lundi 3 juillet 2017

Une vue de la tour Eiffel, le 6 juin 2017 à Paris.
Une vue de la tour Eiffel, le 6 juin 2017 à Paris. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Les Français de nouveau pessimistes pour leur avenir après les élections

La confiance des Français s'essouffle après les élections. Une majorité des sondés (56%) se déclare à nouveau pessimiste pour l'avenir du pays, selon une enquête de l'Ifop diffusée dimanche 2 juillet. Seules 44% des personnes interrogées se déclarent optimistes pour la France fin juin, contre 52% un mois auparavant, au lendemain de l'élection présidentielle.

Une minorité de sondés confiants pour leur avenir

Une majorité de Français se dit en outre pessimiste (53%) sur son avenir personnel et celui de ses proches, contre seulement 45% un mois plus tôt, selon cette enquête pour le cabinet No Com publiée dans le Journal du Dimanche. Un quart seulement des personnes interrogées (26%) pensent qu'elles vivront mieux dans une dizaine d'années, contre 44% d'un avis contraire et 30% pour qui ce sera "pareil qu'aujourd'hui".
A la question "croyez-vous que la France va réussir à se transformer dans les prochaines années ?", 47% répondent désormais positivement, contre 53% d'un avis contraire. Le rapport s'est inversé en un mois, avec 53% qui croyaient à la transformation de la France fin mai et 47% qui n'y croyaient pas. Si 58% des Français interrogés pensent que la transformation de la France aura des effets positifs pour le pays (contre 42%), ils sont aussi nombreux (50%) à penser que ces effets seront positifs ou négatifs pour eux et leurs proches.

Un tableau sans concession de la France

Les Français dressent par ailleurs un tableau sans concession de leur pays, où sur une vingtaine de secteurs seules les universités obtiennent de justesse une appréciation positive, "ça marche bien" (51%), devant l'aide aux entreprises (48%) et la Sécurité sociale (45%). En bas de tableau, seules 19% des personnes interrogées pensent que "la lutte contre la pauvreté" fonctionne bien.
Pour deux Français sur trois (66%), la transformation du pays ne signifie pas un recul du rôle de l'Etat dans l'économie et 64% souhaitent qu'elle se traduise par "un pays où l'on incitera plus" les chômeurs à trouver du travail. Enfin, 62% souhaitent "un pays qui va accueillir moins d'immigrés qu'aujourd'hui", contre seulement 11% qui veulent qu'il en accueille "davantage".
Enquête réalisée en ligne les 18 et 19 mai auprès de 1 004 personnes et du 20 au 23 juin auprès de 2 006 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire