Sénégal, acheter une télévision et des billets de cinéma, ou encore payer des parties de golf. Toujours selon le site d'information, l'élu normand aurait employé ces deniers publics «à des fins beaucoup plus personnelles» que ce qu'ils sont censés financer.
Contacté par l'Agence France-Presse ce mercredi, son entourage a pourtant estimé que «la question de l'abus ne se pose pas». Un proche de l'intéressé a également fait savoir que le parlementaire avait «lui-même avait saisi son expert comptable en mars pour évaluer les dépenses imputées à son IRFM et procéder aux régularisations nécessaires le cas échéant».

Tourret va-t-il perdre son investiture LREM? Delevoye botte en touche

Joint par Mediapart, le macroniste a admis plusieurs «erreurs d'imputation», et il a fait savoir le 19 mai qu'il venait de virer plus de 16.000 euros de son compte personnel à son compte IRFM. Il a également indiqué dans un SMS relayé par le média avoir «saisi le déontologue de l'Assemblée pour avoir son avis sur la pratique admise pour l'utilisation de l'IRFM», ce qu'a confirmé le déontologue.
Investi par La République en marche dans la 6e circonscription du Calvados, le député sortant risque-t-il de perdre son étiquette? «Pour l'instant, Mediapart a dévoilé un certain nombre de choses. C'est maintenant à lui de répondre. Attendons de voir ce qu'il va dire lors de sa conférence de presse (prévue ce mercredi après-midi en circonscription, ndlr). Nous, nous avons besoin des faits... Et là, nous n'avons pas tous les éléments», élude le président de la Commission nationale d'investiture, Jean-Paul Delevoye, auprès du Figaro.
Pendant sa campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait annoncé sa volonté de changer le régime de l'IRFM, et avait promis que cette enveloppe serait «intégrée à l'indemnité parlementaire en tant que telle et, à ce titre, fiscalisée», donc possiblement contrôlée. Cette mesure devrait faire partie de la loi sur la moralisation de la vie publique qu'il entend mettre en œuvre avant les législatives.

Sylvie Goulard confirme la présence de forces spéciales françaises au sol en Syrie


Sylvie Goulard confirme la présence de forces spéciales françaises au sol en Syrie
La ministre des Armées a confirmé ce qui était un secret de polichinelle. A défaut de troupes régulières, des unités militaires françaises spécialisées prennent part au conflit syrien. La France ne se contente donc pas d'armer les forces rebelles.
Le distingo est subtil. La France n'a pas de troupes au sol en Syrie, mais elle y a tout de même déployé des unités des forces spéciales. C'est ce qu'a reconnu la ministre des Armées, Sylvie Goulard, ce 26 mai 2017. «Une chose est d'engager des forces spéciales qui font des opérations ponctuelles. Une autre chose est d'envoyer des forces de manière massive», a-t-elle précisé au micro d'Europe 1au lendemain du sommet de l'Otan qui s'est tenu à Bruxelles, le 25 mai.
Une franchise qui a de quoi surprendre, alors que la France est depuis le début de la guerre en Syrie très discrète sur le déploiement de ses forces spéciales. Les propos de Sylvie Goulard lèvent un coin du voile sur l'engagement militaire de la France en Syrie, alors que François Hollande avait pour sa part reconnu, dans le livre Dans les coulisses de la diplomatie française, de Sarkozy à Hollande publié en mai 2015, que la France avait fourni des armes à des groupes rebelles syriens dès 2012, malgré l'embargo de l'Union européenne.
Sylvie Goulard a par ailleurs rappelé que l'Armée de l'Air prenait en revanche toute sa part à la coalition internationale, dirigée par les Etats-Unis, contre Daesh conduite par les Etats-Unis avec ses avions de chasse basés dans la région.
Lire aussi : Europe de la défense, Syrie : avec Le Drian et Goulard, quelle diplomatie pour la France ?
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Ingérence militaire actée

Peu nombreuses, mais potentiellement décisives dans un conflit, les forces spéciales sont constituées de spécialistes et de conseillers, principalement issus de l'Armée de Terre française. Ces unités légères sont au nombre d'environ 4 000 pour la France, auxquelles il faut ajouter 400 réservistes opérationnels. Seules quelques dizaines, selon l'AFP, de ces soldats d'élites sont déployées sur le terrain en Syrie, mais elles s'ajoutent à celles que les Etats-Unis, soit quelques 900 conseillers militaires, forces spéciales ou artilleurs, des Marines, notamment dans le nord-est du pays.

"C'est un connard" : quand François Bayrou s'énerve contre Richard Ferrand


Nommés ministres par Edouard Philippe il y a quelques jours, François Bayrou et Richard Ferrand doivent désormais cohabiter même si le premier aurait beaucoup de choses à reprocher à son collègue.


Le 17 avril dernier, ils s'affichaient ensemble au côté de Brigitte Macron dans les tribunes de l'AccorHotels Arena de Paris pour soutenir Emmanuel Macron lors de son dernier grand meeting avant le premier tour de la présidentielle. François Bayrou a rejoint le camp du candidat d'En Marche à la fin du mois de février dans la dernière ligne droite de la campagne, et il a commencé à collaborer avec Richard Ferrand, le secrétaire général du mouvement, qui vient d'être épinglé par Le Canard Enchaîné.
Mais depuis le début de la campagne des législatives à l'issue de la victoire d'Emmanuel Macron à la présidentielle, l'entente entre les deux hommes serait devenue tout sauf cordiale. Selon le nouveau numéro de l'hebdomadaire Le PointFrançois Bayrou estimerait que Richard Ferrand est responsable de la crise, qui a éclaté au moment des investitures pour cette échéance électorale entre son parti, le MoDem, et les candidats étiquetés En Marche.
Lors de ses conversations avec ses proches, il emploierait des mots peu amènes à l'égard de celui qui est devenu son collègue au sein du gouvernement. François Bayrou est devenu garde des Sceaux et Richard Ferrand, ministre de la Cohésion des territoires. "C'est un connard ! C'est qui, ce député socialiste ?", aurait asséné Bayrou à plusieurs reprises. Vont-ils profiter de leur présence commune au Conseil des ministres chaque mercredi pour aplanir leur différent ?

Affaire Ferrand: le parquet de Brest n'enquêtera pas

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VIDÉO - Les magistrats du parquet financier avaient déjà refusé, mercredi, d'ouvrir une enquête sur les soupçons de favoritisme à l'encontre du nouveau ministre.
Malgré l'instance de la droite, la justice ne se saisit pas de l'affaire. Deux jours après les révélations du Canard enchaîné sur Richard Ferrand, le ministre de la Cohésion des territoires, le parquet de Brest a annoncé que les faits dénoncés par l'hebdomadaire satirique ne constituent pas une infraction et à ce titre ne permettent pas d'ouvrir une enquête.
Dans un communiqué, le procureur Éric Mathais dit avoir «procédé à une analyse juridique pour déterminer s'il devait se saisir et diligenter une éventuelle enquête». «Au terme de celle-ci», conclut-il, «il apparaît qu'en l'état, aucun des faits relatés n'est susceptible de relever d'une ou plusieurs qualifications pénales permettant d'ouvrir une enquête préliminaire».
Il indique par ailleurs avoir «reçu ce 26 mai 2017 un signalement de l'avocat du mouvement politique Les Républicains livrant, au nom de son client, sa propre analyse des faits relatés par cet article», mais annonce n'être pas parvenu, pour sa part, aux mêmes conclusions. Tout comme le parquet national financier, ce que rappelle Éric Mathais dans son communiqué.
Mercredi, en effet, le parquet national financier (PNF), saisi par Les Républicains avait annoncé sa décision de na pas ouvrir d'enquête. Au grand dam des ténors des Républicains, qui n'ont pas manqué de trouver bien des similitudes entre le dossier du nouveau ministre et celui de François Fillon. Ils dénoncent une différence de traitement alors qu'a été notamment épinglé, par le Canard Enchaîné, l'emploi parlementaire exercé par le fils de Richard Ferrand quand ce dernier était parlementaire. La saisine du PNF avait été faite par LR via l'article 40 du Code de procédure pénale qui oblige les autorités publiques à dénoncer des délits éventuels dont ils auraient connaissance

Article «pas suffisamment étayé»

Les magistrats tentent de rationaliser ce prudent retrait du parquet financier en rappelant tout d'abord les compétences strictes de ce dernier: les infractions aux finances publiques - comme la fraude fiscale, le blanchiment d'argent et la fraude à la TVA - mais aussi les abus de marché - délits d'initiés et manipulation de cours - et enfin les atteintes à la probité - trafic d'influence, détournement de fonds publics, corruption d'agents publics ou encore favoritisme.
L'affaire des Mutuelles de Bretagne n'engageant pas d'argent public, le PNF ne serait donc pas censé intervenir. Sauf qu'au moment des faits, Richard Ferrand était tout à la fois conseiller régional de Bretagne, conseiller général de son département et directeur général de cette mutuelle. «Le PNF peut toujours arguer que les faits reprochés se déroulaient au titre de ses activités privées et non à celui de ses mandats publics et que, au pire, l'absence de complexité incite à laisser l'affaire éventuellement au parquet local de Brest», affirme ce bon connaisseur du dossier.
Les mauvais esprits qui se sont déjà réveillés ne manqueront pas de s'interroger sur le poids, ou l'influence possible, implicite ou redoutée des élus locaux sur la vie locale dans son ensemble.
Reste l'emploi parlementaire du fils du ministre qui n'est pas sans évoquer les affaires Fillon et Le Roux. Certains magistrats invoquent l'absence d'indices ou de soupçons d'emploi fictif contenus dans l'article du Canard enchaîné pour expliquer l'indifférence du PNF: «Ce dernier avec ses 15 magistrats, ses 420 affaires en cours et les milliers de lettres de dénonciation peut arguer que l'article du Canard enchaîné n'est pas suffisamment étayé en matière de soupçon pour déclencher une enquête de sa propre initiative», souligne ce bon connaisseur du dossier. Un éclairage qui laissera toujours planer l'accusation d'un agenda judiciaire dicté par d'autres.

Le ministre exclut  de démissionner

Richard Ferrand n'envisage pas «une seconde» de démissionner. En déplacement jeudi dans le Finistère pour sa campagne des législatives, le ministre de la Cohésion des territoires réaffirme son innocence. «On démissionne quand on est coupable de quelque chose. Je ne suis coupable de rien, ni sur le plan légal ni sur le plan moral», a-t-il expliqué à Huelgoat.
Dans une interview parue le même jour dans le quotidien Le Télégramme, Richard Ferrand souligne qu'il se serait «bien passé» de ces révélations, ajoutant que «ça durcit le cuir». «Je suis sans doute devenu une cible  du fait de mon engagement très exposé  et de ma récente nomination. Mais j'ai ma conscience pour moi et le caractère résistant des Bretons! Je suis aussi républicain: le respect de la loi prime sur tout», ajoute le secrétaire général de La République en marche.
Interrogé ce vendredi, le premier ministre a tenté de minimiser la polémique autour de son ministre. «Il n'y a aucune procédure juridictionnelle en cours, il n'y a donc pas une affaire, il y a un débat. Ce débat, il est politique, et il sera tranché par ceux qui sont les plus à même et les mieux à même de trancher les débats politiques, qui sont les électeurs et les citoyens français», a déclaré Édouard Philippe.
VIDÉO – Emma­nuel Macron piégé par un micro qui n’au­rait pas dû être là
FAIS GAFFE AU MICRO LÀ ! »
Mathieu Bonis | jeudi 25 mai 2017 à 19:42
VIDÉO – Emma­nuel Macron piégé par un micro qui n’au­rait pas dû être là
Ce mardi, Emma­nuel Macron a reçu à l’Ely­sée les repré­sen­tants des orga­ni­sa­tions syndi­cales et patro­nales, en vue de discu­ter de la réforme du droit du travail que le président de la Répu­blique entend conduire rapi­de­ment, par ordon­nances, dès cet été. Une rencontre qu’il a rapi­de­ment débrie­fée en pleine rue aux côtés de Jean-Yves Le Drian, oubliant un instant les camé­ras et micros qui les précé­daient.
Mardi, les leaders syndi­caux et patro­naux ont été reçus tour à tour par le président de la Répu­blique pour des rencontres d'une heure afin de lancer les discus­sions sur la réforme du code du travail. Laurent Berger (CFDT) a ouvert le bal dès 9h, suivi dans la mati­née par Philippe Marti­nez de la CGT puis Jean-Claude Mailly de FO et enfin Pierre Gattaz du Medef. Si les trois premiers ont fait part de leur souhait de donner le temps néces­saire aux négo­cia­tions, le « patron des patrons » a lui appelé Emma­nuel Macron à aller « vite et fort » sur les réformes.

Des concer­ta­tions sur lesquelles l’époux de Brigitte Macron est revenu briè­ve­ment avec Jean-Luc Le Drian, le Premier ministre Edouard Philippe et Marielle de Sarnez, dans l’après-midi alors qu’ils se rendaient tous les quatre à pieds, depuis le palais de l’Ely­sée à l’am­bas­sade du Royaume-Uni pour y signer le registre de condo­léances des victimes de l’at­ten­tat de Manches­ter. Une très brève discus­sion captu­rée par les camé­ras de Quoti­dien durant laquelle le président français a fait preuve de sa désor­mais légen­daire spon­ta­néité. Regar­dez ! 
Les arrangements cachés entre Bayrou et Macron pour les investitures

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/ Jeudi 25 mai 2017 à 20:20


Politique. Après son coup de gueule sur le manque de candidat MoDem pour les législatives, François Bayrou a obtenu 74 investitures au détriment de candidats d'En Marche...

Toute l'histoire a commencé le 17 mai dernier. Alors que La République en marche vient d'annoncer la liste de ses candidats pour les élections législatives. Problème pour François Bayrou qui s'est allié à Emmanuel Macron, il estime que son parti le MoDem n'est pas assez représenté. C'est alors que pour contenter celui qui deviendra le futur ministre de la Justice, des arrangements se mettent en place pour rattraper le coup.

Changement de candidates

Les premières victimes de ces arrangements sont les candidats de La République en marche qui ne cachent pas leur mécontentement. Joint au téléphone par Marianne, le député européen Jean Arthuis n'en revient toujours pas : “Ça devait être Valérie Hayer la candidate, c'était acté, elle avait reçu le feu vert de la commission d'investiture d'En Marche. Et puis François Bayrou a piqué sa colère, il a exigé de préempter la circonscription, car il n'en avait pas obtenu assez dans un premier temps”. 
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Au final c'est Géraldine Bannier, la maire MoDem, soutenue par François Bayrou qui sera candidate pour La République en marche, laissant Valérie Hayer sur la paille. “Après le coup de sang de Bayrou, la commission d'investiture d'En Marche s'est écrasée sans même prévenir Valérie Hayer, qui avait l'accord pour être désignée. C'est irrespectueux”, lance Jean Arthuis. 

Un coup politique magnifique

Il a d'ailleurs annoncé à Marianne qu'il avait échangé à propos de cette magouille avec le principal intéressé, François Bayrou. “Il m'a répondu que c'était comme ça, que c'était pour lui, car c'est un coin centriste et qu'il a fait élire Macron”. 
Il ne renie pas le caractère “sordide” de l'opération, mais pour lui, l'élu a joué sa stratégie et dans le monde politique il n'y a pas le choix. “Préempter autant d'endroits pour ses troupes, c'est un coup politique magnifique. Mais pas très compatible avec l'humanisme chrétien dont Bayrou se réclame”.
Pensant être hors antenne, Macron soutient l’islamiste sulfureux Mohamed Saou
Par Auteur valeursactuelles.com/ Dimanche 23 avril 2017 à 21:08

Polémique. Emmanuel Macron a clairement soutenu, aujourd'hui sur Beur FM, le référent En Marche ! qui a tenu des propos radicaux sur les réseaux sociaux. Le candidat pensait être hors antenne.

Déjà embarrassé par l'affaire Mohamed Saou, le référent En Marche qui ne cache pas son accointance avec les Indigènes de la République et le CCIF et qu'il n'a pas écarté de son mouvement malgré les propos radicaux qu'il tient sur les réseaux sociaux, Emmanuel Macron vient de remettre une pièce dans la machine polémique. Aujourd'hui sur Beur FM, pensant que ses propos n’étaient pas enregistrés, le candidat à l'élection présidentielle s’est lâché en apportant un soutien franc et total à l’islamiste sulfureux...

“Une dérive clientéliste et communautariste”

“Il a fait un ou deux trucs un peu plus radicaux, c’est ça qui est compliqué. Mais à côté de ça, c’est un type qui est très bien Mohamed en plus” lâche Emmanuel Macron. Outré par ces propos, le soutien de François Fillon, Eric Ciotti, accuse : “Je suis scandalisé par une telle dérive clientéliste et communautariste” dit-il notamment. Et d’exiger “d’Emmanuel Macron une explication après son intervention qui légitime des propos radicaux” de Mohamed Saou.
Ce dernier avait notamment estimé qu'il n'avait jamais été et ne serait jamais Charlie. En juillet 2014, il avait également aimé sur Facebook la photo de l'imam Tarik Chadlioui (Ibn Ali), qui a radicalisé un kamikaze du Bataclan, comme le rapporte la députée FN Marion Maréchal Le Pen sur Twitter.
26 mai 2017

L'Affaire Richard Ferrand , La Morale Politique Vendue Par Le Candidat Macron Jetée À La Poubelle ?

Montage financier légal mais opération remettant en cause la morale, la transparence  l'éthique voulue et vendu par le candidat Macron devenu Président .
PuteauxHorizon2014/2020                                                                                                  :/
Richard Ferrand , un énorme caillou dans la chaussure du Président Macron , que fait le Ministre de la justice François Bayrou qui est lui même pour une affaire de diffamation mis en examen ?
Si Monsieur Ferrand  est maintenu à son poste, il serait mal venu que le garde des sceaux fasse une Loi imposant la morale en politique alors que l éthique, la morale même si l'opération semble faite en toute légalité  ( cela reste à démontrer ) sont mises rudement à l'épreuve.
Premiers pas, Premiers couacs, Premières dérives , Premiers accrocs et ce n'est qu'un début ....

Le couple Macron met en demeure "Closer" et "Voici" de ne publier aucune photo ni information sur leur vie privée


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"Paris Match"a oublié un numéro spécial après l'élection du Nouveau Président avec  plusieurs pages consacrées à l'investiture d'Emmanuel Macron .
De nombreuses photos du nouveau Président de la République accompagnés de sa famille étaient publiées dans le magazine.
Dans son dernier numéro, L'OBS raconte qu'il s'agit de photos exclusives, signées Bestimage, l'agence photo de Mimi Marchand qui dit bénéficier d'un "contrat moral" avec le couple Macron.
Nos confrères rapportent également que les hebdomadaires "Voici" et "Closer" ont reçu une mise en demeure, datée du 24 avril, de l'avocat Jean Ennochi.
Celle-ci interdit toute publication de photographies et d'articles sur la vie privée du couple Macron.