Non M. Macron, la France n’est pas responsable de la rafle du Vel d’Hiv
Publié le 17 juillet 2017 - par Reconquista - 141 commentaires
Je vous ferais d’abord remarquer que ce sont les députés de la Nation qui ont donné les pleins pouvoir à un vieillard, le Maréchal Pétain, héro et vainqueur de la bataille de Verdun et pas le peuple français qui n’avait pas été consulté. Même si le vainqueur de Verdun a été favorablement accueilli par une majorité de français, nombre d’entre eux ont changé d’avis dès la poignée de main de Montoire puis l’instauration des lois antisémites. Mon grand-père paternel, l’un de ces innombrables héros de Verdun, qui a été décoré de la croix de guerre et a été cité plusieurs fois à l’ordre de son régiment, retiré des premières lignes après que trois de ses frères aient été tués et enfin revenu de cette bataille avec plusieurs éclats d’obus logés près du cœur, a été de ce nombre. Mon père m’a raconté que le portrait du maréchal trônait dans la salle à manger jusqu’à Montoire et qu’il a été retiré après. Pour vous dire ce que pouvait représenter Verdun pour à la fois les français et les allemands et Pétain pour les français, lors d’un contrôle allemand pendant l’exode, l’officier allemand voyant le mot « Verdun » sur son carnet militaire s’est exprimé : « Ahh Verdun » puis il a fait présenter les armes par ses soldats au passage de ce civil misérable. Il a passé la guerre à travailler pour sa famille. « Il a fait 36 », mais n’a plus jamais voté à gauche après la trahison de la gauche qui a participé à la défaite entre autres à cause de son pacifisme niais et pour sa participation à la collaboration, la liste étant très longue des gens de gauche, qui comme Laval ou Doriot ont constitué une grande partie des cadres de la collaboration.
Pendant la guerre ce grand père a travaillé durement comme maçon (affamé, il s’est empiffré de confitures cachées dans la cave d’un industriel de conserves ayant encore pignon sur rue, lors de travaux effectués dans sa propriété) et le reste du temps, il cultivait ses parcelles de terrain pour nourrir sa famille, dont mon père qui était paraplégique à cette époque.
Pendant la guerre ce grand père a travaillé durement comme maçon (affamé, il s’est empiffré de confitures cachées dans la cave d’un industriel de conserves ayant encore pignon sur rue, lors de travaux effectués dans sa propriété) et le reste du temps, il cultivait ses parcelles de terrain pour nourrir sa famille, dont mon père qui était paraplégique à cette époque.
L’un de ses fils, ne voulant pas être réquisitionné pour le STO, s’est engagé dans les pompiers de Paris. Ce n’était pas de la résistance au sens propre du terme, mais c’était déjà de l’opposition au système mis en place.
Mon grand-père maternel, quant à lui a été envoyé au STO par l’oncle … de sa propre épouse. Devant le refus de mon grand-père de partir travailler pour les allemands et de plus d’y être envoyé par un membre de sa famille, cet « oncle bienveillant » lui a dit : « donne-moi tes tickets d’alimentation » naïvement mon grand-père les lui a remis et cet oncle, s’est emparé des tickets avant de lui annoncer : « allez oust ! Maintenant tu file au STO ».
Ma grand-mère, sa femme, étant gravement malade, ce grand-père a obtenu de rentrer chez lui quelques jours depuis Bordeaux où il travaillait comme semi esclave du troisième Reich. Le sous-officier allemand qui lui a accordé sa permission lui a dit : « Promets, toi revenir sinon moi Russie ». Mon grand-père a promis de revenir. Il est revenu à Bordeaux en temps et en heure mais pour s’enfuir le lendemain matin. Il est donc devenu réfractaire du STO. Quelle qu’en ait été la raison, cet homme a également refusé le système mis en place par l’occupant et ses collaborateurs.
Il y a quelques mois (mai ou juin 2017), en conduisant ma voiture tout en discutant avec ma mère de l’ancienne femme d’un cousin qui était nerveusement malade, ma mère glissa au fil de la conversation : « elle piétinait sur place comme le petit juif que papa et maman ont caché pendant la guerre ». Cet enfant se nommait Gérard Jakubowicz. Et là je ressens une montée de larmes et une profonde émotion mêlant amour et respects pour ce couple aujourd’hui décédé : il m’a fallu attendre 2017 pour apprendre que mes grand-parents avaient caché un enfant juif pendant la guerre. Dans ce milieu simple un tel acte leur semblait normal et n’appelait ni publicité ni un quelconque retour.
Un rue de la ville où je travaille porte le nom de l’oncle de mon grand-père, ex capitaine des pompiers pour « faits de résistance ». Quant à mes grands-parents, petits héros inconnus de cette guerre, ils ont continué dans l’indifférence leur difficile vie de labeur.
Ma grand-mère, sa femme, étant gravement malade, ce grand-père a obtenu de rentrer chez lui quelques jours depuis Bordeaux où il travaillait comme semi esclave du troisième Reich. Le sous-officier allemand qui lui a accordé sa permission lui a dit : « Promets, toi revenir sinon moi Russie ». Mon grand-père a promis de revenir. Il est revenu à Bordeaux en temps et en heure mais pour s’enfuir le lendemain matin. Il est donc devenu réfractaire du STO. Quelle qu’en ait été la raison, cet homme a également refusé le système mis en place par l’occupant et ses collaborateurs.
Il y a quelques mois (mai ou juin 2017), en conduisant ma voiture tout en discutant avec ma mère de l’ancienne femme d’un cousin qui était nerveusement malade, ma mère glissa au fil de la conversation : « elle piétinait sur place comme le petit juif que papa et maman ont caché pendant la guerre ». Cet enfant se nommait Gérard Jakubowicz. Et là je ressens une montée de larmes et une profonde émotion mêlant amour et respects pour ce couple aujourd’hui décédé : il m’a fallu attendre 2017 pour apprendre que mes grand-parents avaient caché un enfant juif pendant la guerre. Dans ce milieu simple un tel acte leur semblait normal et n’appelait ni publicité ni un quelconque retour.
Un rue de la ville où je travaille porte le nom de l’oncle de mon grand-père, ex capitaine des pompiers pour « faits de résistance ». Quant à mes grands-parents, petits héros inconnus de cette guerre, ils ont continué dans l’indifférence leur difficile vie de labeur.
Un de mes oncles prisonnier de guerre a tenté de s’évader 6 ou 7 fois du stalag où il était interné avant d’être déporté au camp de concentration de Dora. Avec d’autres il était chargé de désamorcer les minuteries des bombes larguées par les américains. Comme il me l’a dit « pas mal de copains ne sont pas revenus ».
L’ancien médecin de famille, aujourd’hui décédé a dû sa survie à un policier qui lui a téléphoné pour lui dire : « cachez-vous on vient vous chercher ».
Vous voyez Monsieur Macron, que la réalité de la France de ces années sombres est complexe et qu’en culpabilisant la France, vous injuriez une multitude de ses grands héros qui ont résisté ou ont sauvé de nombreux juifs mais aussi de ses petits héros dont l’histoire ne connaitra même pas le nom, qui par leur comportement ont participé avec des efficacités diverses au grippage de cette machinerie implacable de guerre, d’esclavagisme et pire encore, génocidaire, que fût le nazisme.
Comme homme politique vous savez bien que la trahison aussi bien des « principes » qu’à la « morale », qu’au peuple fait partie du monde politique. Mais lorsque vous arrivez au pouvoir, l’administration se doit d’obéir aux ordres donnés, sans hésiter (voir le Général de Villiers que vous avez remis au pas malgré la justesse de son mécontentement, surtout quand ceux qui prennent des décisions délétères pour nos soldats, sont tranquillement assis dans leurs ministères avec climatisation et que ceux qui subissent ces « arbitrages » risquent leur vie sur les champs de bataille). Heureusement, de manière souvent discrète, une partie des fonctionnaires s’est aussi montrée récalcitrante et ce jusque dans les policiers chargés de mener cette terrible rafle, bien qu’ils ignoraient la destination et le destin programmé des déportés.
Dans votre discours lors de la commémoration de la Rafle du Vel d’Hiv, vous en avez profité pour accuser, sans la nommer, votre opposante à l’élection présidentielle en l’accusant de révisionnisme alors qu’elle refuse simplement, et à juste titre, de culpabiliser la France et les français grands ou petits héros d’hier et leurs descendants d’aujourd’hui. Vous commettez consciemment un amalgame déplacé et manipulateur, afin de couper l’opposition à la politique migratoire et à l’islamisation très largement rejetées par une grande majorité de français. Vous n’êtes pas la France Monsieur Macron, pas plus que le gouvernement de Vichy ne l’était, et moi, infime particule de ce peuple français, je vous interdis d’utiliser de tels accommodements avec l’histoire pour servir votre carrière et vos buts. Je ne suis pas l’héritier de Vichy et de ses collabos mais celui des membres de ma famille dont je vous ais décrit des épisodes de leur vie. Je ne vous autorise pas à parler en mon nom et à définir ce que je dois penser ou non.
En agissant ainsi, vous trahissez doublement cette partie du peuple de France. D’abord ceux qui malgré le joug nazi et la trahison des collabos a agi dans l’ombre sans même penser à un retour possible de leurs actions et vous laissez s’installer et se développer les conditions d’une guerre civile dont les peuples de France et du monde commencent à être les victimes à travers les divers attentats opérés au nom de l’islam ainsi que les conditions favorables à un antisémitisme ancien, particulièrement haineux et viscéral, qui est l’une des pierres angulaires des textes fondateurs de l’islam.
En définitive, lors de ces commémorations, autant le discours de Monsieur Netanyahu m’a enthousiasmé par sa justesse réaliste et équilibrée, assumant nettement la nature quasi raciale et religieuse de son peuple, de son identité et de son territoire, autant le vôtre a été dans son fond une injure à la France, une culpabilisation inepte. Le fait d’être élu président de la République ne fait pas de vous un monarque de droit divin, au-dessus de vous et au-dessus de la République, il y a la France, notre patrie, son territoire et son peuple riche d’une histoire qui nous dépasse. Votre élection ne vous donne pas le droit d’agir au nom de la France avec tant de partialité afin de salir notre pays pour mieux participer à sa destruction en continuant la politique migratoire et l’islamisation désastreuse menée par certains de vos prédécesseurs.
Dans votre discours lors de la commémoration de la Rafle du Vel d’Hiv, vous en avez profité pour accuser, sans la nommer, votre opposante à l’élection présidentielle en l’accusant de révisionnisme alors qu’elle refuse simplement, et à juste titre, de culpabiliser la France et les français grands ou petits héros d’hier et leurs descendants d’aujourd’hui. Vous commettez consciemment un amalgame déplacé et manipulateur, afin de couper l’opposition à la politique migratoire et à l’islamisation très largement rejetées par une grande majorité de français. Vous n’êtes pas la France Monsieur Macron, pas plus que le gouvernement de Vichy ne l’était, et moi, infime particule de ce peuple français, je vous interdis d’utiliser de tels accommodements avec l’histoire pour servir votre carrière et vos buts. Je ne suis pas l’héritier de Vichy et de ses collabos mais celui des membres de ma famille dont je vous ais décrit des épisodes de leur vie. Je ne vous autorise pas à parler en mon nom et à définir ce que je dois penser ou non.
En agissant ainsi, vous trahissez doublement cette partie du peuple de France. D’abord ceux qui malgré le joug nazi et la trahison des collabos a agi dans l’ombre sans même penser à un retour possible de leurs actions et vous laissez s’installer et se développer les conditions d’une guerre civile dont les peuples de France et du monde commencent à être les victimes à travers les divers attentats opérés au nom de l’islam ainsi que les conditions favorables à un antisémitisme ancien, particulièrement haineux et viscéral, qui est l’une des pierres angulaires des textes fondateurs de l’islam.
En définitive, lors de ces commémorations, autant le discours de Monsieur Netanyahu m’a enthousiasmé par sa justesse réaliste et équilibrée, assumant nettement la nature quasi raciale et religieuse de son peuple, de son identité et de son territoire, autant le vôtre a été dans son fond une injure à la France, une culpabilisation inepte. Le fait d’être élu président de la République ne fait pas de vous un monarque de droit divin, au-dessus de vous et au-dessus de la République, il y a la France, notre patrie, son territoire et son peuple riche d’une histoire qui nous dépasse. Votre élection ne vous donne pas le droit d’agir au nom de la France avec tant de partialité afin de salir notre pays pour mieux participer à sa destruction en continuant la politique migratoire et l’islamisation désastreuse menée par certains de vos prédécesseurs.
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