dimanche 26 mars 2017

Lettre ouverte à Mesdames et Messieurs les Élu (e)s #LR Tiédasses.
Par Pierre-Jean Estay
Madame, Monsieur,
Où êtes-vous donc passé(e) ? 
Il me semble pourtant, je ne crois pas avoir rêvé, qu'une primaire de la droite et du centre a été organisée. Je suis à peu près certain que les urnes ont parlé et désigné, sans la moindre ambigüité un certain #FrançoisFillon. Ce nom vous dirait-il quelque chose ?
Or, depuis le lancement de cette campagne un peu folle, moi, nous, c'est-à-dire des militants de la première ou de la dernière heure, de simples citoyens, mais de vrais républicains, nous ne vous entendons plus. 
Après la formidable déferlante de la primaire, vous êtes arrivés en masse, flairant les bons gros postes juteux que vous réserverait l'alternance. Mais, aux premiers coups de tonnerre, tels des moutons frileux vous vous êtes retirés, sur la pointe des pieds, comme de pudiques chaisières. 
Et puis, il y a eu l'éclaircie du Trocadéro, la météorologie n'étant décidément pas trop votre fort, vous ne l'aviez pas vue venir. Alors, aussi sottement que vous étiez partis, vous êtes revenus. 
Le problème avec vous, c'est que vous soutenez François #Fillon sans le soutenir tout en le soutenant.... J'y perds, et je ne suis pas le seul, les derniers vestiges de mon latin.
J'ai bien vu vos tentatives pédagogiques pour expliquer à nous, pauvres incultes, la différence entre ce qui est légal et ce qui est moral.  Je suis prêt à vous suivre sur ce terrain, vous voulez donc parler de morale. Expliquez-moi, alors, ce qu'il y a de moral à laisser un boulevard, soit à une aventurière extrémiste qui nous entrainerait vers l'isolement et le déclin, soit à un télévangéliste filoguidé par un pouvoir aussi despotique que désastreux et une poignée de financiers, grotesques caricatures de ce "Grand Capital" que fustigeait avec humour et même un peu de talent feu Georges Marchais.
C'est vrai: moralité et politique ne font pas forcément bon ménage. Mais dans ce domaine, il est une immoralité suprême, celle de tourner le dos à son idéal. Oui, je vous le dis sans ambages, il est immoral de rester sur la berge alors qu'un pays est sur le point de sombrer. L'article 223-7 du Code Pénal (que je viens d'inventer) mériterait d'être appliqué dans toute sa rigueur:
" Quiconque pouvant empêcher par son action immédiate, sans risque pour lui ou pour les tiers, soit un crime, soit un délit contre l'intégrité de la Nation s'abstient volontairement de le faire est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende. "
Dans vos circonscriptions, vos cantons, vos communes, vous avez le devoir de soutenir activement notre candidat. C'est une lourde responsabilité qui vous incombe et à laquelle vous ne pouvez vous soustraire, car vous ne pouvez ignorer, là où vous êtes, à quel point la France va mal, vous ne pouvez détourner votre regard de celui, désemparé, de vos électrices et de vos électeurs. 
Alors, je vous en conjure, Mesdames et Messieurs les élu (e)s #Républicains tiédasses, réchauffez-vous ! Et faites-le au plus vite. Agitez à la bonne cadence vos rebondis popotins. Car, par votre attentisme et excès de prudence, vous nous faites prendre un risque MORTEL !  
Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, en ma profonde considération.
Pierre-Jean Estay (N° adhérent LR 599336)
#FillonPrésident

Chers Amis Facebook,
Bien que je n'aie pas à le faire, je tiens à justifier ma démarche: je ne supporte plus le silence assourdissant de nombreux soi-disant soutiens de François Fillon. Entendez-moi bien, j'ai 65 ans, de sérieux problèmes de santé et 30 ans de militantisme au RPR, à l'UMP et désormais à #LR. À titre personnel je n'attends RIEN, si ce n'est d'entretenir l'espoir d'un redressement pour mon pays. Si vous êtes en accord avec la teneur de mon message (et seulement si), je vous demande de le partager massivement. Pour moi, pour vous, pour nous, je vous en remercie.

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