lundi 31 juillet 2017

Face aux critiques, Macron revoit sa méthode

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VIDÉO - Le président veut changer le fonctionnement de son dispositif. Il tire les conséquences des récentes polémiques et de sa baisse dans les sondages.
Voilà un signe qui ne trompe pas. Depuis quelques jours, le président multiplie les recommandations, qui sonnent comme des mises au point. Un jour, il demande à son gouvernement d'«anticiper» et de «donner du sens» aux décisions afin qu'elles soient comprises des «concitoyens», un autre, il s'adresse aux ministres les moins expérimentés pour leur demander de corriger le tir. «C'est du pipi de chat, ce qui me remonte actuellement dans certaines de vos notes, a ainsi lancé le chef de l'État, lors du Conseil des ministres du 12 juillet. Ne vous laissez pas enfermer dans le confort des documents rédigés par vos administrations. Certes, cela peut vous paraître sympathique et confortable de vous placer entre leurs mains. Mais vous verrez, dans six mois, si vous continuez, vous aurez disparu.» La technocratie est devenue la bête noire de l'ancien secrétaire général de l'Élysée…
Après un début d'été où son image s'est écornée - comme en témoigne le baromètre de confiance de l'institut Harris Interactive dans lequel il perd 8 points en juillet -, Emmanuel Macron a choisi de reprendre le gouvernail. Comme l'a révélé Le Monde, il a reçu son premier cercle (Richard Ferrand, Christophe Castaner, Julien Denormandie, Arnaud Leroy, François Patriat…) à l'Élysée, le 26 juillet. Une des principales questions abordées, lors de ce conclave, a été celle du fonctionnement de La République en marche (LREM). Comment faire vivre ce mouvement, fort de 370.000 membres? «Il n'y a pas de stratégie, tous les changements en son sein sont renvoyés à l'automne, déplore un pilier de l'équipe qui a conquis le pouvoir. Les marcheurs ont été sollicités pour faire deux campagnes, puis on les a laissés seuls, dans la nature.»
En petit comité, Emmanuel Macron a donc insisté pour que les ministres et les élus alimentent en informations les adhérents, afin que ceux-ci deviennent des «relais d'opinion». Un nouveau siège pour LREM sera choisi avant le 14 septembre, date à laquelle le bail actuel se termine. «Il faudra trouver un lieu ouvert et attractif et faire en sorte qu'il y ait plus de fluidité dans les modes opératoires du parti», indique la sénatrice Bariza Khiari, membre du conseil d'administration de LREM. Par ailleurs, le président espère tourner rapidement la page des statuts du parti alors que les adhérents avaient jusqu'à dimanche pour se prononcer par voie électronique. En effet, des collectifs de marcheurs ont contesté ces statuts, allant jusqu'à déposer un recours en justice.
C'est toutefois à l'Assemblée que les dysfonctionnements sont les plus importants. Le chef de l'État a demandé au président du groupe majoritaire Richard Ferrand, pourtant affaibli par un début de contestation interne, de renforcer la formation des nouveaux parlementaires. «Il y a une courbe d'apprentissage normale, mais il faut maintenant resserrer les lignes», reconnaît-on à Matignon. Emmanuel Macron a également demandé que les responsables qui se révèlent défaillants soient remplacés. Dans le collimateur: certains vice-présidents, dépassés par la technicité de la conduite des débats et par les manœuvres de l'opposition.

Changement de communication

Le calendrier législatif a également été modifié. Le projet de loi sur «le droit à l'erreur», qui doit instiller une nouvelle culture de la part de l'administration (moins de sanctions automatiques et la reconnaissance de la bonne foi des citoyens), a été reporté. Le président estime que le texte n'était pas assez musclé, qu'il manque «de souffle». Résultat, il est remis sur le chantier pendant «un ou deux mois».
Même la communication du président n'échappe pas à ce passage en revue. Après une phase où l'image dominait sur les mots, où les symboles étaient plus recherchés que les explications, voilà que la présidence, confrontée à la montée des premiers mécontentements, assouplit ses méthodes. Certains conseillers, naguère ultradiscrets, s'expriment plus souvent pour donner des décryptages hors micro. Plus frappant: le conseiller politique du chef de l'État, Stéphane Séjourné, n'a pas hésité à s'exprimer sur Twitter. Le 27 juillet, il s'est fendu d'un commentaire sur cette «opposition qui teste la résistance de la majorité en multipliant les incidents de séance, technique bien connue de la politique à l'ancienne…». Inimaginable il y a encore quelques semaines…
Enfin, une réflexion est en cours pour revoir les manières de procéder pour rendre publiques les annonces gouvernementales. L'interview du ministre de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, le 11 juillet, dans Le Parisien, où une litanie de coupes budgétaires a été mise sur la table, abruptement, sans accompagnement par les ministres concernés, est désormais considérée par l'exécutif comme un contre-exemple de ce qu'il faudra faire à l'avenir. Comme aime à le répéter Emmanuel Macron à ses collaborateurs: «Gardons un regard critique sur ce que nous faisons. Si quelque chose ne va pas, n'oublions pas que rien n'est gravé dans le marbre.»

Macronisme «Régime dictatoriale?»: En colère, des députés LREM dénoncent un fonctionnement «anti-démocratique» au sein du parti

Des statuts au fonctionnement trop «pyramidal», des candidatures décidées d'en haut, des parlementaires astreints à une discipline de fer. Au sein de la République en marche, certains protestent contre un «verrouillage» jugé contraire aux promesses.
Alors que les «marcheurs» ont jusqu'au 30 juillet pour voter sur les nouveaux statuts du parti, le collectif la «Démocratie en marche» conteste ces derniers en justice. Les membres du collectif estiment en effet qu'ils «cantonnent les adhérents à un rôle de supporter et les excluent de la gouvernance, aussi bien locale que nationale». Ainsi, au sein de La République en marche (LREM), certains réclament davantage de démocratie à l'interne. 

Selon Rémi Bouton, porte-parole de «Démocratie en marche», les statuts du parti sont «formidablement pyramidaux». Ces derniers auraient été prétendument co-construits par les adhérents, mais il affirme que cela n'est pas vrai.
Ainsi des dizaines de partisans et animateurs de comités locaux de LREM, réunis en collectif, ont déposé un recours en référé devant le tribunal de grande instance de Créteil pour annuler le vote qui a démarré le 23 juillet à l'assemblée générale de LREM, où doivent être adoptés les nouveaux statuts du parti politique. Le 1er août, jour de la publication des résultats du scrutin, c'est le tribunal de grande instance de Créteil qui tranchera donc sur la question.
Les plaignants ont reçu l'appui de la présidente de COP 21, Corinne Lepage, soutien d'lors de la campagne présidentielle. «On a des statuts où les marcheurs sont quasiment privés de tout pouvoir. Ça n'est pas conforme à ce qu'on a proposé», affirme-t-elle.
Même réserve du côté du député LREM François-Michel Lambert qui affirme qu'il ne votera pas pour les statuts, pointant une forme de «précipitation». Au niveau local, «il y a de la grogne, on ne peut pas le nier», observe-t-il.
Selon le texte sur lequel les marcheurs doivent se prononcer, le principal organe de décision du parti sera le «Conseil», chargé d'élire la majorité des membres du bureau exécutif et de déterminer les principales orientations politiques. Il sera composé aux trois quarts de membres de droit ou désignés par la direction (ministres LREM, élus, référents...). Le dernier quart de ses membres sera tiré au sort.
«La République en marche sera le seul mouvement en France où les adhérents seront représentés directement au sein de sa principale instance nationale», vante le parti. Mais le conseiller national MoDem et adhérent LREM François-Xavier Pénicaud est loin d'être de cet avis. «C'est archi-faux», proteste-t-il. «Ce serait au contraire pratiquement le seul mouvement politique en France où aucun des membres du Conseil n'est l'émanation d'un vote des adhérents», s'est-il insurgé sur sa page Facebook, incitant ses amis marcheurs à voter contre les statuts.
Les marcheurs mécontents évoquent aussi l'absence de processus électif pour désigner les référents territoriaux du mouvement [ces derniers sont nommés par le bureau exécutif], ainsi que les candidats aux élections. Des listes dissidentes pourraient ainsi voir le jour aux sénatoriales, comme dans le Pas-de-Calais où des «Marcheurs en colère» protestent contre l'investiture du sortant Jean-Marie Vanlerenberghe, de l'Union des démocrates et indépendants (UDI).

«Un parti où personne n'élit personne»

Le collectif des Marcheurs en colère, qui revendique plus de 8 000 membres, tiendra une conférence de presse la semaine prochaine, selon sa porte-parole Tiphaine Beaulieu.
Interrogé par l'AFP, l'avocat Jean-Pierre Mignard, qui a contribué à l'élaboration des statuts de LREM, assume ces choix. L'un des objectifs poursuivis est d'«éviter des compétitions destructrices à l'intérieur du parti», en refusant la «structuration en courants», souligne-t-il.
Une porte-parole de LREM rappelle que ces statuts ont été soumis à une «large consultation», entre les 8 et 13 juillet, et qu'ils ont été modifiés pour tenir compte des demandes des adhérents.
«Sur la question d'organiser des élections locales, notre parti-pris est de dire que c'est ce qui a conduit à constituer des baronnies locales dans les vieux partis. C'est une erreur qu'on ne veut pas reproduire», explique-t-elle.
«On ne peut pas avoir un parti où personne n'élit personne !», s'emporte pour sa part un ancien ministre, soutien d'Emmanuel Macron, sous couvert d'anonymat. Pour cette source, «le verrouillage général est quand même préoccupant».
Un «verrouillage» que souligne également l'opposition au Parlement, où les députés du groupe LREM sont soumis à un règlement interne très strict : aval du groupe sur les amendements, interdiction de cosigner des amendements avec d'autres groupes, confidentialité des débats, discipline de vote hors des questions d'éthique.

Anne-Marie Le Pourhiet : « Nous vivons dans une société où s’exerce la tyrannie des minorités »

Publié le par LA REDACTION
Pour le professeur de droit constitutionnel, certains volets de la loi actuellement en débat à l’Assemblée menacent la liberté d’expression.
LE FIGARO. – L’une des mesures adoptées par les députés prévoit d’étendre le principe de l’inéligibilité aux personnes condamnées pour racisme, antisémitisme ou homophobie. Est-ce une bonne chose?
Anne-Marie LE POURHIET. – « Toute personne sceptique qui critique ou émet un jugement de valeur sur des mœurs, des comportements, des cultures ou des croyances est immédiatement considérée comme coupable du délit de «phobie». Cet amendement n’est qu’une nouvelle étape dans la tyrannie des minorités. Non seulement nous vivons dans une société bâillonnée où l’on ne peut déjà plus critiquer un individu ni un groupe sans risquer de se faire traîner en correctionnelle par des associations de militants vindicatifs et sectaires, mais ceux-ci voudraient en outre que les personnes condamnées sur le fondement de lois scélérates extorquées à un législateur complaisant soient interdites d’exercer un mandat public. »
Dans l’intitulé de l’amendement, il est affirmé que ces délits «portent atteinte aux valeurs républicaines qu’un élu se doit de partager». Ces «valeurs républicaines» ont-elles un contenu juridique?
« Les «valeurs républicaines» sont aujourd’hui invoquées à tort et à travers pour justifier n’importe quoi. Avoir été condamné pour «propos sexistes» ou bien être hostile au mariage pour tous ou à l’ouverture des frontières sera bientôt considéré comme «antirépublicain»! Il me semble que l’une des valeurs cardinales de la Révolution française est justement la liberté d’expression, qui ne consiste sûrement pas à formuler seulement des opinions bienveillantes!
Les valeurs républicaines, historiquement, ce sont la laïcité, l’unité de la Nation et l’égalité des citoyens devant la loi. Le b.a.-ba de la Révolution française, c’est le refus des droits des groupes et des corporations au profit des droits de l’individu libre de toute appartenance. Le multiculturalisme normatif est directement contraire aux valeurs républicaines et le droit pénal prend le chemin inverse des principes républicains en sanctionnant systématiquement les offenses aux communautés. Cela a commencé en 1972 avec la loi Pleven très mal rédigée, puis le mouvement s’est accéléré à partir des années 1980 avec la multiplication des catégories protégées et surtout l’habilitation des associations militantes à se constituer partie civile pour les délits de presse. On a ainsi privatisé l’action publique et soumis les médias, les intellectuels et les citoyens à la menace permanente de censure et de procès pour délits d’opinion. »
L’antiracisme militant établit un continuum entre violence verbale et symbolique et passage à l’acte. N’est-ce pas problématique d’un point de vue juridique?
« C’est insensé. Ce n’est pas parce que je trouve gênante la mendicité de certains Roms sur les trottoirs que je vais me mettre à les agresser. Le Christ peut sans doute dire à ses ouailles «Aimez-vous les uns les autres», mais un législateur républicain et libéral ne peut pas interdire aux citoyens de ne «pas aimer» tel individu, tel groupe, telle religion, tel comportement ou telle culture. On ne peut pas interdire aux gens de porter un jugement de valeur sur les mœurs d’autrui, ni de hiérarchiser les comportements. Chacun a le droit de penser ce qu’il veut et de dire ce qu’il pense. Le problème est que les «groupes d’oppression» (selon l’expression de Philippe Muray) ont obtenu la multiplication de lois pénales tendant à réprimer ce qu’ils appellent des «phobies». On veut nous forcer à apprécier le foulard islamique et le burkini, nous obliger à approuver le mariage gay, nous contraindre à accueillir avec le sourire des milliers de migrants, nous imposer de regarder les Jeux paralympiques et d’admirer le football féminin. Nous sommes sommés de considérer que tout est équivalent (au sens étymologique d’égale valeur) au nom de la «non-discrimination». Et pour être bien sûr que nos assemblées politiques ne comporteront que des moutons dociles bêlant dans le sens du «progrès», on va rendre inéligibles tous les condamnés pour cause de «mal-pensance». »
Assiste-t-on à un retour du «politiquement correct»?
« Un «retour»? Cela fait près de trente ans que nous nous enfonçons dans la dictature politiquement correcte. L’arsenal répressif ne cesse de s’alourdir, sans compter la multiplication des officines parallèles chargées de nous mettre au pas (CSA, Défenseur des droits, Commission consultative des droits de l’homme, haute autorité de ci, observatoire de ça…) et les insupportables instances prêchi-prêcha du Conseil de l’Europe. Nous croulons sous les normes de contrôle social et les institutions de censure. Et nous avons même le droit à des pétitions sur les réseaux sociaux tendant, par exemple, à faire retirer l’attribution d’un prix à un auteur au motif qu’il serait contre le mariage gay et donc «homophobe» ou à faire sanctionner une chaîne de télévision pour avoir laissé passer dans un jeu une séquence «stigmatisante pour les malades mentaux»! Le premier réflexe face aux imperfections de la société est l’interdiction. Désormais tout conflit, tout désaccord doit se terminer au tribunal. Au lieu de laisser s’exprimer le pluralisme et la contradiction particulièrement chère aux juristes (audi alteram partem = écoute l’autre partie), l’on ne songe qu’à faire taire la dissidence. »
La France devient-elle l’une des démocraties les plus répressives en matière de liberté d’expression?
« Si les États-Unis ont été précurseurs en matière de «politiquement correct», le 1er amendement à la Constitution de Philadelphie et la jurisprudence pointilleuse de la Cour suprême protègent efficacement les citoyens américains contre toute répression pénale de la liberté d’opinion. Chez nous, même le Conseil constitutionnel a renoncé à protéger la liberté d’expression. Hormis le délit de négation des «génocides reconnus par la loi», il a laissé passer toutes les lois liberticides. La liberté et le pluralisme sont en train de disparaître du pays de Voltaire. C’est irrespirable. »
Diriez-vous avec Alain Finkielkraut que «l’antiracisme est le communisme du XXIe siècle»?
« Oui! «Tout anticommuniste est un chien», disait Sartre, tout antiprogressiste l’est désormais. Ce qui me frappe surtout, c’est la tétanie dans laquelle est plongé l’ensemble de l’élite politique et médiatique. Plus personne n’ose dire que le roi est nu, c’est le début de la soumission. »
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samedi 29 juillet 2017

Les Républicains (LR) attaquent Macron sur le régalien

Est-il choquant de parader avec Rihanna pour faire passer l’amère pilule de la réduction des moyens des ministères régaliens à savoir les ministères des Armées, de l’intérieur et de la justice ?
C’est la question que Les Républicains (LR) semblent poser au nouveau président de la République Emmanuel Macron tant ce dernier semble opter pour des choix plutôt incongrus considérant la situation générale du pays. La menace terroriste n’a jamais été aussi vive, l’insécurité n’a jamais été aussi répandue et violente, la justice n’a jamais été aussi lente.
Pourtant, la nouvelle majorité En Marche (REM) semble croire qu’avec moins on fera plus. Certes à droite les économies en matière de dépenses publiques sont généralement plutôt bien accueillies en principe mais s’élèvent de nombreuses critiques quant à où sont-elles réalisées.
En effet, est-il bien opportun de réduire les dotations de ministères aux budgets déjà drastiquement si réduits que la continuité du service public n’est désormais plus toujours assurée ?
« L’Etat régalien perd ainsi, cette année, 1,536 milliards d’euros. Ce désarmement budgétaire unilatéral affaiblit directement la capacité de l’Etat à assurer la sécurité intérieure et extérieure de la France, » estime Guillaume Larrivé, porte-parole LR, pour qui les choix contestables de Macron constituent « une faute contre la Nation. »
Pire encore, « les coupes dans les budgets des ministères sont une folie, » s’exclame le député LR des Alpes-Maritimes Eric Ciotti et dont la voix compte de plus en plus à droite. La seule certitude est que la baisse des moyens régaliens intervient à un moment charnière où il ne faut surtout pas relâcher l’effort.
Avec de tels choix en effet, se mettre En Marche consisterait de fait à foncer droit dans le mur.
Facebook a censuré 70,000 comptes critiquant Emmanuel Macron pendant les élections présidentielles

POSTED BY LA RÉDACTION ON 28TH JUILLET 2017 
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BREIZATAO – POLITIKEREZH (28/07/2017) En avril dernier, Facebook avait annoncé la suppression surprise de 30,000 comptes en France qui publiaient « du spam, de la désinformation ou d’autres contenus trompeurs ».
Une décision opaque et unilatérale qui a très souvent touché des comptes orientés à « droite » regroupant des critiques de l’immigration, de l’islamisme, du multiculturalisme, etc. Nombreux sont les utilisateurs du réseau qui, depuis plusieurs mois, ont ainsi vu leurs comptes supprimés sans préavis alors qu’ils animent des pages identitaires.
Une politique qui a par exemple frappé le Youtubeur Majid Oukacha, très critique de l’islam.
Ou le blogueur algérien « Aldo Sterone », également critique de l’islam.
Des comptes catholiques ou ont aussi été affectés, ceux-ci étant fermés sans aucun avertissement préalable. Tout comme des pages soutenant la candidate du Front National.
Reuters est revenu, dans sa version en langue anglaise, sur cette politique (lire ici). Facebook a expliqué que l’entreprise avait en fait agi dans le cadre des élections présidentielles françaises, prétextant lutter contre des « agents russes ». Rien de moins :
 
Facebook a joué un rôle clef dans l’identification et l’arrêt de l’interférence russe durant les récentes élections françaises, a révélé un parlementaire américain. Pendant l’attaque, des agents du renseignement russe ont tenté d’espionner la campagne d’Emmanuel Macron en se présentant comme des amis de Macron afin de tenter de collecter des informations. Des faits se conjuguant avec l’interférence russe précédemment rapportée où des espions avaient utilisé de faux comptes Facebook pour répandre de fausses informations à propos des élections françaises.
L’article poursuit :
 
S’exprimant auprès de Reuters, Facebook a confirmé qu’il avait détecté ces comptes suspects et les avaient fermé durant le premier tour des élections présidentielles […] Durant la même conversation avec Reuters, le géant des réseaux sociaux déclare qu’il a suspendu 70,000 comptes en France qui faisaient de la propagande ou du spam, avec la majorité de ces cas liés à l’élection.
C’est la première fois que Facebook confirme le caractère politique de cette vague de fermetures.
En résumé : Facebook a fermé des comptes de manière unilatérale en affirmant, sans en apporter la moindre preuve, que les 70,000 comptes supprimés faisaient de la « propagande » au détriment d’Emmanuel Macron. Des comptes « suspectés » de défendre des positions critiques ou différentes de celles du candidat ont ainsi été censurées, le prétexte russe étant brandi pour légitimer l’opération.
Il s’agit, à ce stade, de la seule interférence avérée dans le processus électoral français et il n’émane pas de la Russie mais bien de l’entreprise américaine. Une politique qui a par obligation été menée en étroite concertation avec le gouvernement français et la présidence Hollande mais aussi, c’est l’évidence, avec le candidat Macron.

10 ans ferme pour le buraliste qui a osé se défendre, pendant qu’on libère les vrais criminels

 De Dr Thierry Michaud-Nérard, Pédopsychiatre
 . Société
 12 décembre 2016

La criminologie critique propose une analyse « radicale et consciente » des dérives judiciaires de l’État-PS. La nature illusoire de la délinquance a été souvent soulignée. Elle repose sur le fait qu’un comportement délinquant qui affecte des personnes réelles prend le caractère d’une abstraction et d’une « objectivité illusoire » par un système de préjugés pseudo-scientifiques clos et rationnels, et en apparence rigoureux.

L’euphémisation de la délinquance par l’abstraction dissimule toute trace de sa réalité fondamentale.
C’est pourquoi la réalité de l’acte délinquant ou criminel entre dans le domaine de l’abstraction et de la mystification. Cette problématique de l’abstraction pseudo-scientifique de la délinquance est devenue centrale pour la théorie socialo-criminologique moderne de l’excuse. Les conséquences sont « l’abandon de la rigueur méthodologique » qui a résulté des conceptions criminologiques vulgaires de l’État-Providence à la mode.
C’est pourquoi les analyses de la criminologie critique attirent l’attention sur la plupart des problèmes fondamentaux qui résultent du « caractère fétichiste illusoire de la délinquance » traitée sous la forme habituelle de l’abstraction irrationnelle. Il s’agit de lui donner une sorte de masque pseudo-scientifique et une apparence d’objectivité. « Transformer le comportement délinquant en abstraction » crée un problème de compréhension qui ne permet pas de voir la réalité à cause des « problèmes idéologiques qui pourrissent la criminologie« . Et ils sont la cause de son déclin depuis les années 1950, malgré ses manifestations académiques résiduelles.
Avant que le problème spécifique de l’abstraction criminelle puisse être traité pour lui-même, il faut voir clairement que « le problème idéologique du fétichisme de la délinquance est un problème spécifique de notre époque« . Elle a développé la mystification de la criminologie moderne de l’excuse contre le monde réel.
Les comportements délinquants, et leur traduction en abstractions correspondantes, subjectives et soi-disant objectives, existent depuis que les activistes-idéologues compassionnels sont à la manœuvre de l’État-Providence. C’est la promotion de la société de l’excuse et l’encouragement favorable aux délinquants.
Pour les tenants de la criminologie critique, il s’agit de savoir dans quelle mesure les comportements délinquants, et leurs résultats moraux et matériels destructeurs des équilibres précaires du vivre ensemble en société, sont capables d’influencer gravement la vie des gens qui sont sans défense dans les quartiers.
La question de l’accroissement habituel des comportements délinquants, comme la forme dominante des troubles illégaux dans une société de non-droit, ne laisse pas de « questionner la société de l’excuse« , en suivant les habitudes de pensée et surtout les préjugés bienveillants des zélateurs de l’État-Providence.
L’attitude socialo-compassionnelle des élus irresponsables a justifié tous les abus de la « politique de l’excuse » sous l’influence de la forme criminologique dominante, comme « un mal et une solidarité nécessaire » sans réponse pénale possible et transformée en conséquence en simple question psycho-sociale subalterne.
Mathieu Delahousse sur L’Obs : « Adolescent tué par le buraliste de Lavaur : « Un châtiment décidé à l‘avance ». Luc Fournié a été jugé pour avoir tué d’un coup de fusil un adolescent de 17 ans qui tentait de cambrioler son bar-tabac. La cour d’assises de Haute-Garonne a condamné le buraliste à dix ans de prison.
Les motivations du verdict, que « l’Obs » publie, « entendent montrer les limites de la légitime défense« .
« Le « cafetier de Lavaur », Luc Fournié, a été condamné pour avoir tué en 2009 un jeune de 17 ans venu le cambrioler en compagnie d’un autre adolescent. Illustration du débat sur les conditions de la légitime défense aux yeux de la loi, le parquet général avait requis l’acquittement lors du premier procès. Mais il avait changé de position pour ce second procès en requérant à Toulouse une condamnation à une peine de cinq ans de prison, éventuellement assortis de sursis, l’avocat général excluant la légitime défense.
« L’affaire a réveillé les polémiques sur l’autodéfense et a provoqué une libération de la parole sur les armes. La motivation du verdict relève que l’accusé avait bénéficié d’une présomption de légitime défense en raison du cambriolage. (Mais) les circonstances, qui ont « démontré une totale disproportion » dans la décision du commerçant d’utiliser son fusil et de leur tirer dessus, imposent d’écarter la légitime défense… Il s’agissait d’une confrontation armée avec les cambrioleurs » pour leur « appliquer un châtiment décidé à l‘avance« . »
Maîtres Cohen et Maisonneuve ont plaidé pour la partie civile contre le droit de se défendre : « Est-ce qu‘il avait droit de pratiquer l‘autodéfense ? Non. Ce n‘est ni une liberté, ni même une licence, c‘est un crime« .
Comprenez : En France socialo-communiste, la victime des cambriolages n’a ni le droit ni le devoir de se défendre pour protéger sa famille et ses biens. Le droit objectif de « défendre sa propriété » est transformé arbitrairement et frauduleusement en un soi-disant « droit de pratiquer l’autodéfense ». Même si les autorités de la république socialiste ont renoncé à la justice et à la protection de l’ordre public, des biens et des personnes.
Lu dans la presse : « L’injustice des bons sentiments de gauche : Deux mineurs remis en liberté après 224 vols à la roulotte. Et ils vont s’étonner que les Français en arrivent à se faire justice eux-mêmes, la justice « travaillant pour les délinquants »… « Deux mineurs de 17 ans ont été interpellés à deux reprises pour des vols à la roulotte et de dégradations de voiture. Au total, ils auraient commis 224 délits en à peine un mois et demi. Avant d‘être remis en liberté. Au total, 224 plaintes sont déposées pour des faits allant du 3 octobre au 13 novembre. Les deux mineurs sont alors interpellés une seconde fois. Après avoir reconnu leur participation aux 224 faits, ils sont présentés à la justice. Mis en examen, ils sont à nouveau relâchés et placés sous contrôle judiciaire. « À eux deux, ils détiennent environ 20% de l’activité de vols à la roulotte sur une année dans la ville. On est vraiment entre le vandalisme et le vol d’objets à l’intérieur des véhicules », explique une source policière.
La différence entre une société de droit, où la justice exerce une influence décisive pour la protection des citoyens dans toutes les manifestations de la vie en société, et une société de non-droit, où la justice n’a que des « ambitions partisanes contre la discrimination« , est une justification de l’ensemble des phénomènes délinquants. Les objectifs de la justice partisane font qu’elle prend, conformément à cette visée idéologique, des décisions partiales dépourvues d’objectivité, qualitativement différentes de la vérité criminologique.
La justice idéologique est la forme partisane épisodique qui dégrade la confiance des citoyens dans la justice. La justice idéologique souligne fortement ce caractère socialiste partisan, de forme anti-naturelle.
Le processus judiciaire socialiste représente la transformation partisane des valeurs de la justice.
La déformation socialiste partisane du judiciaire est un processus irresponsable qui milite en faveur des délinquants, plutôt que de protéger les citoyens honnêtes, les familles et la population qui travaille. C’est pourquoi cette justice idéologique, dans sa forme socialiste partisane, est vouée à un déclin irrémédiable.
La justice idéologique partisane pourrait condamner le délit d’entrave à la vérité socialiste ! En 2017, l’Assemblée nationale socialiste partisane pourrait examiner un texte qui élargit le délit d’entrave à la vérité de la propagande socialiste. On comprend que la propagande mensongère de la république socialiste en faveur de l’impunité des délinquants continue de déchaîner les passions. Le débat sur la censure souhaitée des sites de réinformation est un mensonge qui a conduit les députés socialistes à nuire à la liberté démocratique du droit à la réinformation.  Elle élargit la censure aux supports numériques qui se retournera tout naturellement contre les « sites de propagande socialo-communiste » après l’alternance et l’élection de la droite nationale !
La tyrannie idéologique de l’impunité des délinquants doit soumettre le peuple à la violence criminelle. La tyrannie idéologique de la censure socialiste, qui doit soumettre la population et les familles à la violence politique, relève du bon sens partisan, comme une avancée à propos du délit d’entrave à la propagande socialo-communiste de « l’IVG pour tous » par la ministre des Familles (homosexuelles)… Laurence Rossignol.
Question : Mais en quoi consiste ce délit d’entrave à la vérité socialiste ? Réponse : Toute personne qui tentera d’entraver la propagande de la vérité socialiste officielle et la tyrannie idéologique de l’État-PS.