mercredi 30 août 2017

Bruno Roger-Petit : les pires casseroles du conseiller de Macron

dimanche 27 août 2017

La France expulse trois islamistes radicaux vers le Maroc

Terrorisme. Trois individus de nationalité marocaine qui vivaient Trappes ont été expulsés vers le Maroc en raison de leur appartenance à la mouvance islamiste radicale.

Trois hommes âgés de 37 à 41 ans, de nationalité marocaine, ont été expulsés de la France vers le Maroc en raison de leurs liens avec la mouvance islamiste radicale, révèle BFM TV. Ils habitaient à Trappes (Yvelines), une ville connue pour son nombre d’administrés – une cinquantaine – partis faire le djihad en Syrie. Deux des trois individus font partie d’une fratrie de six frères connue des services de renseignement : un de leurs frères est le détenu de la prison d’Osny qui avait agressé deux surveillants en septembre 2016. Un acte qui avait été qualifié “d’attaque djihadiste élaborée et concertée”. Il avait frappé sa victime avec “une lame de 25 cm très fine et très aiguisée qui a transpercé de part en part la gorge du surveillant à 2 mm de la carotide puis est passée à quelques millimètres du poumon”. D’après le Figaro qui cite des personnels pénitentiaires, le détenu “aurait badigeonné l’une des portes de cellules du sang du surveillant et aurait levé les mains afin de prier”.
Deux autres de leurs frères se trouvent actuellement en zone irako-syrienne vraisemblablement dans les rangs de l’État islamique. Un autre a été arrêté en mars 2015 en Turquie alors qu’il avait l’intention de rejoindre la Syrie. Ces trois nouveaux expulsés portent à 51 le nombre d’expulsions exécutées depuis le début de l’état d’urgence mis en place en France en novembre 2015.

France-Pologne: Varsovie ne décolère pas contre les propos d'Emmanuel Macron

mediaAprès la réponse sèche de la Première ministre Beata Szydlo (photo) à Emmanuel Macron, le chef de la diplomatie polonaise convoque en urgence le chargé d'affaires français à Varsovie.REUTERS/Vincent Kessler
En Pologne, la tension ne retombe pas après les propos tenus par Emmanuel Macron en Bulgarie hier, vendredi 25 août. Le président français a déclaré publiquement que la Pologne se met elle-même en marge de l'Europe sur de nombreuses questions et qu'elle n'est en rien ce qui définit le cap de l'Europe, ni celle d'aujourd'hui, ni celle de demain. Après la réponse toute aussi sèche de la Première ministre Beata Szydlo, le chef de la diplomatie polonaise convoque en urgence le chargé d'affaires français à Varsovie. Et toute l'affaire fait beaucoup de bruit dans la presse polonaise.
Avec notre correspondant à Varsovie, Damien Simonart
« Qu'est-il arrivé à la France pour qu'elle élise un président aussi follement irresponsable », s'interroge le site internet politique wPolityce.pl. Son rédacteur en chef estime que « depuis la Seconde Guerre mondiale, personne n'a parlé de la Pologne en termes aussi négligents et méprisants ». Selon lui, dire que la Pologne ne définit en rien ni l'Europe d'aujourd'hui, ni celle de demain, et lui interdire de penser par elle-même, cela rappelle les propos du pacte germano-soviétique de 1939.
Pour la Gazeta Wyborcza, principal journal d'opposition du pays, Emmanuel Macron a « présenté la facture » au gouvernement polonais pour tous les abus commis depuis son arrivée au pouvoir. Le journal estime que le président français « a définitivement brisé l'unité du groupe de Visegrad en négociant un accord avec la République tchèque et la Slovaquie sur les travailleurs détachés dans le dos de la Pologne. »
Alors que les critiques d'Emmanuel Macron font l'ouverture de tous les journaux télévisés nationaux, la télévision publique polonaise, relais de la réthorique gouvernementale, ne les a même pas mentionnées dans ses titres. Pour TVP, Emmanuel Macron tente désespéremment d'enrayer sa chute de popularité en France en s'attaquant aux travailleurs polonais.

La France débloque un prêt de 430 millions d'euros à l'Irak pour soutenir ses réformes

La France accordera un prêt de 430 millions d'euros à l'Irak cette année pour soutenir sa réforme financière et ses efforts dans la lutte contre le djihadisme, a annoncé Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, samedi.

Jean-<Yves Le Drian annonce un prêt à l'Irak
Il s'agit d'un prêt de soutien budgétaire pour encourager des réformes de fond et l'assainissement financier du pays.
STRINGER / AFP
La France va accorder un prêt de 430 millions d'euros en 2017 à l'Irak dont le budget est fortement grevé par la lutte contre les djihadistes et la chute des cours du pétrole, a annoncé samedi le ministère français des Affaires étrangères. Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a indiqué au Premier ministre irakien Haider al-Abadi lors d'un entretien à la mi-journée à Bagdad que les fonds seraient débloqués avant la fin de l'année, a-t-on précisé de même source.
"La France a été présente dès le début des combats contre Daech", l'acronyme désignant en arabe le groupe Etat islamique(EI), "elle sera aussi présente dans la phase de paix qui s'ouvre désormais", a souligné Jean-Yves Le Drian lors d'un déplacement conjoint avec la ministre française des Armées, Florence Parly, en Irak. Au cours de cette visite, il a en outre remis à Haider al-Abadi une invitation du président français Emmanuel Macron à venir en France.
Il s'agit d'un prêt de soutien budgétaire pour encourager des réformes de fond et l'assainissement financier du pays. Ce prêt impose, comme ceux de la Banque mondiale, l'amélioration de la gestion des finances publiques et de la gouvernance des entreprises publiques ainsi qu'une plus grande efficacité énergétique. L'EI a perdu plus de 70% des territoires irakiens qu'il avait conquis en 2014, notamment la cité emblématique de Mossoul, deuxième ville du pays.

Effort important

Samedi, les forces irakiennes, appuyées par les frappes aériennes et tirs d'artillerie de la coalition internationale, ont annoncé avoir repris le contrôle du centre de Tal Afar, l'un des derniers bastions de l'EI dans le pays. D'autres pays ont déjà accordé des prêts de soutien budgétaire ou d'investissement à l'Irak, comme l'Allemagne (500 millions d'euros). L'enveloppe de 430 millions d'euros représente toutefois un effort important pour la France au regard de ses contraintes budgétaires.
Emmanuel Macron, élu en mai, a notamment décidé de réduire de 850 millions d'euros les crédits destinés à l'achat d'équipements militaires en 2017. La facture de la reconstruction irakienne est estimée entre 700 et 1.000 milliards de dollars après de longs et violents combats pour la reconquête de bastions jihadistes comme Mossoul. Dans un premier temps, les villes reconquises doivent être déminées et les services de base (eau, santé, etc...) rétablis, afin de permettre le retour des populations déplacées.
L'Irak compte 3,3 millions de déplacés sur un total de 39 millions d'habitants. Au total, 11 millions de personnes ont besoin d'une assistance humanitaire, selon les Nations Unies. Une conférence des donateurs est prévue à la fin de l'année au Koweït. L'Irak sollicite aussi l'aide du Fonds monétaire international (FMI). Le prêt français, d'une durée de 17 ans, offre un taux plus favorable que les conditions du marché (6,75%), a-t-on indiqué de source diplomatique française sans plus de précisions.
(avec AFP)

Marseille : attaques au couteau sur des passants en centre-ville

Un déséquilibré s'en est pris à plusieurs personnes dans la cité phocéenne. L'homme a été maîtrisé par la police municipale et conduit à l'hôpital.

Publié le  | Le Point.fr
Vue de la Canebière marseillaise, où un homme s&#039;en est pris à un passant avec un couteau, samedi matin (photo d&#039;illustration).
Vue de la Canebière marseillaise, où un homme s'en est pris à un passant avec un couteau, samedi matin (photo d'illustration). © ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP
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samedi 26 août 2017

Marseille : attaques au couteau sur des passants en centre-ville

Un déséquilibré s'en est pris à plusieurs personnes dans la cité phocéenne. L'homme a été maîtrisé par la police municipale et conduit à l'hôpital.

Publié le  | Le Point.fr
Vers 7 heures samedi matin, un homme a attaqué au couteau plusieurs personnes dans le centre-ville de Marseille. Il s'agirait d'un individu qui relève de la psychiatrie, selon les premiers éléments. Benoît L. a fait un blessé rue Francis-Davso, un sur la Canebière et un autre place Jean-Jaurès. Il a été appréhendé par la police municipale au moyen d'un pistolet à impulsion électrique, puis transporté à l'hôpital de la Timone.
Cette dernière est intervenue pour interpeller l'individu qui venait d'agresser à l'arme blanche un homme âgé de 55 ans, blessé au niveau de l'arrière de l'oreille et de la tête. Il a été transporté à l'hôpital de la Timone. Deux autres victimes se sont également manifestées, indépendamment l'une de l'autre, déclarant avoir été agressées au couteau, l'une à la carotide et l'autre à l'omoplate.
INFO LCI - Un homme a été passé à tabac jeudi soir après avoir tenté d'empêcher des individus de mettre le feu à des véhicules à Strasbourg (Bas-Rhin). Son pronostic vital est engagé.

Il voulait empêcher des individus de commettre un délit et s'est retrouvé à l'hôpital. Jeudi soir, vers 21h15, rue de Brantome à Strasbourg, dans le quartier difficile du Neuhof, deux riverains ont tenté de stopper des jeunes qui s'apprêtaient à mettre le feu à des véhicules.  Ils ont été roués de coups avec des battes en fer par plusieurs jeunes individus.

Les véhicules ont quand même été incendiés. Un des deux habitants du quartier qui a tenté de s’interposer est actuellement entre la vie et la mort.  Son pronostic vital est engagé.
Les agresseurs  ont réussi à prendre la fuite. Ce vendredi, aucun d'entre eux n'avait été interpellé. Les investigations se poursuivent. 
Qui est Beata Szydlo, la première ministre polonaise qui défie Macron
PORTRAIT - Élue à la tête d'un gouvernement ultraconservateur en 2015, cette femme de 54 ans a mis en place des mesures controversées en Pologne, provoquant la colère de Bruxelles. Depuis sa nomination, elle n'a de cesse de critiquer «l'ancienne Europe» et sa position sur les réfugiés.
Le nom de Beata Szydlo n'est pas parmi les plus connus des dirigeants européens. Élue à la tête du gouvernement polonais en novembre 2015, cette ultraconservatrice a sèchement répondu, ce vendredi, aux accusations d'Emmanuel Macron qui reprochait à Varsovie de se mettre «en marge» de l'Europe sur «de nombreux sujets», jugeant ces déclarations «arrogantes». Mais qui est cette femme de 54 ans adeptes des déclarations polémiques?

● Une ascension dans l'ombre de Jaroslaw Kaczynski

Fille de mineur, diplômée en ethnographie de l'université Jagellonne de Cracovie, Beata Szydlo s'est lancée en politique en se faisant élire maire, en 1998, de la petite ville de Brzeszcze, dans le sud de la Pologne. Sept ans plus tard, en 2005, elle se fait élire députée sous les couleurs de Droit et justice (PiS), un parti ultraconservateur et eurosceptique. Au Parlement, l'élue défend les positions de sa formation politique , proches de celles de l'épiscopat, sur des questions telles que l'avortement, la fécondation in vitro et la Convention du Conseil de l'Europe sur la lutte contre la violence à l'égard des femmes.
Pourtant, malgré un parcours linéaire, Beata Szydlo ne s'est fait un nom que récemment en Pologne lors de la campagne qui a permis à Andrzej Duda, membre du PiS, d'accéder à la présidence en 2015. La même année, elle est désignée par son mentor, le controversé Jaroslaw Kaczynski - premier ministre de 2006 à 2007 - pour diriger la campagne législative du PiS. Finalement, son parti remporte largement ces élections et elle est nommée première ministre le 9 novembre 2015 par Andrzej Duda. «Je sais que l'on me traite d'ennuyeuse et de quelconque, mais je préfère travailler dur et dans l'ombre que de construire ma carrière avec des feux d'artifice», dit-elle pour contrer ceux qui critiquent son manque de charisme.

● Une dirigeante ultraconservatrice

Beata Szydlo, mère de deux enfants, n'a eu de cesse, durant sa vie politique, de défendre les valeurs familiales et s'est attachée à se donner l'image d'une femme proche du peuple et sans fard. Pour se hisser dans le fauteuil de première ministre, elle a ainsi largement profité des voix d'une frange de la population touchée par le chômage et qui ne profite pas du miracle économique polonais, ni de ses taux de croissance insolents (+ 2,8% en 2016).
Un des thèmes centraux de sa campagne a été la question migratoire, qui divise les Polonais. Elle a ainsi critiqué la proposition de l'Union européenne, lancée en 2015, de répartir les réfugiés selon les pays. Une solution qu'elle juge «mauvaise» lors d'un débat télévisé avec sa prédecesseure, Ewa Kopacz. «Aujourd'hui, les Polonais se soucient davantage de leur sécurité», avait-elle ajouté. En 2016, après les attentats de Bruxelles, elle annoncera que son pays n'accueillera pas de migrants sur son sol, certains des membres du gouvernement assimilant clairement les réfugiés musulmans à de potentiels terroristes, dans le cadre du programme de répartition de l'Union européenne. Sa prédecesseure entendait en accueillir près de 7000.

● Une adepte des offensives verbales

Une fois au pouvoir, Beata Szydlo mettra en pratique les idées du parti Droit et justice, toujours dirigé par son mentor Jaroslaw Kaczynski. Elle prendra ainsi des réformes controversées sur les médias publics qui sont désormais soumis, de fait, au gouvernement. Son gouvernement s'est également attaqué au Tribunal constitutionnel - l'équivalent du Conseil constitutionnel français - en voulant revoir son fonctionnement.
Ces deux réformes ont suscité une vive condamnation de l'Union européenne et avaient provoqué de grandes manifestations dans tout le pays avec «Liberté, égalité, démocratie» pour mot d'ordre. Le président du Parlement européen, Martin Schulz, ira jusqu'à parler de «coup d'État» en décembre 2015 après le vote de ces lois. Des propos vivement condamnés par la première ministre jugeant ces déclarations «inacceptables».
En juin dernier, Beata Szydlo avait provoqué un tollé lors d'un discours prononcé à Auschwitz lors des commémorations du 77e anniversaire du premier transport de prisonniers dans le camp de concentration et d'extermination nazi. «Dans notre époque trouble, Auschwitz est une grande leçon qu'il faut tout faire pour défendre la sécurité et la vie de ses citoyens», avait-elle déclaré. La veille, la Commission européenne avait décidé d'enclencher une procédure d'infraction contre la Pologne, la Hongrie et la République tchèque pour leur refus d'accueillir des demandeurs d'asile dans le cadre du programme de relocalisation de réfugiés décidé par Bruxelles. «De telles paroles ne devraient jamais être prononcées à cet endroit par un premier ministre», s'est indigné, sur Twitter, le président du Conseil européen et ancien premier ministre polonais, Donald Tusk.
Le dernier acte de provocation de la première ministre concerne les propos d'Emmanuel Macron qui a reproché, ce vendredi, à Varsovie de se mettre «en marge» de l'Europe sur «de nombreux sujets». «Peut-être, ses déclarations arrogantes sont-elles dues à son manque d'expérience et de pratique politique, ce que j'observe avec compréhension, mais j'attends qu'il rattrape rapidement ces lacunes et qu'il soit à l'avenir plus réservé», a déclaré Beata Szydlo au site wpolityce.pl. «Je conseille à M. le président qu'il s'occupe des affaires de son pays, il réussira alors peut-être à avoir les mêmes résultats économiques et le même niveau de sécurité de ses citoyens que ceux garantis par la Pologne», a-t-elle encore lancé. Le message est clair.
22 tombes chrétiennes profanées en Isère, aucune réaction du ministre de l’Intérieur

Quand est-ce que cela s’arrêtera ? Ainsi tous les deux jours un cimetière catholique est profané en France, dans notre pays, pas en Algérie, en Syrie, en Irak, par l’Etat Islamique, Al Qaida ou que sais-je. Non en France dans le pays considéré autrefois comme la « fille aînée de l’Eglise ». Pourtant cela n’émeut personne.
Je ne veux pas rentrer dans la sempiternelle discussion si cela avait été un cimetière juif, musulman, protestant. On ne profane pas un cimetière quel qu’il soit. Seulement force est de constater que les origines religieuses de ce pays sont bannies au profit de la culture étrangère. Nos élites nous obligent de nier ce que nous sommes, de rejeter nos valeurs, d’avoir honte de ce que nous sommes. Pourtant c’est la chrétienté qui a bâti ce pays, qui l’a forgé, qui lui a donné sa gloire. Mais de cela nos gouvernants s’en fichent, voulant l’abandonner à l’autel du mondialisme.
Malgré cela n’émeut aucun média ni le ministère de l’Intérieur, pour eux ce n’est pas grave, ce ne sont que des tombes françaises et qui plus est catholiques. Elles n’ont aucune importance, puisque n’étant pas de cette nouvelle France que nos élites mondialisées veulent promouvoir. Donc on brûle, on profane, on casse, on brise notre culture, nos monuments, nos signes religieux, nos ancêtres, notre passé dans une totale indifférence. Jusqu’au jour où le peuple de France s’éteindra de lui-même dans une totale indifférence lui aussi.