Il y a 75 ans, les 16 et 17 juillet 1942, plus de 13.000 Français juifs dont près d’un tiers d’enfants, étaient arrêtés à Paris et en banlieue pour être déportés : moins d’une centaine reviendront
« C’est bien la France qui organisa la rafle puis la déportation et pour presque tous, la mort, des 13.152 personnes arrêtées le 16 et 17 juillet à Paris » a déclaré Emmanuel Macron, hier, réaffirmant ainsi la responsabilité de la France avant de fustiger les «accommodements et les subtilités de ceux qui disent que Vichy n’était pas la France».
Une allusion aux propos tenus par Marine Le Pen pendant la campagne présidentielle. Le chef de l’Etat a rappelé que «les 16 et 17 juillet furent l’œuvre de la police française ; pas un seul Allemand n’y prêta la main ».
Précisons qu’initialement, l’opération était prévue entre les 13 et 15 juillet 1942. Mais, pour éviter qu’elle ne coïncide avec le jour de la fête nationale, elle fut décalée au 16 et au 17 juillet. 6.000 agents de la préfecture de police furent mobilisés pour ces deux journées.
En reconnaissant la responsabilité de la France, Emmanuel Macron a rendu un «hommage particulièrement appuyé » à Jacques Chirac qui fut le premier président de la République à avoir fait ce pas.
Le chef de l’Etat a a aussi salué les Justes (ceux qui ont aidé les juifs) et dénoncé le racisme et l’antisémitisme d’aujourd’hui en citant les noms des victimes des attaques antisémites ces dernières années.
Occasion pour lui d’évoquer l’affaire Sarah Halimi, une femme juive tuée en avril à Paris par un voisin musulman qui a été interné en psychiatrie. La qualification antisémite n’a pas été retenue à ce stade, ce qui a suscité de l’indignation dans la communauté juive, Sarah Halili ayant été torturée puis défenestrée.
« Malgré les dénégations du meurtrier, la justice doit faire désormais toute la clarté sur la mort de Sarah Halimi », a dit le chef de l’Etat, très applaudi pour cet appel.
« Malgré les dénégations du meurtrier, la justice doit faire désormais toute la clarté sur la mort de Sarah Halimi », a dit le chef de l’Etat, très applaudi pour cet appel.
Et puis, pour la première fois, l’Etat d’Israël par la présence de son Premier ministre était associé à la cérémonie qui s’est tenue à l’emplacement où se dressait le Vélodrome d’Hiver, détruit en 1959, rue Nélaton dans le XVe arrondissement de Paris.
Emmanuel Macron évoque devant Benyamin Netanyahou la situation au Proche Orient, souhaitant une « reprise des négociations » entre Israéliens et Palestiniens
Emmanuel Macron a rappelé la position française : soutien « indéfectible » à la sécurité d’Israël » mais condamnation de la colonisation et le souhait d’une reprise de négociations israélo-palestiniennes pour une solution à deux Etats, avec Jérusalem pour capitale, à la fois de l’État d’Israël et du futur État palestinien.
Emmanuel Macron estime que Donald Trump est reparti de Paris avec une meilleure image de la France
Le président a raconté au Journal du Dimanche ses conversations avec le président américain, notamment sur le climat, point de discorde on le sait entre les deux hommes.
Emmanuel Macron se veut optimiste, surtout après la phrase, prononcée par son homologue américain annonçant que «quelque chose peut se passer » sur la position américaine. « Donald Trump m’a écouté, estime Emmanuel Macron. Il a compris le sens de ma démarche, notamment le lien qui existe entre réchauffement climatique et terrorisme. Il m’a dit qu’il allait essayer de trouver une solution dans les prochains mois».
Toujours dans le JDD, Emmanuel Macron est revenu sur sa remise au pas du chef d’état major des armées, le général Pierre de Villiers
Il a toute sa confiance mais il lui rappelle la chaine hierarchique et c’est plutôt brutal : « La République ne marche pas comme cela. Si quelque chose oppose le chef d’état-major des armées au président de la République, le chef d’état-major des armées change ».
Rappelons que le CEMA s’était épanché devant les députés de la commission de la Défense, sur un ton admis dans un bordel militaire de campagne mais rarement employé par un officier général devant la représentation nationale : « Je ne me laisserai pas baiser » par Bercy, aurait prévenu en tapant du poing sur la table Pierre Le Jolis de Villiers de Saintignon, refusant les coupes budgétaires de 850 millions d’euros frappant le ministère des Armées.
L’épisode n’est pas clos, le CEMA se retrouvera en tête à tête avec le président de la République, chef des armées, vendredi prochain à l’Élysée.
La suppression de la taxe d’habitation, source d’inquiétude des maires
Ce matin s’ouvre la première Conférence des territoires, à l’initiative de l’Exécutif. Elle se tiendra tous les 6 mois, c’était une promesse de campagne d’Emmanuel Macron et l’on va aborder les sujets qui fâchent.
Un discours d’Edouard Philippe le matin à l’ouverture, un autre d’Emmanuel Macron l’après-midi en clôture : le couple exécutif veut rassurer. Ce rendez-vous semestriel doit déboucher sur un « pacte » entre l’Etat et les collectivités locales, pour définir notamment les objectifs de maîtrise et de réduction des dépenses.
Se confiant au Figaro, le président LR du Sénat, Gérard Larcher, demande au chef de l’Etat d’être « concret » et le met en garde contre « la technostructure parisienne ».
Le casse-tête de l’admission post-bac se poursuit pour des milliers de bacheliers
Environ 87.000 bacheliers n’ont toujours pas d’affectation dans une formation de l’enseignement supérieur à la mi-juillet. En cause : le manque de places dans les universités.
Citons le cas, rapporté par La Manche libre, de ce bachelier qui, avec 18,34 de moyenne générale à son baccalauréat S (scientifique), pensait que son souhait serait exhaussé sans problème. Titouan Le Pelley rêvait d’intégrer la filière sciences et techniques des activités physiques et sportives (Staps) de l’université de Caen, mais il est refusé. Pour lui ce sera donc une licence de physique-chimie. Notons toutefois qu’il y a peut-être eu une erreur d’orientation au départ. La réforme qui est à l’étude prévoit d’ailleurs qu’on ne pourra s’orienter, par exemple vers le sport (Staps), discipline très demandée, que si l’on a suivi un cursus en rapport.
Quoi qu’il en soit, des réunions de concertation sur la réforme des modalités d’entrée en fac démarrent aujourd’hui.
Son visage était celui d’un des agents de Mission Impossible
Nous ne parlons pas du film de Brian de Palma, avec Tom Cruise, mais de la version originale, la série télé créée par Bruce Geller dans les années 60.
Martin Landau, qui incarnait Rollin Hand l’as du déguisement dans l’équipe, est mort à l’âge de 89 ans.
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