La justice, saisie en référé (c’est à dire en urgence) par le procureur de Paris, n’ordonne pas le retrait des kiosques du dernier numéro de Paris Match mais interdit toute nouvelle publication des photos de l’attentat de Nice.
À l’intérieur, une double page montrant des images de l’attentat du 14 juillet dernier à Nice. Ces photos sont issues de la vidéo protection de la ville. on y voit le camion foncer sur ses futures victimes. On voit également le cadavre du terroriste criblé de balles dans la cabine du camion.
Dès hier, des associations de victimes se sont indignées et élevées contre cette publication. Maître Eric Morain, avocat de la Fédération nationale des victimes d’attentats et d’accidents collectifs (Fenvac), estime que « ces captures d’écran portent atteinte à la dignité des victimes».
Cette affaire relance une nouvelle fois le débat sur l’équilibre entre le droit à l’information et le droit à la dignité.
Par ailleurs, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour «violation du secret de l’instruction et recel ».
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