23 juillet 2017
Selon Yves de Kerdrel, le ministre des Affaires Étrangères, Jean-Yves Le Drian, envisagerait de démissionner en septembre, lassé par le fonctionnement solitaire du chef de l’État.
Jean-Yves Le Drian a, de fait, manqué plein de photos de famille.
Il n’est pas apparu lors de la visite de Poutine.
On ne l’a pas vu lors de la visite de Trump.
On ne l’a pas non plus vu lors de la visite de Netanyahu à Paris.
Bref, la politique étrangère, c’est le domaine réservé du Président de la République, entendez, le domaine qui lui revient et où nul autre n’a sa place.
Selon Kerdrel, c’est par la presse que Le Drian a appris la venue de Trump et de Poutine à Paris. L’information est anecdotique mais elle illustre l’exercice solitaire du pouvoir par Macron, et les retours de bâton auxquels il s’expose de la part des poids lourds qui le soutiennent.
Le Drian, prochaine victime majeure du macronisme?
On se souvient que Le Drian avait longtemps hésité à rejoindre Macron durant la campagne.
Il s’était finalement lancé quelques semaines avant le premier tour.
Cette valse-hésitation a-t-elle laissé des traces?
Toujours est-il qu’après les présidentielles, Le Drian a payé le prix fort.
Non seulement, il a perdu son ministère fétiche (la Défense), pour récupérer un ministère qu’il partage avec de sinistres inconnus (comme Nathalie Loiseau, ancienne directrice de l’ENA, qui s’occupe maintenant d’affaires européennes), et où le Président le fait oublier.
Mais il a aussi la présidence de la région Bretagne.
La Révolution de Macron dévore ses parents.
source
Jean-Yves Le Drian a, de fait, manqué plein de photos de famille.
Il n’est pas apparu lors de la visite de Poutine.
On ne l’a pas vu lors de la visite de Trump.
On ne l’a pas non plus vu lors de la visite de Netanyahu à Paris.
Bref, la politique étrangère, c’est le domaine réservé du Président de la République, entendez, le domaine qui lui revient et où nul autre n’a sa place.
Selon Kerdrel, c’est par la presse que Le Drian a appris la venue de Trump et de Poutine à Paris. L’information est anecdotique mais elle illustre l’exercice solitaire du pouvoir par Macron, et les retours de bâton auxquels il s’expose de la part des poids lourds qui le soutiennent.
Le Drian, prochaine victime majeure du macronisme?
On se souvient que Le Drian avait longtemps hésité à rejoindre Macron durant la campagne.
Il s’était finalement lancé quelques semaines avant le premier tour.
Cette valse-hésitation a-t-elle laissé des traces?
Toujours est-il qu’après les présidentielles, Le Drian a payé le prix fort.
Non seulement, il a perdu son ministère fétiche (la Défense), pour récupérer un ministère qu’il partage avec de sinistres inconnus (comme Nathalie Loiseau, ancienne directrice de l’ENA, qui s’occupe maintenant d’affaires européennes), et où le Président le fait oublier.
Mais il a aussi la présidence de la région Bretagne.
La Révolution de Macron dévore ses parents.
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