Sondage: les difficultés commencent pour Emmanuel Macron
EXCLUSIF - Le président de la République a perdu 3 points de confiance dans le dernier baromètre Kantar pour Le Figaro Magazine. Le premier ministre est en chute lui aussi.
Les images sont trompeuses. Depuis un mois, le chef de l'Etat multiplie les apparitions en public donnant l'impression d'un président de la République en plein état de grâce. Pourtant, les Français, à en croire le baromètre Kantar pour Le Figaro Magazine, semblent nettement plus dubitatifs. En un mois à la tête du pouvoir, Emmanuel Macron a perdu 3 points. Certes, il reste à 54 % de personnes qui lui font confiance, mais il est à noter qu'avec un tel score il fait moins bien que François Hollande il y a 5 ans - il n'avait commencé sa chute qu'au mois d'août 2012. Il fait surtout beaucoup moins bien que Nicolas Sarkozy qui a vu, lui, sa cote de confiance monter entre juin et juillet 2007, passant de 63 % à 65 %.
Cette baisse de la cote de confiance du Président vient au lendemain des élections législatives que son parti a remportées avec une marge moins importante que prévu et dans un contexte de très forte abstention (57 % au second tour). Ces éléments indiquent que le début du quinquennat ne sera pas aussi facile pour Emmanuel Macron, qui doit lancer ses réformes. Ainsi, la structure de sa cote de confiance montre que, si les catégories aisées sont au rendez vous (76 %, + 7), les catégories moyennes inférieures (47 %, - 4) et modestes (44 %, - 6) s'en vont. Comme les retraités (57 %, - 8), marqués par la future hausse de la CSG. Les difficultés commencent maintenant.
François Bayrou (- 15 points)
Rien ne va plus pour le président du MoDem. Obligé de démissionner de son poste de ministre de la Justice, il dégringole dans le baromètre. La sanction est unanime, les électeurs de Macron (36 %, - 18) étant les plus déçus de le voir touché par les affaires.
Marine Le Pen (-6 points)
«Post-presidentum, animal triste», pourrait se dire la patronne du Front national! Les lendemains de présidentielle sont difficiles pour celle qui n'a pas réussi à avoir un groupe à l'Assemblée nationale. Ses sympathisants commencent à douter: (72 %, - 14) auprès d'eux. En un mois.
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