Bruno Le Maire déclare dimanche assumer la hausse de 25% de la CSG à 8 millions de retraités
Le ministre ne craint pas les retraités…
Le ministre de l’Économie a assuré avoir « conscience de l’effort que nous demandons aux retraités »
C’est pour la bonne cause qu’ils subiront la hausse de la Contribution sociale généralisée (CSG) et sans compensation par une baisse des charges, alors que ce sera le cas pour les actifs. « Mais leur effort ne sera pas vain: il est pour ceux qui travaillent, pour financer la formation des jeunes qui n’ont pas d’emploi », a assuré B. Le Maire, invité dimanche du Grand Jury sur RTL/LCI/Le Figaro.Les retraités ont été solidaires pendant toute leur vie active et restent pourtant bénévoles dans leurs familles et dans les associations…
Le ministre de l’Économie a cherché à enfumer les retraités.
Il a rappelé que, « pour le moment ils ne le voient pas, mais nous allons supprimer leur taxe d’habitation et nous allons augmenter le minimum vieillesse ». Les classes moyennes seront donc frappées.
« Nous leur demandons un effort, mais il est moins important que ce l’on veut bien en dire », s’est également justifié Le Maire.
Près de 60% des retraités, soit 8 millions de personnes, seront touchés en 2018
Or cette hausse entraînera, selon les syndicats, une perte de 408 euros par an pour les retraités qui reçoivent 2.000 euros mensuels. La mesure, détaillée mercredi lors de la présentation du budget, doit servir à compenser la suppression des cotisations salariales chômage et maladie pour les salariés du secteur privé.
Un « effort » demandé par l’ex-banquier Macron aux « retraités les plus aisés », c’est-à-dire ceux qui touchent plus de 1.200 euros par mois, pour « récompenser le travail » en redonnant du pouvoir d’achat aux actifs.
Plus de 2.000 retraités ont défilé jeudi à Paris pour dénoncer la hausse de la CSG.
Mais les retraités ne bloquent pas les raffineries et ne déversent pas de paille derrière l’Elysée…
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