mardi 10 octobre 2017

Pour que Emmanuel Macron cesse d'insulter les français.

Monsieur le Président nous exigeons de votre part de CESSER DE NOUS STIGMATISER, nous ne voulons plus nous faire insulter par vous.
Nous sommes scandalisés par votre outrecuidance envers nous et votre mépris si froidement affiché par moments. Insulter un français c'est insulter tous les français parce que VOUS REPRÉSENTEZ L'ENSEMBLE DES FRANÇAIS.

A l'heure où l'ouragan Irma (annoncé plusieurs jours avant son passage) dévastait les Antilles semant la terreur et laissant des milliers de personnes dans la détresse, à devoir faire face aux actes de pillage, à l'heure où des personnes mouraient, à l’heure où des familles entières perdaient tout ce qu'elles avaient, où étiez-vous Monsieur le Président ??????

A l'heure où les français tentaient, chacun à sa manière, de venir en aide aux victimes de l'ouragan Irma, mettant en place des cagnottes participatives, relayant au maximum les messages de détresse des habitants des Antilles, essayant de mobiliser un maximum de personnes via les réseaux-sociaux, à l'heure où même aux Etats-Unis les autorités prenaient les devants, où étiez-vous Monsieur le Président ?????

Vous étiez tranquillement installé sous le soleil de Grèce pendant deux jours entiers accompagné de votre épouse. Vous assistiez à de belles cérémonies officielles, vous distribuiez des poignées de mains, vous faisiez de copieux dîners arrosés de bons vins. En somme, vous passiez du très bon temps Monsieur le Président sur le dos des Français que vous osez appeler "fainéants" et "cyniques".

Votre épouse, Brigitte, quant à elle, profitait tranquillement de sa popularité médiatique. Nous l'avons vue vêtue de belles robes astucieusement choisies. En bleu, blanc et rouge. Un très bel exercice de communication pour créer l'évènement au moment où d'autres milliers de femmes portaient le deuil du travail d'une vie entière. C'est donc à cela que sert votre charte de transparence imposée sous couvert d'humanitaire ????

Vous comprenez monsieur le Président que cela dérange beaucoup de monde et que les français ont du mal à comprendre cette manière de faire quand on doit se priver ???

Vous avez encore insulté les français en déclarant que : "Il y en a certains, au lieu de foutre le bordel, ils feraient mieux d'aller regarder s'ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas"

Et demain à qui vous en prendrez-vous monsieur le Président ???
-Aux français qui, il n'y a pas si longtemps que ça, étaient également surnommés "les sans-dents".....par votre prédécesseur ???
-Aux fumeurs ???
-A tous ceux qui boivent parce que la vie n'est pas des plus faciles ???
-A tous ceux qui n'ont pas le privilège des marques de "haute couture" ???
-A tous ceux qui ont un accent bien de chez eux etc... ???
-A tous ceux qui n'ont pas d'autre choix que de travailler sans ne jamais rien dire pour payer leurs impôts sans cesse en augmentation, ceux qui verront leurs petites retraites diminuer ???

Et encore je ne vous parle pas de cette baisse des APL pour les jeunes pour d'un autre coté promettre des aides conséquentes à Rihanna , Bono et consorts..Il y a plus de 8 millions de français qui vivent dans la pauvreté sous vos fenêtres et qui ne peuvent changer ni la vaisselle ni les rideaux Monsieur le Président. Ne l'oubliez pas même si il est tellement plus facile de se défendre du chagrin dans la pauvreté que de l'orgueil dans la richesse.
Depuis votre élection les choses ont bien changé. Votre charme envoutant au ton séduisant affuté d'un large sourire à faire pâlir les "sans dents" du président Hollande, a laissé place au ton arrogant et méprisant. Vous demandez donc des efforts aux français. Votre méthode est d'une simplicité déconcertante : baisse des retraites, des APL, augmentation de la CSG, des impôts. Et cerise sur le gâteaux: RÉFORME DE L'ISF ,LES YACHTS OU LES VOITURES DE LUXE NE SERAIENT PLUS TAXÉS. Je vous laisse le soin de chercher l'erreur...

Et pour mieux faire passer cette pilule empoisonnée, vous savez y faire. Passé maitre dans l'art de la communication vous savez vous adresser aux français pour imposer vos bonnes volontés usant sans vergogne d'un pouvoir démocratiquement gagné. Votre méthode est elle aussi d'une simplicité déconcertante qui ne rendrait même pas envieux les amoureux de la littérature française.

Vous vous targuez que l'OCDE approuve votre politique mais Monsieur le Président ce même organisme OSE AFFIRMER que "la pauvreté et les inégalités restent relativement modestes en France grâce à une très bonne couverture sociale et au salaire minimum"...Quel scandale quand on sait que plus d'un français sur trois a connu la pauvreté, qu'il faut au minimum 1424 euros par mois pour vivre décemment, que 8,9 millions de Français vivent sous le seuil de pauvreté, que 20 % des étudiants vivent aussi en dessous du seuil de pauvreté !!!

Vous profitez de la situation dramatique du pays pour nous demander de ne pas polémiquer donc de ne rien dire. Mais c'est vous, Monsieur le Président qui créez ces polémiques. Je commence à comprendre pourquoi certains de nos compatriotes en viennent à voter pour le FN et j'en suis très triste. !!!!!

Quand des dizaines de milliers de français se retrouvent dans la rue pour manifester, comme par hasard, vous choisissez ce jour précis pour vous rendre dans les îles des Antilles après le passage d'Irma. Une coïncidence Monsieur le Président ? Non, juste une manière de fuir une fois de plus la réalité.

Les grèves Monsieur le Président que vous méprisez pourraient être le départ d'un mouvement d'une ampleur inégalée. Méfiez-vous d'un nouveau mai 68 parce que les fainéants comme vous dites, ils n'en peuvent plus de ces politiques qui depuis des années n'ont jamais pris en considération leurs souffrances. N'oubliez pas que votre élection n'est pas des plus glorieuses "À vaincre sans péril on triomphe sans gloire" .

Vous avez été élu président de la République, battant largement Marine Le Pen avec 64,01 % des voix. Le second tour de l’élection présidentielle 2017 avait été marqué par une abstention record depuis 1969, autour de 25 % . Votre victoire est donc toute relative loin d'un plébicite national. À ce titre votre présidence reste fragile. Après l'échec dans votre volonté d'imposer un statut officiel de première dame à votre épouse, vous devez maintenant affronter les réformes promises lors de votre campagne à votre électorat. Seulement votre électorat était pour beaucoup une digue face à la déferlante FN annoncée aux dernières élections présidentielles. Ne croyez pas votre pouvoir réellement acquis Monsieur le Président.

Vous demandez aux français d'avoir confiance en vous mais, Monsieur le Président, vous n'avez même pas confiance en nous. Je ne me prive pas de vous dire ce que je pense parce que d'autres seront dans une complaisance hypocrite aux desseins de leurs seuls intérêts et non des nôtres.
Avant, il y avait les grenouilles de bénitier mais désormais il y a les grenouilles de l'Elysée... Des grenouilles grasses et opulentes de puanteur intellectuelle. L'hypocrisie est malheureusement un sport national.

Alors si j'étais à votre place, Monsieur le Président :
- Si j'étais à votre place, Monsieur le Président, je me placerais en "père" protecteur de la Nation.
- Si j'étais à votre place, Monsieur le Président, j'assumerais les dizaines de milliers de personnes qui descendent dans la rue.
-Si j'étais à votre place, Monsieur le Président, je n'insulterais pas les français en les traitant de "fainéants", de "cyniques", d"illettrés" , manquant ainsi de respect à toutes ces personnes qui se cassent le dos au travail pour remplir l'assiette le soir, à toutes ces personnes qui sont bien loin de votre confort, à toutes ces personnes qui n'ont pas la chance d'une Charte de Transparence.
- Si j'étais à votre place, Monsieur le Président, je ne dirais pas qu'il y en a certains qui, au lieu de foutre le bordel, feraient mieux d'aller regarder s'il y a des postes... "
-Si j'étais à votre place, Monsieur le Président, je ne ferais jamais fait preuve d'hypothermie cérébrale quand il s'agit d'écouter le mécontentement à juste titre des français 
-Si j'étais à votre place, Monsieur le Président, je ferais fait preuve de discrétion et de sobriété dans l'exercice du pouvoir.
-Si j'étais à votre place, Monsieur le Président, je ferais en sorte que les petites gens puissent être considérés.
-Si j'étais à votre place, Monsieur le Président, j'exigerais qu'un député soit immédiatement démis de ses fonctions lorsqu'il fait preuve entre autre de violence physique.
-Si j'étais à votre place, Monsieur le Président, je ne nommerais pas un de mes amis - animateur de télévision - pour la sauvegarde du patrimoine, mais un spécialiste dont c'est le métier.
-Si j'étais à votre place, Monsieur le Président, je modifierais ma loi de moralisation bancale, mise en scène à la Donald Trump. Loi dont la mesure du casier B2 peut être contournée via des règles juridiques.
-Si j'étais à votre place, Monsieur le Président, je me séparerais d'une ministre du travail qui a empoché plus d'un million d'euros de plus-value en une journée quand elle était DRH chez Danone alors que le groupe supprimait près de 900 postes.
-Si j'étais à votre place, Monsieur le Président, je ferais en sorte que mon comportement soit à chacun de mes pas exemplaire.
Mais je ne suis pas à votre place, Monsieur le Président et je ne suis investi d'aucune fonction officielle.
Seulement j'ai une conscience et une morale dénuées de tout intérêt personnel, dénuées de tout intérêt politique, dénuées de toutes les complaisances.

Vous accusez Monsieur le Président certains d'entre nous de ne pas souhaiter le changement.
Vous accusez Monsieur le Président la Pologne de se mettre en marge de l'Europe.
Vous accusez Monsieur le Président les presses qui ne vous encensent pas d’être conspiratrices.
Vous accusez Monsieur le Président certains députés d'être des escrocs intellectuels.
Vous accusez Monsieur le Président les français d'être incapables, illettrés, fainéants, cyniques, de ne pas travailler pour se payer un "costard".
Vous n'êtes pas le ministère public et encore moins Jupiter. Seulement un citoyen investi de fonctions officielles. Alors sortez de votre posture outrancière de "juge et bourreau". En revanche Monsieur le Président, je vous accuse également.

-Je vous accuse, Monsieur le Président, de mépriser les français au lieu de les protéger, de les aider pour retrouver un logement (le nombre de sdf a augmenté de 50% en dix ans), trouver un emploi, se nourrir convenablement, retrouver pour certains leur dignité que beaucoup avant vous leur ont retirée.
-Je vous accuse Monsieur le Président de fuir vos responsabilités quand il le faut vous réfugiant comme un escargot parfaitement maquillé dans sa coquille dorée derrière une communication outrancière.
-Je vous accuse Monsieur le Président d'être dans une posture permanente jouant d'une communication en trompe l'œil.
-Je vous accuse Monsieur le Président de vous être habilement arrangé pour faire descendre dans la rue un maximum de personnes dans l'unique but de donner l'illusion trompeuse que vous dirigez remarquablement le pays, de vous ériger sans complexe en Président fort, de faire bonne figure auprès de Messieurs Trump et Poutine sur la scène internationale.
-Je vous accuse Monsieur le Président d'avoir mis en place une Charte de Transparence pour votre épouse Brigitte Macron afin de prendre outrageusement possession de davantage de pouvoir, lui conférant fonctions et missions qui ne sont nullement de son ressort, allant même à l'encontre de notre constitution dont pourtant vous êtes un des garants. C'est vous même qui contribuez à jeter ainsi l'opprobre sur votre épouse la faisant davantage détester de nombreux français.
-Je vous accuse Monsieur le Président de n'accepter aucune critique contraire à vos idées.

Et sachez, Monsieur le Président, qu'autrefois notre pays arborait fièrement ses couleurs parce qu'il véhiculait de magnifiques valeurs de respect, d'amour et d'unité. C'est cette responsabilité que vous portez aujourd'hui sur vos épaules, Monsieur le Président. Ce sont ces valeurs que vous devez incarner dans votre politique et non l'inverse, sinon vous diviserez au lieu de rassembler et vous resterez dans l'histoire non pas comme "Un Président ne devrait pas dire ça" mais plutôt comme "Un Président ne devrait pas faire ça".

Vous êtes le chef de l'Etat et veillez au respect de la Constitution. Vous devez assurer, par votre arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'Etat. Vous êtes garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire et du respect des traités. 
Par conséquent vous vous devez d'être exemplaire à chaque moment, de faire preuve de probité envers le peuple de France ne devant exclure personne.

Alors à la place de passer maitre dans l'art de la communication apprenez à vous adresser aux français avec respect et toute la considération qu'ils méritent. Les français n'aiment pas trop les réformes selon vous mais est-ce là une raison suffisante pour les insulter ? Une raison suffisante pour ces excès de langage ? Est-ce la manière pour un chef d'Etat de s'exprimer ainsi ?
NON , NON ET NON !!!!!!!

Je rappelle le droit constitutionnel concernant les pétitions n'en déplaise à certains....
Le droit de pétition est un droit de chaque citoyen d'adresser un écrit signé d'une ou de plusieurs personnes, exprimant une opinion, une demande, une plainte, une protestation, un voeu, d'ordre général ou particulier. Aussi, comme m'y autorise la prérogative citoyenne instituée par une ordonnance de 1958, je fais cette pétition au nom des citoyens d'accord avec moi pour:
VOUS DEMANDER DE CESSER AVEC TOUTES CES INSULTES À NOTRE ENDROIT PARCE-QU'UN PRÉSIDENT NE DEVRAIT PAS DIRE CA...

Ce sera un premier signal fort envoyé aux français pour regagner leur confiance. L'exercice du pouvoir ne s'improvise pas nous en sommes conscients mais tout de même il ne justifie pas les phrases assassines qui sèment le trouble.

Ne vous inquiétez pas j'aurai moi aussi mon lot de détracteurs, de menaces et d'insultes mais j'utiliserai toujours mon droit de pétition lorsque je ne serai pas d'accord avec certaines manières de faire.
Je dénonce via mon mouvement les injustices sociales les discriminations, le racisme, le terrorisme, je défends les valeurs de paix, je m'implique dans la résolution de la crise en Lybie parce que le monde doit être en paix, j'ai donc des idéaux certainement comme vous Monsieur le Président mais la France est un pays libre où il est encore autorisé de s'exprimer dans le respect de tous. La France a besoin de la société civile et de l'avis des citoyens ailleurs que dans les urnes...Et cela vous le savez très bien.

Thierry Paul Valette
Fondateur du mouvement de l'Égalité Nationale.

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