Le budget de la Défense 2017 sera bien amputé de 850 millions d'euros pour permettre à la France de respecter son engagement de ramener son déficit à 3% du PIB, mais il sera porté en 2018 à 34,2 milliards d'euros, annoncé le président. L'objectif est d'atteindre est 2% du PIB en 2025, soit 50 milliards d'euros. «Ce sont des engagements que j'ai pris et que je tiendrai, a martelé Emmanuel Macron, soulignant que «dans les dernières années, il n'y a jamais eu une telle augmentation de 1,8 milliard d'euros du budget des armées».
Le président a également exclu de réaliser des économies
en supprimant une composante de la dissuasion nucléaire. «La dissuasion nucléaire est au coeur de notre défense, a-t-il dit sur une base qui est au centre de la dissuasion nucléraire française aéroportée. C'est pourquoi j'ai souhaité très rapidement rendre visite à celles et ceux qui assurent la permanence de notre posture au sein de nos deux composantes, sous-marine et aéroportée, lesquelles sont toutes deux indispensables et complémentaires.»
Quant aux polémiques sur les économies demandées en 2017, qui ont conduit au départ du général de Villiers, «nous méritons collectivement mieux qu'un tel débat», a dit le président. De son côté, l'Elysée a démenti auprès de l'agence Reuters que cette visite aux militaires ait un lien avec la démission du général de Villiers.«Une visite sur une base de la dissuasion nucléaire ne s'improvise pas en trois jours, elle était prévue de longue date», a indiqué l'entourage du président.
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