VIDÉO – Quand Richard Ferrand estimait qu’il ne
fallait "pas embaucher son conjoint ou ses enfants lorsqu'on a une
fonction publique"
Publié à 07h38, le 25 mai 2017 ,
Modifié à 08h04, le 25 mai 2017
#PASSIONARCHIVES - C’est la
première polémique du quinquennat Macron. Richard Ferrand, fidèle de la
première heure et devenu ministre de la Cohésion des territoires, est dans la
tourmente depuis que le Canard Enchaîné a révélé une affaire immobilière qui lui
vaut la toute première demande de démission du mandat d’Emmanuel Macron. Mais
le palmipède révèle également que le ministre a embauché son fils comme
assistant parlementaire "durant quelques mois" en 2014 pour une somme
totale de 8.704 euros brut.
Mais que disait le même Richard
Ferrand, alors député PS, en pleine affaire Fillon, le candidat de la droite
étant alors soupçonné d’avoir fourni des emplois fictifs d’assistants
parlementaires à sa femme et deux de ses enfants ? C’était fin février sur
RMC, comme l’a exhumé Le Huffington
Post, et Richard Ferrand n’en disait pas du bien, estimant qu’un
élu ne devait pas embaucher femme et/ou enfants. Une archive qui tache. Il
disait alors, sans préciser qu'il avait lui-même fait travailler son fils :
C'est d'abord une condition que nous avons posée le 19
janvier pour nos candidats : faire la preuve de sa probité en fournissant le
casier judiciaire, faire une déclaration d'intérêts pour vérifier qu'il n'y a
pas de conflit d'intérêts, s'engager à ne pas embaucher
son conjoint ou ses enfants lorsqu'on a une fonction publique.
Comme l’a souligné Franceinfo:,
l’entourage du ministre a assuré et tenté de prouver que le travail du fils de
Richard Ferrand était bien réel et effectif, reconnaissant donc cette embauche
de 4 mois, de janvier à mai 2014.
"Si c’était à refaire, je
ne le referais pas", a plaidé Richard Ferrand, exprimant ses regrets
concernant cette embauche de son fils. "Mon fils était disponible. Il
vient me donner un coup de main pendant trois ou quatre mois sur un mandat de
cinq ans. Très honnêtement, il faut en faire beaucoup, je trouve, pour mettre
en scène les choses comme ça", a-t-il poursuivi alors que venaient du FN les
premières demandes de démission.
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