Un Blog dédié à la politique en France, après les élections de 2017
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jeudi 28 septembre 2017
L’ALLEMAGNE ANÉANTIT LE »MACRONISME »
Le mal bruxellois paralysant, pervers, nocif, est enfin visible.
Le FDP (80 sièges au Bundestag) est le parti libéral que Mme Merkel aurait bien vu en sauveur de son siège de Chancelier. Mais rien n’est moins sûr car les Libéraux non seulement sont devancés par les tenants de l’intérêt national (Afd) mais ils sont eux aussi très eurosceptiques et, au fond, idéologiquement plus proches de l’AfD que du CDU.
Le chef du FDP, Christian Lindner, a déjà posé ses conditions pour une participation à une éventuelle coalition dans un futur gouvernement : le rejet des idées de réforme de la zone euro d’Emmanuel Macron, et pour être bien sûr que cela ne se fera pas, M. Lindner veut être ministre de l’Economie allemande : »Un »budget de la zone euro » où l’argent atterrirait en France pour les dépenses publiques ou en Italie pour réparer les erreurs de Berlusconi, serait impensable pour nous et représenterait une ligne rouge »… « Tout ce qui va dans la direction d’un transfert financier au niveau européen, que ce soit un budget de la zone euro ou une union bancaire, est une ligne rouge pour nous »… « Le FDP ne devrait pas intégrer un gouvernement dans lequel il ne pourrait pas obtenir le ministère des Finances« (Bild 18 septembre).
Les libéraux ont pris récemment des positions très anti-européennes : non seulement ils retoquent les fantasmes d’Emmanuel Macron (pas de ministre des finances européen, pas de cadeaux aux Français), mais ils veulent sortir la Grèce de la zone euro (!), et instaurer une politique migratoire extrêmement restrictive.
Emmanuel Macron s’est, lui, prononcé à plusieurs reprises pour un « vrai budget » (sic) de la zone euro, avec un ministre des Finances permanent et un contrôle démocratique. C’est ce fantasme qui est désormais ruiné ; or tout l’artifice politicien de M. Macron reposait sur cette idée : aller toujours plus en avant vers l’Europe fédérale ; et « l’Allemagne paiera ».
Certes l’Allemagne bénéficie d’un système électoral qui lui assure, depuis des décennies, la stabilité par le compromis politique. Mais cette fois-ci la crise est bien plus probable que l’accord, car on ne voit pas comment Mme Merkel peut la régler. Les Libéraux n’y suffiront pas (il manquera encore 30 députés) et il faudrait aussi associer les Verts ce qui serait tout aussi impensable pour elle que d’intégrer AfD à son gouvernement…!
Mme Merkel n’arrivera pas à lever l’hypothèque politique allemande qui va peser désormais sur l’usine à gaz européenne; pour longtemps.
Les Français ne peuvent que s’en féliciter : le mal bruxellois paralysant, pervers, nocif, est enfin visible, et dénoncé comme tel des deux côtés du Rhin par des poussées démocratiques de plus en plus fortes.
Budget : la contribution de la France à l'UE en hausse en 2018, à 20,2 milliards d'euros
Le ministre de l'Économie a une nouvelle fois promis une sortie rapide de la France de la procédure de déficit public excessif engagée contre elle par l'Union européenne.
La contribution de la France au budget de l'Union européenne va augmenter pour atteindre 20,2 milliards d'euros en 2018, selon le projet de loi de finances pour l'an prochain présenté mercredi par le gouvernement. La contribution française au budget européen, qui résulte d'un cadre pluriannuel négocié par la France avec ses partenaires au sein de l'Union, va ainsi gonfler de 2,3 milliards par rapport en 2017, a précisé Bercy.
S'exprimant lors d'une conférence de presse, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a une nouvelle fois promis une sortie rapide de la France de la procédure de déficit public excessif engagée contre elle par l'Union européenne. "Il faut respecter l'Europe, la France qui ne tient pas ses engagements budgétaires, qui accumule les déficits et qui se trouve en procédure de déficit public excessif est une France dont la parole politique a perdu toute crédibilité", a estimé le ministre, tout en assurant que le niveau de déficit public serait ramené à 2,9% du Produit intérieur brut en 2017 et 2,6% en 2018.
Taxer les géants du numérique : cheval de bataille du gouvernement. Bruno Le Maire a par ailleurs réaffirmé les chevaux de bataille du gouvernement français à l'échelon européen, insistant tout particulièrement sur la question de la taxation des géants du numérique et celle de la concurrence fiscale en Europe. Il a notamment plaidé pour "taxer de manière juste et équitable tous les géants du numériques qui opèrent en France et en Europe, (...) sans payer leur juste contribution aux trésors publics des nations européennes", a taclé le ministre.
Réduire les écarts entre les taux d'imposition européens. En outre, "nous lutterons contre le dumping fiscal en Europe, (...) nous fixons désormais un objectif clair, réduire les écarts entre les taux d'imposition européens à la fin du quinquennat et faire dépendre de cette réduction de l'écart le versement des aides européennes pour les fonds structurels", a-t-il ajouté. Mardi, Emmanuel Macron a proposé lors d'un discours à La Sorbonne une série de propositions pour relancer le projet européen, notamment la création d'un ministre des Finances de la zone euro, d'un budget autonome et d'un contrôle parlementaire spécifique.
Les images du comité d'accueil anti-Macron devant la Sorbonne
"Tout le monde déteste le président", ont lancé ces jeunes qui se font entendre avant un discours sur l'Europe.
Quelques dizaines de jeunes, notamment des étudiants, se sont rassemblés pour dire leur hostilité à l'égard du président de la République et lui signifier qu'il n'est pas le bienvenu dans la plus vieille université française. "Tout le monde détester le président", peut-on entendre dans la vidéo de l'envoyé spécial du HuffPost en haut de cet article.
Sur d'autres séquences tournées par d'autres journalistes, on peut voir les forces de l'ordre essayer de repousser ces quelques manifestants. Ils étaient entre 200 et 300, selon BFMTV.
La grosse charge de Macron contre Mélenchon : "Les révolutionnaires sont souvent des ratés du suffrage universel"
Le mercredi, c'est jour de Canard Enchaîné. L'occasion d'en apprendre parfois de bonnes sur nos amis les politiques et notamment sur leurs manières de discuter, entre eux, des aléas de la vie d'élus. Ce mercredi 27 septembre, c'est Emmanuel Macron qui explique à ses proches combien il est excédé par le comportement de Jean-Luc Mélenchon, à l'origine d'une manifestation le 23 septembre "contre le coup d'État social" que prépare, selon La France insoumise, le gouvernement.
Le chef de l'État ne cache pas son exaspération face au comportement de Jean-Luc Mélenchon. Certes, il juge le rassemblement du 23 septembre "raté", "qui a réuni au plus 30.000 personnes". 30.000 personnes, soit le chiffre donné par "une source policière" citée entre autres par l'AFP et Reuters, samedi, alors que, d'ordinaire, les rassemblements politiques ne font pas l'objet de comptage de la part de la police... Malgré tout, Emmanuel Macron est profondément irrité par le leader insoumis. Cité par Le Canard, le Président balance :
Les révolutionnaires sont souvent des ratés du suffrage universel. Son modèle, c'est Maduro et son Assemblée constituante. C'est pour ça qu'il appelle à une Constituante en France !
On notera une légère mauvaise foi de la part du chef de l'État, le projet de Constituante de Jean-Luc Mélenchon et sa volonté d'instaurer une 6e République remontant à avant 2012. Nicolàs Maduro est président de la République du Venezuela depuis 2013 et la mort d'Hugo Chavez… Surtout, comme le rappelle le journaliste du Monde Abel Mestre, la Constituante vient de la Révolution française qui a, elle-même, influencé le bolivarisme. Le bolivarisme est aujourdhui revendiqué comme école de pensée par une partie de la gauche française, dont La France insoumise.
Précision:La Constituante vient de la Révolution FR qui a influencé le bolivarisme, qui aujourd'hui influence une partie de la gauche FR https://t.co/ERjSEiI0Ye
Reste que les mots de Jean-Luc Mélenchon, place de la République samedi, ont passablement énervé le Président. Le 4e homme de la présidentielle 2017 avait averti, non sans déclencher une vive polémique, que la rue avait "abattu les rois" et "abattu les nazis". Toujours cité par Le Canard, Emmanuel Macron a critiqué, devant son entourage, non pas seulement cette sortie mais le comportement général de Jean-Luc Mélenchon :
Mélenchon se comporte comme ces chefs d’État africains qui ont perdu l’élection. Heureusement qu’il n’a pas l’armée avec lui.
Et Emmanuel Macron de s'estimer tout de même confiant. "La rue a peut-être fait tomber des rois, mais rarement des rois élus quatre mois plus tôt", a-t-il confié. Ou comment le chef de l'État admet qu'il se prend pour un monarque...
Budget 2018 : un numéro d'équilibriste pour le gouvernement
Le projet de loi de finances "bénéficiera à tous les Français sans exception" et protégera les contribuables "les plus modestes", promet Bruno Le Maire.
SOURCE AFP
Modifié le - Publié le | Le Point.fr
Mercredi, le gouvernement a détaillé les mesures d'économies contenues dans son projet de loi de finances (PLF) pour 2018, destinées à concilier la baisse des prélèvements avec la réduction du déficit public. Pour le premier budget du quinquennat Macron, censé planter le décor pour l'ensemble du quinquennat, l'exécutif avait promis de « faire des choix »... et, forcément, des déçus. Une position assumée par Bercy, qui a assuré mercredi vouloir « tenir ses promesses ». Le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a défendu un « budget de transformation et de pouvoir d'achat », avec « une forte hausse du pouvoir d'achat des salariés ». « La France qui ne tient pas ses objectifs budgétaires, qui accumule les déficits, est une France dont la parole politique a perdu toute crédibilité », a déclaré le ministre de l'Économie Bruno Le Maire lors d'un point de presse, insistant sur la nécessité de respecter les engagements européens de Paris en restant sous la barre des 3 % de déficit. Dans sa trajectoire macroéconomique, le ministère des Finances a ainsi prévu 2,6 % de déficit public par rapport au produit intérieur brut (PIB) l'an prochain, après 2,9 % en 2017. Un engagement difficile à conjuguer avec les baisses d'impôts massives promises depuis des mois par le gouvernement. Surprise de ce PLF : la réduction des prélèvements obligatoires ne sera que de 7 milliards d'euros en 2018, alors que le gouvernement promettait ces dernières semaines une baisse de 10 milliards.
Cette différence de 3 milliards tient au fait que la baisse des cotisations chômage et maladie (qui permet une hausse du pouvoir d'achat des salariés), initialement prévue en janvier, se fera pour partie en octobre 2018, alors que la hausse de la CSG (qui pénalise les actifs et les retraités) sera intégralement appliquée dès le 1er janvier. « En moyenne, nous serons à sept milliards d'euros » de baisse l'an prochain, a reconnu Bruno Le Maire, niant tout renoncement. En année pleine, il y aura « bien 10 milliards d'euros d'impôts en moins pour les ménages et pour les entreprises », grâce aux mesures prévues dans le projet de budget 2018, a-t-il détaillé. Outre cette baisse des prélèvements obligatoires, le PLF prévoit des augmentations significatives de crédits pour quelques ministères prioritaires : le budget des Armées augmentera ainsi comme prévu de 1,8 milliard d'euros pour atteindre 34,2 milliards d'euros, tandis que la justice gagnera 300 millions d'euros de plus à 7 milliards. La Transition écologique verra son budget passer de 9,9 milliards d'euros à 10,4 milliards. L'enseignement scolaire, budget le plus important de la nation, bénéficiera, lui, de 1,3 milliard d'euros supplémentaires à 51,3 milliards, hors cotisations aux retraites.
Inversion de la courbe
Pour tenir son équation, le gouvernement a décidé de sabrer les enveloppes du logement et de l'emploi : les aides au logement seront ainsi réduites de 1,7 milliard d'euros, tandis que les contrats aidés se verront amputés de 1,5 milliard d'euros par rapport à la loi de finances initiale de 2017. Du côté des transports, une pause sera aussi imposée dans les grands projets d'infrastructure. Au total, environ 15 milliards d'euros d'économies seront réalisés, dont la moitié sur le périmètre de l'État. La Sécurité sociale sera, elle, mise à contribution à hauteur de cinq milliards d'euros, quand 3 milliards d'économies seront réclamés aux collectivités locales et au Grand Paris. Ce tour de vis, bien que moins sévère que les 20 milliards initialement programmés, est « inédit », a souligné le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin. « On inverse la courbe de la DP [dépense publique], c'est toujours extrêmement difficile, mais nous sommes heureux d'avoir pu enfin mettre le pays sur les bons rails », a-t-il ajouté. Dans un avis remis au gouvernement, le Haut Conseil des finances publiques (HCFP), chargé d'évaluer la crédibilité des prévisions budgétaires, a mis en garde contre des « risques significatifs » pesant sur les objectifs d'économies, appelant le gouvernement à respecter ses engagements en la matière, même en cas d'accélération de la croissance. Du côté des prélèvements obligatoires, les baisses concerneront – outre les cotisations salariales – l'impôt sur les sociétés, la taxe d'habitation, ou encore l'impôt sur la fortune, qui sera transformé en impôt sur la fortune immobilière. Parmi les hausses de prélèvements, il faut citer la CSG, les carburants, le tabac. Ce PLF « bénéficiera à tous les Français sans exception » et protégera les contribuables « les plus modestes », a assuré Bruno Le Maire, rejetant les critiques formulées ces dernières semaines par une partie de la gauche. Il a toutefois défendu le choix de mettre en place une fiscalité permettant aux entreprises « d'investir pour innover, et d'innover pour créer des emplois ». « Nous voulons créer des richesses avant de les redistribuer », a-t-il insisté.
Budget 2018 : un numéro d'équilibriste pour le gouvernement
Le projet de loi de finances "bénéficiera à tous les Français sans exception" et protégera les contribuables "les plus modestes", promet Bruno Le Maire.
SOURCE AFP
Modifié le - Publié le | Le Point.fr
Mercredi, le gouvernement a détaillé les mesures d'économies contenues dans son projet de loi de finances (PLF) pour 2018, destinées à concilier la baisse des prélèvements avec la réduction du déficit public. Pour le premier budget du quinquennat Macron, censé planter le décor pour l'ensemble du quinquennat, l'exécutif avait promis de « faire des choix »... et, forcément, des déçus. Une position assumée par Bercy, qui a assuré mercredi vouloir « tenir ses promesses ». Le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a défendu un « budget de transformation et de pouvoir d'achat », avec « une forte hausse du pouvoir d'achat des salariés ». « La France qui ne tient pas ses objectifs budgétaires, qui accumule les déficits, est une France dont la parole politique a perdu toute crédibilité », a déclaré le ministre de l'Économie Bruno Le Maire lors d'un point de presse, insistant sur la nécessité de respecter les engagements européens de Paris en restant sous la barre des 3 % de déficit. Dans sa trajectoire macroéconomique, le ministère des Finances a ainsi prévu 2,6 % de déficit public par rapport au produit intérieur brut (PIB) l'an prochain, après 2,9 % en 2017. Un engagement difficile à conjuguer avec les baisses d'impôts massives promises depuis des mois par le gouvernement. Surprise de ce PLF : la réduction des prélèvements obligatoires ne sera que de 7 milliards d'euros en 2018, alors que le gouvernement promettait ces dernières semaines une baisse de 10 milliards.
Cette différence de 3 milliards tient au fait que la baisse des cotisations chômage et maladie (qui permet une hausse du pouvoir d'achat des salariés), initialement prévue en janvier, se fera pour partie en octobre 2018, alors que la hausse de la CSG (qui pénalise les actifs et les retraités) sera intégralement appliquée dès le 1er janvier. « En moyenne, nous serons à sept milliards d'euros » de baisse l'an prochain, a reconnu Bruno Le Maire, niant tout renoncement. En année pleine, il y aura « bien 10 milliards d'euros d'impôts en moins pour les ménages et pour les entreprises », grâce aux mesures prévues dans le projet de budget 2018, a-t-il détaillé. Outre cette baisse des prélèvements obligatoires, le PLF prévoit des augmentations significatives de crédits pour quelques ministères prioritaires : le budget des Armées augmentera ainsi comme prévu de 1,8 milliard d'euros pour atteindre 34,2 milliards d'euros, tandis que la justice gagnera 300 millions d'euros de plus à 7 milliards. La Transition écologique verra son budget passer de 9,9 milliards d'euros à 10,4 milliards. L'enseignement scolaire, budget le plus important de la nation, bénéficiera, lui, de 1,3 milliard d'euros supplémentaires à 51,3 milliards, hors cotisations aux retraites.
Inversion de la courbe
Pour tenir son équation, le gouvernement a décidé de sabrer les enveloppes du logement et de l'emploi : les aides au logement seront ainsi réduites de 1,7 milliard d'euros, tandis que les contrats aidés se verront amputés de 1,5 milliard d'euros par rapport à la loi de finances initiale de 2017. Du côté des transports, une pause sera aussi imposée dans les grands projets d'infrastructure. Au total, environ 15 milliards d'euros d'économies seront réalisés, dont la moitié sur le périmètre de l'État. La Sécurité sociale sera, elle, mise à contribution à hauteur de cinq milliards d'euros, quand 3 milliards d'économies seront réclamés aux collectivités locales et au Grand Paris. Ce tour de vis, bien que moins sévère que les 20 milliards initialement programmés, est « inédit », a souligné le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin. « On inverse la courbe de la DP [dépense publique], c'est toujours extrêmement difficile, mais nous sommes heureux d'avoir pu enfin mettre le pays sur les bons rails », a-t-il ajouté. Dans un avis remis au gouvernement, le Haut Conseil des finances publiques (HCFP), chargé d'évaluer la crédibilité des prévisions budgétaires, a mis en garde contre des « risques significatifs » pesant sur les objectifs d'économies, appelant le gouvernement à respecter ses engagements en la matière, même en cas d'accélération de la croissance. Du côté des prélèvements obligatoires, les baisses concerneront – outre les cotisations salariales – l'impôt sur les sociétés, la taxe d'habitation, ou encore l'impôt sur la fortune, qui sera transformé en impôt sur la fortune immobilière. Parmi les hausses de prélèvements, il faut citer la CSG, les carburants, le tabac. Ce PLF « bénéficiera à tous les Français sans exception » et protégera les contribuables « les plus modestes », a assuré Bruno Le Maire, rejetant les critiques formulées ces dernières semaines par une partie de la gauche. Il a toutefois défendu le choix de mettre en place une fiscalité permettant aux entreprises « d'investir pour innover, et d'innover pour créer des emplois ». « Nous voulons créer des richesses avant de les redistribuer », a-t-il insisté.
JO : dîner somptueux, avion privé... les folies de la délégation française
Abus. D'après une information de Mediapart, le voyage de la délégation française à Lima, à l'occasion de la désignation de Paris comme ville hôte des JO en 2024, a coûté une somme exorbitante.
Les larmes de crocodile d'Anne Hidalgo valaient bien 1,5 million d'euros. Mardi 26 septembre, Mediapart révélait ce qu'a coûté le voyage de la délégation française à Lima, au Pérou, pour la désignation de Paris comme ville hôte des Jeux olympiques de 2024. Et la note est pour le moins salée.
Dîner arrosé dans un grand restaurant
Pour justifier la somme de 1,5 million d'euros, le média d'investigation cite le nombres de personnes emmenées en Amérique du Sud - entre 250 et 320 -, l'utilisation d'un Boeing Air France - affrété pour l'occasion le 11 septembre à Paris puis le 15 septembre à Lima -, ou encore... le très onéreux dîner de la délégation le soir de la désignation de Paris.
Ce fameux mercredi 13 septembre, les invités ont fêté la bonne nouvelle au “Astrid y Gaston”, un établissement classé 33e de la prestigieuse liste des “World's 50 Best Restaurants”, établie par le magazine britannique Restaurant. Et alors que le menu dégustation coûte déjà 100 euros par personne, Mediapart indique que la délégation s'est délectée de pisco - un alcool local - et de champagne.
Une somme en partie assumée par le contribuable
Enfin, Mediapart indique que des cadres du GIP (groupement d'intérêt public), soit le comité de candidature français, se sont vus verser des primes de licenciement. “Au regard de la durée du projet (plus de deux ans) et afin de respecter la réglementation, il a donc recruté son personnel principalement sous le régime du CDI, et sous le régime du CDD lorsque la durée du contrat était inférieure à 18 mois”, a expliqué Paris 2024 à Mediapart. Seulement, le média précise que la durée de la candidature parisienne a justement été inférieure à deux ans.
Surtout, les indemnités versées interrogent, alors que certains cadre du GIP vont à nouveau être embauchés dans une autre entité, laquelle se placera dans la continuité de l'ancienne : le COJO, pour Comité d'organisation des jeux Olympiques. La somme totale du voyage, elle, sera à la charge du GIP Paris 2024, et donc, pour moitié, du contribuable français. C'est donc lui qui assumera une partie des abus péruviens de l'ensemble de la délégation.
JO : dîner somptueux, avion privé... les folies de la délégation française
Abus. D'après une information de Mediapart, le voyage de la délégation française à Lima, à l'occasion de la désignation de Paris comme ville hôte des JO en 2024, a coûté une somme exorbitante.
Les larmes de crocodile d'Anne Hidalgo valaient bien 1,5 million d'euros. Mardi 26 septembre, Mediapart révélait ce qu'a coûté le voyage de la délégation française à Lima, au Pérou, pour la désignation de Paris comme ville hôte des Jeux olympiques de 2024. Et la note est pour le moins salée.
Dîner arrosé dans un grand restaurant
Pour justifier la somme de 1,5 million d'euros, le média d'investigation cite le nombres de personnes emmenées en Amérique du Sud - entre 250 et 320 -, l'utilisation d'un Boeing Air France - affrété pour l'occasion le 11 septembre à Paris puis le 15 septembre à Lima -, ou encore... le très onéreux dîner de la délégation le soir de la désignation de Paris.
Ce fameux mercredi 13 septembre, les invités ont fêté la bonne nouvelle au “Astrid y Gaston”, un établissement classé 33e de la prestigieuse liste des “World's 50 Best Restaurants”, établie par le magazine britannique Restaurant. Et alors que le menu dégustation coûte déjà 100 euros par personne, Mediapart indique que la délégation s'est délectée de pisco - un alcool local - et de champagne.
Une somme en partie assumée par le contribuable
Enfin, Mediapart indique que des cadres du GIP (groupement d'intérêt public), soit le comité de candidature français, se sont vus verser des primes de licenciement. “Au regard de la durée du projet (plus de deux ans) et afin de respecter la réglementation, il a donc recruté son personnel principalement sous le régime du CDI, et sous le régime du CDD lorsque la durée du contrat était inférieure à 18 mois”, a expliqué Paris 2024 à Mediapart. Seulement, le média précise que la durée de la candidature parisienne a justement été inférieure à deux ans.
Surtout, les indemnités versées interrogent, alors que certains cadre du GIP vont à nouveau être embauchés dans une autre entité, laquelle se placera dans la continuité de l'ancienne : le COJO, pour Comité d'organisation des jeux Olympiques. La somme totale du voyage, elle, sera à la charge du GIP Paris 2024, et donc, pour moitié, du contribuable français. C'est donc lui qui assumera une partie des abus péruviens de l'ensemble de la délégation.
mercredi 27 septembre 2017
EDUCATION: LE PRÉSIDENT DU CONSEIL DES PROGRAMMES ANNONCE SA DÉMISSION (LE MONDE)
Sur fond de désaccords avec Jean-Michel Blanquer, ministre de l’éducation nationale, Michel Lussault, président du Conseil supérieur des programmes (CSP), annonce dans Le Monde sa démission.
« J’ai le sentiment que le ministre n’est pas prêt à confier au CSP des missions correspondant aux chantiers à venir, comme ceux du lycée et du bac », explique-t-il, affirmant n’avoir eu aucun contact avec le ministre ou son cabinet, mis à part une réunion le 1er août, lors de laquelle il a pu « constater ses réserves à l’égard du CSP ».
Michel Lussault regrette que Jean-Michel Blanquer n’ait pas confié au CSP de nouvelles missions. « Au lieu de cela, le ministre multiplie, sans discussion ni concertation, les annonces souvent unilatérales et idéologiques, à l’opposé du pragmatisme revendiqué », accuse-t-il dans cet entretien au Monde.
Pour rappel, le Conseil supérieur des programmes, créé en 2013, est une instance placée auprès du ministre de l’Éducation nationale. Le CSP donne des avis et fait des propositions sur la conception des enseignements dispensés dans les écoles, les collèges et les lycées, le contenu des programmes scolaires, la nature et le contenu des épreuves des examens. Il travaille sur saisine du ministre mais il peut se saisir de toute question relevant de sa compétence.
Rappelons enfin que le Conseil supérieur des programmes est composé de personnalités qualifiées, nommées par le ministre. Sur 20 membres, 6 sont des parlementaires, désignés par les commissions de la culture et de l’éducation des deux chambres, et deux sont membres du conseil économique, social et environnemental. C’est le ministre qui désigne le président et le vice-président.
ÉCRITURE INCLUSIVE DANS LES MANUELS SCOLAIRES : QU’EN DIT DONC JEAN-MICHEL BLANQUER ? Offrir à mes petits les fables de La Fontaine dans du papier de soie ne suffira pas, ils les ont déjà.
On se réjouit, on se félicite, on se persuade : s’il est un bon ministre au sein de la fine équipe qui nous gouverne, c’est celui de l’Éducation nationale. N’a-t-il pas fait des déclarations roboratives qu’un ministre de droite n’aurait pas osées ? Il a même préconisé d’offrir un recueil de fables de La Fontaine à tous les élèves de CM2. C’est dire s’il est audacieux.
À condition que l’École ne soit pas un canard sans tête courant au loin sans que personne ne puisse le rattraper… pas même Jean-Michel Blanquer ?
La preuve par le manuel édité chez Hatier à destination des CE2 intitulé Questionner le monde et pionnier en matière d’« écriture inclusive ». Cet exercice ubuesque de féminisation systématique des mots au moyen de « points médians » rendant les phrases aussi indigestes et illisibles que si elles étaient pour partie rédigées en alphabet morse – les artisan·e·s, les agriculteur·rice·s, etc.- a déjà été dénoncée dans ces colonnes par Gilles Ardinat. Le postulat initial est l’existence d’un lien indissoluble entre genre des noms et guerre des sexes, sans daigner expliquer, avec cette grille de lecture, comment l’utérus peut se trouver être un mot masculin, la barbe, la moustache et la prostate des mots féminins, ni pourquoi – comme le fait remarquer le linguiste Alain Bentolila – on dit UNE avenue et UN boulevard, ni encore par quel étrange mystère, en allemand, le mot fille – « das Mädchen » – se révèle être neutre.
Loin d’aider à l’égalité des sexes, la féminisation des noms de profession la fait au contraire reculer : comme le notait l’Académie française en 1984, cette différenciation volontaire sous-entend que l’exercice de la fonction n’est pas « neutre ». Un chirurgien opérerait-il différemment d’une « chirurgienne » pour que l’on ait besoin de signifier aux patients prudents le sexe du spécialiste ?
Le manuel n’est pas sorti sous le règne de Blanquer puisqu’il date de mars 2017, mais un professeur vient d’en poster la version numérique sur une page Facebook d’enseignants, suscitant une vague de réactions, puis un article dans Le Figaro, ce dernier rappelant que ce type d’écriture n’est en aucune façon demandée par les programmes scolaires. Les Éditions Hatier – qui, en 1900, publièrent le premier Bescherelle ! – auraient pu faire profil bas. C’était mal les connaître. C’est d’un tweet satisfait et provocateur qu’elles saluèrent le papier du quotidien : « Très fier·ère·s d’avoir publié le premier manuel scolaire en écriture inclusive ! » Les manuels scolaires ne font donc l’objet d’aucun contrôle, visa, « imprimatur » ?
Étant une bonne fille pleine de bienveillance, je suis prête à répéter, comme je l’entends dire dans tous les dîners mondains où le psittacisme est roi, entre autres mantras, – « Juppé est un excellent maire de Bordeaux » est, par exemple, l’un d’entre eux -, que Jean-Michel Blanquer est la divine surprise de ce gouvernement. Son nom fleurant bon la France blanquette de veau des années 60 joint à sa virile alopécie (encore un mot féminin) tendent confusément à laisser penser que féminisme fondamentaliste et lui font deux. Mais ma patience a des limites, et ces limites portent un nom : celui de mes enfants. J’en ai justement un en CE2, qui lit encore en butant sur les mots, et que je n’ai aucune envie d’offrir en cobaye aux lubies de ces illuminées. Alors il va falloir qu’il tape du poing sur la table, et qu’il le fasse fissa. Offrir à mes petits les fables de La Fontaine dans du papier de soie ne suffira pas, ils les ont déjà.
Borloo, Le Maire, Apparu, Solère... Le dîner de ceux qui ont dit non à Fillon
Dimanche 5 mars, au soir du rassemblement du Trocadéro, Jean-Louis Borloo, Bruno Le Maire, Gérald Darmanin ou encore plusieurs lieutenants d’Alain Juppé se sont retrouvés chez Thierry Solère. C’est là qu’ils ont compris que François Fillon ne renoncerait pas à sa candidature, quoi qu'il arrive. Récit
François Fillon a été mis en examen mardi 14 mars pour «détournement de fonds publics, complicité et recel de détournement de fonds publics, complicité et recel d’abus de biens sociaux et manquement aux obligations déclaratives», dans l’enquête sur les emplois présumés fictifs dont aurait bénéficié sa famille, a-t-on appris auprès du parquet. Le candidat de la droite et du centre à la présidentielle a été entendu mardi matin par les juges avec vingt-quatre heures d’avance sur la date annoncée. Le chef de «trafic d’influence» n’a pas été retenu.
Ce n’est pas qu’un dîner entre potes. Ce sont aussi des retrouvailles entre huit hommes qui ont vécu une semaine particulière de leur vie. Dimanche 5 mars, Thierry Solère a invité à dîner à son domicile, à Boulogne-Billancourt, Jean-Louis Borloo, Bruno Le Maire, les juppéistes Edouard Philippe, Benoist Apparu et Gilles Boyer, le maire de Tourcoing, proche de Xavier Bertrand et de Nicolas Sarkozy, Gérald Darmanin, et le président du conseil général de l’Eure, fidèle de Bruno Le Maire, Sébastien Lecornu.
Tous sont amis. Tous ont l’habitude de se retrouver régulièrement sous des formats divers. Mais cette soirée a une saveur
Chère Taxe d’habitation, après CSG et APL, voici Diesel !
Pendant longtemps, le gouvernement a favorisé la vente d’automobiles roulant au carburant diesel et les constructeurs français en ont très largement profité, également aidés par d’appréciables primes à la casse.
Mais nous voilà tous engagés dans un virage à 180 degrés au motif de la lutte contre la pollution puisque le gouvernement d’Emmanuel Macron a décidé de sanctionner les Français roulant en véhicule diesel. « Personne ne peut plus comprendre aujourd’hui que la fiscalité du diesel et de l’essence ne soit pas la même, » a expliqué le ministre de l’Economie Bruno Le Maire.
Ainsi le gouvernement va-t-il progressivement augmenter les taxes sur le diesel à raison de 2,6 centimes par an dès 2018 et jusqu’en 2021. Plutôt donc que de chercher à diminuer la fiscalité pour laquelle la France détient tous les records mondiaux, une fois de plus le gouvernement préfère-t-il l’augmenter au prétexte d’un rattrapage.
Pire, à écouter Bruno Le Maire, ce nouvel impôt qui ne dit pas son nom après la hausse de la CSG et la baisse des APL serait presque une mesure d’égalité voire de justice sociale.
Ne l’accablons donc pas en demandant comment les nouvelles recettes engrangées grâce au diesel permettront de lutter contre la pollution (1)… pour finalement peut-être (2) compenser la bien maladroite mais électoralement efficace promesse de supprimer la taxe d’habitation pour 80% des ménages.
La véritable révolution politique aura donc lieu quand le gouvernement s’emploiera à travailler pour baisser les impôts plutôt que pour les augmenter. En attendant, Français et autres « fainéants » paieront.
Annotations
(1) A Paris, la « lutte » du maire Anne Hidalgo contre la pollution provoque des embouteillages inédits et l’on doute légitimement des résultats d’une telle politique quand on constate l’amas de voitures à l’arrêt, moteur tournant, et qu’on imagine les conséquences probables à long terme pour la santé des automobilistes comme des piétons.
(2) Personne au gouvernement ne semble encore à ce jour capable d’expliquer comment, hormis avec des promesses d’économie, sera compensée la suppression de la taxe d’habitation. L’alourdissement indirect d’une fiscalité déjà record est un début d’explication, exactement comme Le Politique avait averti pendant la campagne présidentielle.
mardi 26 septembre 2017
Le Roi d’Arabie Saoudite doit 3,7 millions d’€ aux Hôpitaux de Paris qu’il ne paiera pas
Toute la France s’est offusquée avec raison de l’accaparation de la plage publique de Vallauris. Cette affaire démontrait qu’un personnage haut placé, pouvait avec son argent contrevenir avec l’aide des pouvoirs publics aux lois nationales.
Les élites mondialisées trouvaient normal ces infractions répétées à notre droit national. Elles qui d’habitude s’érigent à la moindre incartade d’un Français lambda défendaient l’indéfendable. Elles nous disaient pour justifier ces comportements d’un roi parvenu qu’il allait lui et sa cour de 1000 personnes dépenser sans compter auprès de nos commerçants, l’argent coulerait comme s’il en pleuvait. Ils apporteraient paix et prospérité, peut-être même sa miraculeuse venue donnerait le coup de fouet dont a besoin notre économie. Nous gagnerions grâce à ce monsieur d’un coup 3-4 points de croissance et peut-être baisserions nous notre chômage d’un million comme ça en claquant des doigts. C’était le messie tant annoncé dans les livres saint de l’antiraciste de la bobocratie.
Bien entendu tout cela est une fable qu’on raconte aux enfants un peu bêtes. Personne ne l’a cru, les Français n’étant pas assez crédules pour cela. Seulement les gouvernants aiment à prendre les Français pour ce qu’ils ne sont pas c’est-à-dire des cons.
Le Roi d’Arabie Saoudite parti après une petite semaine sur nos terres, nous apprenons que celui-ci doit « de 3,7 M€ auprès de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Le chiffre a été confirmé hier après-midi au « Parisien » – « Aujourd’hui en France » par l’AP-HP. » Une goutte d’eau pour sa fortune personnelle se chiffrant à plusieurs dizaines de milliards d’€ mais beaucoup d’argents pour nos hôpitaux publics en quasi faillite. Bien entendu, cet argent ne sera jamais remboursé et sera inscrit dans la colonne perte et profit. L’Etat ne les lui réclamera jamais d’ailleurs, comprenez nos grands amis arabes finançant le terrorisme et le salafisme sur notre sol doivent être considérés comme les nouveaux pachas s’essuyant sur une France qu’ils considèrent être une serpillère. Mais essayez, vous chers lecteurs de ne pas rembourser une dette de 50€ de consultation, nous verrons le traitement fait par l’administration. Vous paierez coûte que coûte.
Que nos élites arrêtent avec ces attitudes soumises face à un nouveau maître ne voulant surtout pas le bien de la France ! Ayons une fermeté face à ces gens. Quand un Français même très riche voyage dans ces pays, il doit se plier aux règles locales. Appliquons cela, il ne doit pas y avoir de passe-droit quelque soit la position sociale des gens face à nous. Ces arabes ne respectent que les interdits fermes, ils ne prennent pas notre tolérance pour de la gentillesse mais pour de la faiblesse. Arrêtons d’être faible. Mme Obama que je ne garde pas spécialement dans mon cœur, est venue en voyage officielle en Arabie Saoudite tête découverte et elle a eu raison. La reine d’Angleterre pour laquelle en tant que Français non allié à la couronne britannique j’ai une aversion conduisait une voiture avec le Roi d’Arabie comme passager pour lui démontrer qu’une femme pouvait conduire et elle avait aussi raison. Nous n’avons pas à nous coucher face à ces gens qui sans les occidentaux ne sauraient jamais extraire leur gaz et pétrole.
Nous sommes la France avec une histoire bien plus grande que celle de l’Arabie Saoudite petit pays d’éleveurs de chameaux sans culture, ni intellect. Nous avons une grandeur à tenir, malheureusement nos dirigeants ne l’entendent pas de cette oreille. Le moment il faudra se débarrasser de ces gens pour un retour de la France au premier plan mondial.