C’est une histoire à peine croyable mais vraie que nous raconte Le Parisien-Aujourd’hui en France. Un pilleur de trains a mis la main, dimanche dernier, sur quatre lance-roquettes antichars dans un convoi de fret. Les armes ont été retrouvées avant d’être vendues.
L’affaire commence dimanche, écrit le Parisien. Un train de marchandise ordinaire part de Miramas (13) où se situe l’établissement militaire principal des munitions de Provence. Le train doit se rendre à Brienne-le-Château (10), où se trouvent une base aérienne et un arsenal.
Sur le parcours, les agents de la Suge (la surveillance générale de la SNCF) constatent que les scellés de plomb posés sur des wagons contenant de l’armement militaire ont été brisés. Quatre lance-roquettes antichars et quatre caisses d’obus « flèches », capables de pénétrer les blindages, ont été volés.
Fort heureusement, les gendarmes de la section de recherches de Marseille ont rapidement retrouvé le voleur alors qu’il mettait en vente son butin. L’homme, âgé 23 ans, a vu le GIGN débouler chez lui. C’est un pilleur de trains qui, jusqu’à présent, s’êtait spécialisé dans le vol et la revente de matériel hi-fi. Il a été mis en examen, hier, pour vol aggravé, détention et transport d’armes de guerre.
Ce qui saute aux yeux et qui inquiète dans le contexte de menace terroriste, ce qui paraît surprenant voir incroyable, c’est qu’au lieu de camions en convoi sécurisé, l’armée utilise des trains tout à fait ordinaires, sans escorte de gendarmes ou de soldats, pour faire circuler ses armes. Comme le remarque une source proche de l’affaire citée par Le Parisien, « C’est un problème de sécurité majeur que de telles armes soient à la portée de n’importe quel malfaiteur ». C’est le loins que l’on puisse dire…
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