Ecartée par le PNF, l’affaire Richard Ferrand pose de vraies questions
Le Parquet national financier (PNF) vient d’indiquer qu’il n’enquêterait pas sur l’affaire Richard Ferrand. Pourtant et sans aucunement préjuger d’une quelconque culpabilité, des questions légitimes se posent.
En effet, si les informations publiées par Le Canard Enchaîné sont exactes, comment est-il possible qu’une société non constituée et donc non immatriculée ait pu emporter un contrat de location pour 42.000 euros annuels ?
Puisque cette société civile immobilière (SCI) n’était apparemment pas constituée, elle aurait donc procédé à l’achat du bien immobilier loué aux Mutuelles de Bretagne après la conclusion du contrat puisque celui-ci aurait servi à l’obtention du prêt bancaire qui aurait financé la totalité de l’acquisition dudit bien.
Dès lors, comment l’épouse de M. Ferrand aurait-elle pu présenter un dossier pour emporter un tel contrat sans société ni même la propriété d’un bien immobilier correspondant aux critères émis par les Mutuelles de Bretagne ?
Force est de constater qu’une telle chronologie interroge sur la façon plutôt inhabituelle de choisir le bénéficiaire d’un contrat. C’est un peu comme si vous signiez un contrat de construction sans avoir ce qui vous sera livré et avec une société qui n’existe pas.
N’importe quel chef d’entreprise agissant comme tel aurait probablement à répondre aux questions du Trésor public.
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