mardi 28 mars 2017

Bienvenue Place Beauvau

Scandale d'Etat

François Danjou se fâche!!!

Même si la nébuleuse médiatique adepte des analyses occultant la plus grande partie de l’image fait semblant de ne rien voir, nous vivons en effet un scandale d’état de grande ampleur dont les secousses se répercuteront très au-delà des élections présidentielles.

Bruno Retailleau, Valérie Pécresse, Nathalie Kosciusko-Morizet, Christian Jacob et Luc Chatel ont signé un document adressé à la présidente du Parquet national Financier et au procureur de Paris publié par le Figaro établissant la corrélation entre des passages du livre « Bienvenue Place Beauvau » et les délits qualifiés avec en référence les articles du code pénal.

Ayant choisi la même stratégie de défense que les médias consistant à ignorer les présomptions, pour continuer à se concentrer sur le harcèlement moralisateur infligé à François Fillon, l’exécutif et le ministre de la justice qui  répètent que la justice est indépendante, réfutent en bloc ces accusations. 

Pour autant la simple réfutation pourrait ne pas suffire face à l’avalanche des soupçons énumérés par le livre dans un contexte où l’alerte lancée par Les Républicains s’appuie elle-même sur l’article 40 du code de procédure pénale stipulant que « Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit est tenu d'en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs. ».

Enfin, s’il est vrai que « Le procureur de la République reçoit les plaintes et les dénonciations et apprécie la suite à leur donner conformément aux dispositions de l'article 40-1. », il est légitime de se demander combien de temps ce dernier pourrait continuer à faire l’autruche face à un faisceau d’allégations dont il faut rappeler qu’elles ne sont pas mises en avant "de manière précipitée et opportuniste par François Fillon parce qu’il se sent acculé à la défaite" comme le chante la musique médiatique ambiante, mais par une longue et minutieuse enquête de journalistes du Canard, journal dont le moins qu’on puisse dire est qu’il ne fait pas partie des publications ayant un a priori favorable à François Fillon.
François Danjou

Bienvenue Place Beauvau


Liste envoyée par Bruno Retailleau, Valérie Pécresse et Luc Chatel à Eliane Houlette, chef du Parquet national Financier et François Molins, procureur de Paris, pour dénoncer des infractions supposément vélées par le livre Bienvenue Place Beauvau.

Page
Passage
Qualification pénale




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Mais laddition dindices troubles et de témoignages étonnants interroge. Plusieurs observateurs bien placés dans lappareil policier nous ont ainsi décrit par le menu lexistence dune structure clandestine, aux ramifications complexes, et dont le rayon daction ne se serait pas cantonné au seul renseignement territorial.



· Association de malfaiteur (article 450-1 du Code
pénal)






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Yann Jounot. Ce préfet socialiste, spécialiste du renseignement, exerçait précédemment ses talents à la tête des Hauts-de- Seine, le berceau de la Sarkozie, une place ô combien stratégique permettant de surveiller la droite. Afin dallumer la mèche dune affaire politico-financière, il suffit que Tracfin pêche au bon endroit, remonte dans ses filets une infraction, et la transmette officiellement à la justice. Ou officieusement à un service enquêteur qui se chargera de mener « une enquête dinitiative » avant quun magistrat ne la reprenne à son compte.





· Corruption et trafic d'influence (article 432-11
du Code pénal)







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Il ny a plus d« affaires signalées », ces dossiers que le pouvoir exécutif surveille de près et sur lesquels il intervient autant que de besoin, par le biais d« instructions individuelles » adressées aux magistrats. « En fait, les choses se font plus subtilement,  par exemple, sur lopportuni douvrir une information judiciaire, des consignes sont données... mais oralement », nous précise un magistrat. Chaque fois, ce sont les mêmes juges d’instruction qui sont désignés pour les affaires qui intéressent le château. Ils sont moins de cinq, dont on retrouve le nom dans tous les dossiers qui concernent Sarkozy. Des habitués de la méthode des poupées russes.






· Corruption des autorités judiciaires (article 434-9
du Code pénal)





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Mais pour les besoins de son enquête, la juge a fait géolocaliser pendant un an les deux portables de lex-président de la République et a pu cupérer ses « fadettes » : les factures détaillées fournies par les opérateurs, le listing de tous ses appels entrant et sortant. Maladresse ayant alimenté la théorie dun complot : la juge est faite chevalier de la gion dhonneur en avril 2014.


· Corruption des autorités judiciaires (article 434-9
du Code pénal)
· Trafic d'influence (article
432-11 du Code pénal)
















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« Sarkozy, je le surveille, je sais tout ce quil fait », fanfaronne le président devant dix-neuf députés socialistes quil reçoit, le 17 février 2014, à lÉlysée. « Hollande a toujours voulu garder un œil sur ses ennemis et même sur ses alliés de circonstance qui pourraient devenir ses adversaires », prévient en écho un éléphant socialiste qui a pratiq à ses dépens lancien premier secrétaire du PS.


· Atteinte à la vie privée (article 226-1 du Code
pénal)
· Atteinte au secret des correspondances par une
personne exerçant une fonction publique (article 432-9 du Code pénal)
· Atteinte aux systèmes de traitement automatisé de
données (article 323-1 du Code pénal)
· Collecte frauduleuse de
données à caractère
personnel (article 226-18 du Code pénal)
· Divulgation intentionnelle
de données
confidentielles (article 226-22 du Code pénal)












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Celui qui nétait pas encore ministre de lintérieur avait sans doute encore à apprendre, du moins si lon en croit un vieux routard de la PJ : « Quand on branche une personnalité, on sait que les infos récoltées ne partent pas toujours uniquement au bureau du juge. elles peuvent aussi nourrir des blancs. On sait que notre hiérarchie va faire remonter ces informations en haut lieu. cest une pratique qui a toujours exis... »

· Atteinte à la vie privée (article 226-1 du Code
pénal)
· Atteinte au secret des correspondances par une
personne exerçant une fonction publique (article 432-9 du Code pénal)
· Atteinte aux systèmes de traitement automatisé de
données (article 323-1 du Code pénal)
· Collecte frauduleuse de données à caractère
personnel (article 226-18 du Code pénal)
· Divulgation intentionnelle
de données
confidentielles (article 226-22 du Code pénal)







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Epouse de Manuel Valls, Anne Gravoin, est épinglée dans LObs. Un article décrit les conditions de financement de lorchestre de la jeune femme par un curieux attelage : un mystérieux homme daffaires algérien représentant en France un conglomérat koweïtien, un marchand darmes sud-africain, qui préside le plus grand groupe darmement du continent, et lhomme de confiance du président congolais Denis Sassou- Nguesso, un ancien de la Françafrique décoré en catimini de la légion dhonneur par Manuel Valls. Dans les couloirs de Matignon, on fait remarquer aux curieux que cette enquête à
charge a été conduite par une socié dintelligence économique proche de lÉlysée, qui travaille en sous-main avec la DGSE...







· Trafic d'influence (article 432-11 du Code pénal)












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Lorsque la troupe de communicants ne suffit pas, une armée de flics fait mouvement. « Sous Sarkozy, notre patron, Bernard Squarcini, avait déjà linfo sur le compte de Cahuzac au printemps 2012 », nous assure un officier alors en poste à la Direction centrale du renseignement intérieur. Cest ce même service qui, deux jours après les révélations de Mediapart sur cette affaire, authentifie lenregistrement de Jérôme Cahuzac. Une note blanche est établie, enrichie des informations de la Direction centrale de la PJ qui dispose dun bon indic dans le milieu bancaire suisse. elle serait parvenue sur le bureau de Valls. Pourtant, le ministère de lintérieur, dans un communiqué tricoté par les petites mains de Fouks, assure : « En aucun cas il ny a eu denquête parallèle, ni avant ni pendant celle menée depuis le 8 janvier 2013 sous la direction du procureur de la République de paris. »




· Non dénonciation de crime ou de délit (article
40 du Code de procédure pénale)
· Abus d'autorité (article
432-1 du Code pénal)
· Complici de fraude fiscale (article 1741 du
Code général des impôts)













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Privé de ses réseaux police, Manuel Valls qui se voyait déjà marcher dans les pas de Clemenceau, son modèle historique, nest plus quun tigre de papier. La source de renseignements dont il profitait sest asséchée. Il a bien gardé comme premier ministre un droit de regard sur les cinq mille écoutes administratives de sécurité alisées chaque année. Elles lui permettent de savoir qui est mis sur écoute, par quel service et pour quel motif. Mais il sait bien, depuis son passage à la place Beauvau, que les informations les plus sensibles ne passent pas par ce canal trop contrôlé.


· Atteinte à la vie privée (article 226-1 du Code
pénal)
· Atteinte au secret des correspondances par une
personne exerçant une fonction publique (article 432-9 du Code pénal)
· Atteinte aux systèmes de
traitement automatisé de
données (article 323-1 du Code pénal)
· Collecte frauduleuse de
données à caractère
personnel (article 226-18 du Code pénal)
· Divulgation intentionnelle
de données
confidentielles (article 226-22 du Code pénal)



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« Tant que Laurent Fabius était utile à Hollande au Quai dOrsay, les dossiers judiciaires du fils ont étrangement mijo à feux doux, puis quand il a é sur le départ après avoir bouclé la COP21 tout sest accéléré », analyse un flic de la PJ.

· Corruption des autorités judiciaires (article 434-9
du Code pénal)
· Abus d'autorité (article 432-1 du Code pénal)
















108







« LIGPN est assurément un outil politique qui renseigne le ministre de lintérieur, explique un commissaire blanchi sous le harnais de la PJ. Son travail consiste, par exemple, à renseigner la hiérarchie sur les relations journalistiques dun policier. » Lorsquen 2006, Place Beauvau, dénonce des tortures commises sur des islamistes gardés à vue après les attentats de 1995, lIGPN est aussitôt chargée dune « enquête
administrative ». Les bœuf-carottes auditionnent cent cinquante policiers, nhésitent pas à faire leurs fadettes. Lobjectif nest pas
alors de vérifier la véracité des révélations, mais de « faire tomber » les sources policières des journalistes


· Atteinte à la vie privée (article 226-1 du Code
pénal)
· Atteinte au secret des correspondances par une
personne exerçant une fonction publique (article 432-9 du Code pénal)
· Atteinte aux systèmes de traitement automatisé de
données (article 323-1 du Code nal)
· Collecte frauduleuse de
données à caractère
personnel (article 226-18 du Code pénal)
· Divulgation intentionnelle
de données
confidentielles (article 226-22 du Code pénal)











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Sy ajoutent les « notes confidentielles », ces renseignements sensibles anonymes quon appelle encore les « blancs ». la DSPAP en est grande pourvoyeuse. lorsque, par exemple, le directeur de la rédaction dun journal est contrôlé sur son scooter après une soirée arrosée et brièvement placé en garde à vue, linfo remonte immédiatement au PP, ainsi que le nom de sa passagère. Un renseignement utile pour lexécutif, qui pourra au moment opportun, sur une simple allusion, désarçonner le patron de presse.

· Atteinte à la vie privée (article 226-1 du Code
pénal)
· Collecte frauduleuse de données à caractère
personnel (article 226-18 du Code pénal)
· Divulgation intentionnelle de données
confidentielles (article 226-22 du Code pénal)
· Violation du secret
professionnel (article 226-
13 du Code pénal)
· Violation du secret de l'enquête (article 11 du
Code de procédure pénale)














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Une fois triées par la hiérarchie de la préfecture de police, nombre de notes sont adressées par motard quotidiennement à lÉlysée. François Hollande a été ainsi informé, presque en temps réel, quun conseiller de Sarkozy avait porté plainte dans un commissariat des beaux quartiers de paris pour une sordide affaire de mœurs. la main sur le cœur, Jacques Meric, patron de la DSPAP, le pète à qui veut lentendre : « Je ne fais pas remonter les notes sur la vie privée... »

· Atteinte à la vie privée (article 226-1 du Code
pénal)
· Collecte frauduleuse de données à caractère
personnel (article 226-18 du Code pénal)
· Divulgation intentionnelle de données
confidentielles (article 226-22 du Code pénal)
· Violation du secret professionnel (article 226-
13 du Code pénal)
· Violation du secret de l'enquête (article 11 du
Code de procédure pénale)











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Soudain, au milieu de notre conversation, le téléphone de Jacques Meric sonne. au bout du fil, lun de ses adjoints lavertit que le fils de Valérie Pécresse, la psidente LR de la gion Île- de-France, vient de se faire arrêter dans le 15e arrondissement de paris, avec quatre grammes de cannabis sur lui. À peine a-t-il raccroché que le patron de la DSPAP en informe directement le préfet de police. Quarante minutes plus tard, alors que nous venons de prendre congé du policier, cest à notre tour de recevoir un SMS. Un des collaborateurs de Claude Bartolone, le président de lassemblée nationale, est en train de faire le tour de ses contacts journalistes pour les mettre au courant de linterpellation, avec force détails. Fait rarissime pour une aussi petite quantité de drogue, le jeune majeur interpellé a été placé en garde à vue. le renseignement aura mis moins dune heure à être exploi politiquement. Il faut dire que la rivale victorieuse  de Bartolone a fait de la lutte contre la drogue un de ses thèmes de campagne. Une fuite qui na pas dû, non plus, déplaire à Matignon. Manuel Valls, qui voulait verrouiller à son profit la région, avait en effet mouillé sa chemise pour Bartolone.


· Atteinte à la vie privée (article 226-1 du Code
pénal)
· Collecte frauduleuse de données à caractère
personnel (article 226-18 du Code pénal)
· Divulgation intentionnelle
de données
confidentielles (article 226-22 du Code pénal)
· Violation du secret
professionnel (article 226-
13 du Code pénal)
· Violation du secret de
l'enquête (article 11 du
Code de procédure pénale)




















156-
157

Le Monde publie un article qui raconte par le menu lexistence









· Violation du secret de l'enquête et de
l'instruction (article 11 du Code de procédure pénale)
· Violation du secret professionnel (article 226-
13 du Code pénal)
· Abus d'autorité (article 432-1 du Code pénal)
· Révélation d'information d'une enquête aux
auteurs ou complices de l'infraction (article 434-7-2 du Code pénal)
dune enquête sur Tomi mais aussi les liens entre ce dernier et
IBK. « Lorsque est sorti le papier, se souvient Bernard Petit, jai
compris que je ny arriverais pas, que quelque chose me
dépassait, quil y avait une raison dÉtat... une semaine avant,
les deux journalistes étaient venus me voir, ils connaissaient le
contenu de la note que javais transmise à lÉlysée. » René
Bailly partage cet avis. comme son collègue de PJ, le patron du
rens parisien remet une note circonstanciée à Manuel Valls. Cétait le 22 mars 2014 à Beauvau. Moins dune semaine plus tard, le contenu des deux notes font la une du quotidien du soir.
« Si quelquun avait voulu plomber lenquête, il naurait pas fait mieux, se désole un magistrat. Cest forcément une personne
informée et haut placée qui a filé les infos. » À peine son nom appart-il dans le journal que ceux qui étaient en affaires avec Tomi coupent tout contact. [...] Cest à lÉlysée que la fin de la partie aurait été décidée : pas touche à IBK. Dans la guerre que
mène la France contre al-Qaida au Maghreb, le Mali est une
pièce maîtresse. pour le château, il serait inconcevable quun allié aussi précieux pour les troupes françaises de lopération barkhane déployées au Sahel se fasse enquiquiner par la justice. pour les policiers comme pour les magistrats chargés de
filer Tomi, le doute nest pas permis. Les notes quils ont
adressées à Beauvau ont écho de lautre té de la rue. ce
scénario dune fuite venant de lÉlysée sest crédibilisé depuis la
publication de « Un président ne devrait pas dire ça ».... Les
deux auteurs de ce livre de confessions explosives avec
François Hollande sont les mêmes journalistes qui ont signé
dans Le Monde larticle sur Michel Tomi.







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Ce dossier judiciaire est au cœur de la guerre secrète menée tour à tour par Hollande et valls pour empoisonner la campagne du patron des LR. Cest ainsi que début novembre 2016, à quelques semaines du premier tour de la primaire de la droite, Le Monde dégaine en une trois longs articles sur « les liaisons dangereuses de la Sarkozie », avec en guest stars, Bernard Squarcini et son ami Alexandre Djouhri, qui auront é les deux fils conducteurs des juges pour prouver les injections dargent libyen.

· Violation du secret de l'enquête et de
l'instruction (article 11 du Code de procédure pénale)
· Violation du secret
professionnel (article 226-
13 du Code pénal)
· Corruption des autorités
judiciaires (article 434-9
du Code pénal)














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Cest tout à fait exact. et Valls en sait quelque chose : sa propre sœur a é narco-dépendante. Comme il est parfaitement conscient que la multiplication de saisies ne résout rien. au mieux, elle assèche le marc pendant un temps, qui reprend  de plus belle après, empruntant dautres voies, usant dautres « mules », alimentant dautres consommateurs dans dautres quartiers. « ce ne sont pas les saisies qui sont importantes, cest le démantèlement de réseaux », fait justement remarquer un magistrat spécialisé. un de ses collègues, désormais éloigné de linstruction, témoigne : « Je suis dégoûté par ce que jai vu. Douaniers et policiers nous baladent. ils travaillent avec des tontons qui eux-mêmes sont des trafiquants. Donc ils jouent de la concurrence entre mafias. Certes, ils saisissent énormément de marchandises. Mais pour pouvoir le faire, ils en laissent passer sciemment des tonnes. cest même parfois pire : certains montent eux-mêmes des opérations, destinées à satisfaire leur hiérarchie et les décideurs. les services de lÉtat sont devenus en France les plus gros trafiquants de drogue. » Stupéfiant.






· Non dénonciation de crime ou de délit (article
40 du Code de procédure pénale)
· Abus d'autorité (article 432-1 du Code pénal)
· Complici de trafic de stupéfiant (article 222-34
du Code pénal)


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