|14 juin 2017, 20h12
Bien qu’il ait jusqu’alors toujours prétendu le contraire, Laurent Zameczkowski, candidat LREM dans la 6e circonscription des Hauts-de-Seine (Neuilly, Puteaux, Courbevoie-Sud), fait l’objet d’une plainte pour «violences conjugales».
Laurent Zameczkowski pourrait bien donner du fil à retordre à la commission d’éthique d’En Marche ! Bien qu’il ait jusqu’alors toujours prétendu le contraire, le candidat LREM sur la 6e circonscription des Hauts-de-Seine (Neuilly, Puteaux, Courbevoie-Sud), fait bel et bien l’objet d’une plainte déposée le 18 avril dernier pour «violences conjugales» et «dégradations de biens privés».
Qu’il n’ait pas eu connaissance de cette plainte depuis plus d’un mois et demi n’a rien d’étonnant. La scène de violence décrite par son épouse n’avait de toute évidence pas de quoi alarmer les policiers qui l’ont enregistrée. Si tel avait été le cas, ils auraient informé le parquet qui aurait probablement ordonné une convocation immédiate, voire une garde à vue.
Du coup, vraisemblablement rangée dans la pile des plaintes à traiter, mais non urgentes, celle-ci n’a pas attiré l’attention. Pas plus que le nom de la plaignante et de son mari, inconnu jusqu’au début de la campagne. Le parquet n’en avait pas eu connaissance jusqu’à ce que Laurent Zameczkowski, déterminé à anéantir les accusations, dépose plainte à son tour pour diffamation il y a quelques jours.
Il est convoqué au commissariat ce jeudi
Enfin informé de la procédure, le parquet a ordonné la poursuite de l’enquête. Ainsi, Laurent Zameczkowski est convoqué ce jeudi au commissariat de Neuilly. Il devra s’expliquer sur les faits du 18 avril. Ce jour-là, une dispute sur fond de garde d’enfant éclate entre Laurent Zameczkowski et sa femme dans l’enceinte même du collège Pasteur où ils avaient rendez-vous avec une conseillère d’orientation.
A partir de là, les versions divergent. D’un côté, le candidat reconnaît avoir endommagé le smartphone de son épouse et admet une «une légère bousculade». De l’autre, son épouse, déjà à l’origine de plusieurs mains-courantes, évoque des «griffures» et affirme avoir eu le «poignet tordu» lors de l’altercation.
Contacté ce mercredi, Laurent Zameczkowski continue de nier les violences qui lui sont reprochées. «Oui, j’ai abîmé le téléphone portable de mon épouse mais ça s’arrête là, elle n’a pas été blessée, se défend-il. Pour tout dire, la seule personne blessée dans cette histoire, c’est moi. Je me suis ouvert la main avec l’écran du téléphone…»
Quoi qu’il en soit, les adversaires politiques de Laurent Zameczkwoski ont vite vu une aubaine dans cette triste affaire. Dès mardi, les Républicains s’en sont emparés. Par la voix de Philippe Juvin, leur président départemental, ils ont demandé à En Marche ! de retirer dès son soutien et son investiture à Laurent Zameczkowski.
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