Lettre ouverte à Mesdames et Messieurs les Élu (e)s #LR Tiédasses.
Par Pierre-Jean Estay
Madame, Monsieur,
Où êtes-vous donc passé(e) ?
Il
me semble pourtant, je ne crois pas avoir rêvé, qu'une primaire de la
droite et du centre a été organisée. Je suis à peu près certain que les
urnes ont parlé et désigné, sans la moindre ambigüité un certain
#FrançoisFillon. Ce nom vous dirait-il quelque chose ?
Or,
depuis le lancement de cette campagne un peu folle, moi, nous,
c'est-à-dire des militants de la première ou de la dernière heure, de
simples citoyens, mais de vrais républicains, nous ne vous entendons
plus.
Après la formidable déferlante de la
primaire, vous êtes arrivés en masse, flairant les bons gros postes
juteux que vous réserverait l'alternance. Mais, aux premiers coups de
tonnerre, tels des moutons frileux vous vous êtes retirés, sur la pointe
des pieds, comme de pudiques chaisières.
Et puis,
il y a eu l'éclaircie du Trocadéro, la météorologie n'étant décidément
pas trop votre fort, vous ne l'aviez pas vue venir. Alors, aussi
sottement que vous étiez partis, vous êtes revenus.
Le
problème avec vous, c'est que vous soutenez François #Fillon sans le
soutenir tout en le soutenant.... J'y perds, et je ne suis pas le seul,
les derniers vestiges de mon latin.
J'ai bien vu
vos tentatives pédagogiques pour expliquer à nous, pauvres incultes, la
différence entre ce qui est légal et ce qui est moral. Je suis prêt à
vous suivre sur ce terrain, vous voulez donc parler de morale.
Expliquez-moi, alors, ce qu'il y a de moral à laisser un boulevard, soit
à une aventurière extrémiste qui nous entrainerait vers l'isolement et
le déclin, soit à un télévangéliste filoguidé par un pouvoir aussi
despotique que désastreux et une poignée de financiers, grotesques
caricatures de ce "Grand Capital" que fustigeait avec humour et même un
peu de talent feu Georges Marchais.
C'est vrai:
moralité et politique ne font pas forcément bon ménage. Mais dans ce
domaine, il est une immoralité suprême, celle de tourner le dos à son
idéal. Oui, je vous le dis sans ambages, il est immoral de rester sur la
berge alors qu'un pays est sur le point de sombrer. L'article 223-7 du
Code Pénal (que je viens d'inventer) mériterait d'être appliqué dans
toute sa rigueur:
" Quiconque pouvant empêcher par
son action immédiate, sans risque pour lui ou pour les tiers, soit un
crime, soit un délit contre l'intégrité de la Nation s'abstient
volontairement de le faire est puni de cinq ans d'emprisonnement et de
75 000 euros d'amende. "
Dans vos circonscriptions,
vos cantons, vos communes, vous avez le devoir de soutenir activement
notre candidat. C'est une lourde responsabilité qui vous incombe et à
laquelle vous ne pouvez vous soustraire, car vous ne pouvez ignorer, là
où vous êtes, à quel point la France va mal, vous ne pouvez détourner
votre regard de celui, désemparé, de vos électrices et de vos
électeurs.
Alors, je vous en conjure, Mesdames et
Messieurs les élu (e)s #Républicains tiédasses, réchauffez-vous ! Et
faites-le au plus vite. Agitez à la bonne cadence vos rebondis popotins.
Car, par votre attentisme et excès de prudence, vous nous faites
prendre un risque MORTEL !
Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, en ma profonde considération.
Pierre-Jean Estay (N° adhérent LR 599336)
#FillonPrésident
Chers Amis Facebook,
Bien
que je n'aie pas à le faire, je tiens à justifier ma démarche: je ne
supporte plus le silence assourdissant de nombreux soi-disant soutiens
de François Fillon. Entendez-moi bien, j'ai 65 ans, de sérieux problèmes
de santé et 30 ans de militantisme au RPR, à l'UMP et désormais à #LR. À
titre personnel je n'attends RIEN, si ce n'est d'entretenir l'espoir
d'un redressement pour mon pays. Si vous êtes en accord avec la teneur
de mon message (et seulement si), je vous demande de le partager
massivement. Pour moi, pour vous, pour nous, je vous en remercie.
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