La nomination d'Edouard Philippe à Matignon n'est pas le seul évènement à provoquer des remous au sein du parti, Les Républicains. La droite est ébranlée après la publication d'un communiqué, signé par 173 figures de son camp et du centre dont Nathalie Kosciusko-Morizet, Thierry Solère, Jean-Louis Borloo, la sénatrice Fabienne Keller ou encore Christian Estrosi, pour "répondre à la main tendue par le Président de la république." Ces deux derniers ont été les seuls à prendre leur courage à deux mains et à ne pas se défiler pour se rendre au dernier bureau politique des Républicains, qui s'est tenu ce mardi 16 mai au siège du parti, rue de Vaugirard à Paris.
Autant dire que la tension était palpable au premier étage malgré les nombreuses absences du jour. "C'était hyper violent", a rapporté un témoin de la scène dans le quotidien Le Parisien. Fabienne Keller et Christian Estrosi ont essuyé quelques quolibets et tous les signataires du communiqué ont été qualifiés de "traitres", "collabos" et "vendus". "C'est un coup de poignard", s'est insurgé Eric Woerth. "Ce sont des opportunistes qui ne pensent qu'à eux. Une vraie déception", a ajouté David Douillet.
Le coup de gueule de Wauquiez
Quelques heures plus tôt, Laurent Wauquiez avait déjà poussé un coup de gueule dans les colonnes du quotidien régional, Le Dauphiné : "Je suis écœuré par tous ceux qui se vendent pour un plat de lentilles. Le renouveau, ce n'est pas troquer ses convictions (...)
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