JO : dîner somptueux, avion privé... les folies de la délégation française
Abus. D'après une information de Mediapart, le voyage de la délégation française à Lima, à l'occasion de la désignation de Paris comme ville hôte des JO en 2024, a coûté une somme exorbitante.
Les larmes de crocodile d'Anne Hidalgo valaient bien 1,5 million d'euros. Mardi 26 septembre, Mediapart révélait ce qu'a coûté le voyage de la délégation française à Lima, au Pérou, pour la désignation de Paris comme ville hôte des Jeux olympiques de 2024. Et la note est pour le moins salée.
Dîner arrosé dans un grand restaurant
Pour justifier la somme de 1,5 million d'euros, le média d'investigation cite le nombres de personnes emmenées en Amérique du Sud - entre 250 et 320 -, l'utilisation d'un Boeing Air France - affrété pour l'occasion le 11 septembre à Paris puis le 15 septembre à Lima -, ou encore... le très onéreux dîner de la délégation le soir de la désignation de Paris.
Ce fameux mercredi 13 septembre, les invités ont fêté la bonne nouvelle au “Astrid y Gaston”, un établissement classé 33e de la prestigieuse liste des “World's 50 Best Restaurants”, établie par le magazine britannique Restaurant. Et alors que le menu dégustation coûte déjà 100 euros par personne, Mediapart indique que la délégation s'est délectée de pisco - un alcool local - et de champagne.
Une somme en partie assumée par le contribuable
Enfin, Mediapart indique que des cadres du GIP (groupement d'intérêt public), soit le comité de candidature français, se sont vus verser des primes de licenciement. “Au regard de la durée du projet (plus de deux ans) et afin de respecter la réglementation, il a donc recruté son personnel principalement sous le régime du CDI, et sous le régime du CDD lorsque la durée du contrat était inférieure à 18 mois”, a expliqué Paris 2024 à Mediapart. Seulement, le média précise que la durée de la candidature parisienne a justement été inférieure à deux ans.
Surtout, les indemnités versées interrogent, alors que certains cadre du GIP vont à nouveau être embauchés dans une autre entité, laquelle se placera dans la continuité de l'ancienne : le COJO, pour Comité d'organisation des jeux Olympiques. La somme totale du voyage, elle, sera à la charge du GIP Paris 2024, et donc, pour moitié, du contribuable français. C'est donc lui qui assumera une partie des abus péruviens de l'ensemble de la délégation.
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