dimanche 28 mai 2017

VIDÉO – Quand Richard Ferrand estimait qu’il ne fallait "pas embaucher son conjoint ou ses enfants lorsqu'on a une fonction publique"
Publié à 07h38, le 25 mai 2017 , Modifié à 08h04, le 25 mai 2017
#PASSIONARCHIVES - C’est la première polémique du quinquennat Macron. Richard Ferrand, fidèle de la première heure et devenu ministre de la Cohésion des territoires, est dans la tourmente depuis que le Canard Enchaîné a révélé une affaire immobilière qui lui vaut la toute première demande de démission du mandat d’Emmanuel Macron. Mais le palmipède révèle également que le ministre a embauché son fils comme assistant parlementaire "durant quelques mois" en 2014 pour une somme totale de 8.704 euros brut.
Mais que disait le même Richard Ferrand, alors député PS, en pleine affaire Fillon, le candidat de la droite étant alors soupçonné d’avoir fourni des emplois fictifs d’assistants parlementaires à sa femme et deux de ses enfants ? C’était fin février sur RMC, comme l’a exhumé Le Huffington Post, et Richard Ferrand n’en disait pas du bien, estimant qu’un élu ne devait pas embaucher femme et/ou enfants. Une archive qui tache. Il disait alors, sans préciser qu'il avait lui-même fait travailler son fils :
C'est d'abord une condition que nous avons posée le 19 janvier pour nos candidats : faire la preuve de sa probité en fournissant le casier judiciaire, faire une déclaration d'intérêts pour vérifier qu'il n'y a pas de conflit d'intérêts, s'engager à ne pas embaucher son conjoint ou ses enfants lorsqu'on a une fonction publique. 
Comme l’a souligné Franceinfo:, l’entourage du ministre a assuré et tenté de prouver que le travail du fils de Richard Ferrand était bien réel et effectif, reconnaissant donc cette embauche de 4 mois, de janvier à mai 2014.
"Si c’était à refaire, je ne le referais pas", a plaidé Richard Ferrand, exprimant ses regrets concernant cette embauche de son fils. "Mon fils était disponible. Il vient me donner un coup de main pendant trois ou quatre mois sur un mandat de cinq ans. Très honnêtement, il faut en faire beaucoup, je trouve, pour mettre en scène les choses comme ça", a-t-il poursuivi alors que venaient du FN les premières demandes de démission. 

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