Environ 800 000 étudiants sont concernés par cette aide. Cette piste d'économies envisagée par le gouvernement risque de causer la grogne des allocataires.
Pour les étudiants, la période estivale va souvent de pair avec la recherche d'un logement. Autant dire que le timing choisi par le gouvernement pour l'annonce de la baisse de l'APL, l'aide personnalisée au logement, n'est pas des plus heureux. Et ce d'autant plus qu'elle pourrait intervenir dès la rentrée prochaine, selon les informations de LCI publiées vendredi. Ce samedi, Matignon a confirmé une baisse des APL de 5 euros par mois à partir du mois d'octobre (LIRE ICI).
Jeudi, à l’Assemblée nationale, lors du débat d’orientation des finances publiques pour 2018, Gérald Darmanin, le ministre de l'Action et des Comptes publics, a réaffirmé la volonté du gouvernement de réduire à tout prix les dépenses publiques. «Tous les objectifs du gouvernement sont liés à la réduction du poids des dépenses publiques», a martelé le ministre. Dans sa ligne de mire : les aides personnalisées au logement, qui représentent 20 milliards d’euros de dépenses en 2016 pour l’Etat et 40% des aides au logement. Elles constituent l’aide principale dont disposent les étudiants pour s’acquitter de leur loyer. Elles ont été touchées par plus de 2,6 millions de foyers au premier trimestre 2017, pour une aide moyenne de 225 euros par allocataire.
L'information de LCI sur l'imminence de l'application de la mesure a logiquement suscité quelques vives réactions d'étudiants, encartés ou non dans un syndicat, sur Twitter.
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