Entre Macron et De Villiers, un véritable malaise politique
Le rude échange de points de vue entre d’une part le président de la République Emmanuel Macron et de l’autre le chef d’état-major des armées Pierre de Villiers confirme le divorce entre les dirigeants politiques élus – avec une abstention record – et la majorité des Français dont bon nombre n’ont même pas daigné se rendre aux urnes.
Face à la Macronmania consistant à adouber aveuglément toute décision présidentielle sans l’objectivité et le recul nécessaires, les « anciens » avec une réelle et longue expérience de l’Etat, de la responsabilité et de la direction des Hommes tentent de sauver ce qu’il reste de la souveraineté de la France et de sa capacité à se défendre contre des menaces qui, demain, pourraient totalement l’emporter.
Face à la menace terroriste, face à la crise migratoire, face à la dangerosité accrue du contexte mondial, il est un devoir pour ceux qui savent d’avertir ceux qui croient savoir.
Dépourvu de profonde expérience de l’adversité, le nouvel exécutif Elyséen « pense Printemps » sans réaliser que les « quelques efforts » demandés aux Armées constituent l’effort de trop, la marque visible d’une nouvelle direction politique qui compte sacrifier un peu plus la dernière ligne de défense du pays pour accomplir de biens floues promesses électorales à l’effet hypothétique.
Elue par une minorité de Français, la nouvelle majorité politique nationale est le résultat direct de l’abstention généralisée. Le sort réservé aux Armées est injuste mais les Français en sont directement et collectivement responsables.
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