Macron entouré de musulmans radicaux obéit, en sus, au chantage aux voix du CCIF…
Quelques extraits d’un article écrit par Mohamed Louizi, franco-marocain, auteur de l’essai autobiographique : « Pourquoi j’ai quitté les Frères musulmans : retour éclairé vers un islam apolitique » (Michalon 2016)
Qui s’étonnera, après avoir lu ce qui
suit, que l’Algérie, l’UOIF, la Mosquée de Paris et compagnie appellent
les musulmans à voter massivement pour Macron ?
Avertissement :
Le
décryptage qui suit ainsi que ses illustrations, en annexes, pourraient
aider à faire un choix électoral (ou pas), le 7 mai prochain, au second
tour des élections présidentielles. J’en suis conscient. J’assume ce que
j’écris, comme je l’ai toujours été, y compris dans les prétoires. Je
suis responsable de ce que je dis. Je ne suis comptable ni de ce que
d’autres en feraient, ni des possibles instrumentalisations. Je rassure
mes lecteurs que toutes les informations sont vérifiables à 100%. Plus
de cinquante notes bibliographiques renvoient aux sources directes.
Aucune source n’est un « fake news » d’origine russe. Les illustrations
comportent d’autres informations complémentaires.
Certains
diraient que ce ne serait pas le bon timing pour le publier. Ce qui est
certain, c’est qu’il a été écrit après l’annonce des résultats du
premier tour, en réaction aux diverses polémiques ambiantes, pour
éclairer simplement le choix au second tour. Très condensé, il est
composé de neuf parties et pourrait être lu en une seule fois, ce que je
recommande vivement. Toutefois, il pourrait être lu aussi en petites
doses. Comme tout texte à enjeu, en ces temps, il est susceptible
d’avoir des effets indésirables : rougeur des joues, trouble de la
vision, énervement, insomnie, stress, déprime et hypertension
artérielle. Si vous remarquez des effets indésirables non mentionnées
dans cette introduction, veuillez m’en informer pour les textes à venir.
Bonne lecture !
1- Mohamed Saou est-il un cas isolé ?
«Il
a fait quelques trucs radicaux, c’est ça qui est compliqué, mais c’est
un type bien Mohamed. Et c’est pour ça que je ne l’ai pas viré !»[1]
expliquait Emmanuel Macron, hors antenne, le vendredi 14 avril 2017,
sur la radio Beur FM, pour défendre Mohamed Saou, son ex-référent du
Val-d’Oise. Ce dernier avait dit, sur sa page Facebook en septembre 2016
: «Je n’ai jamais été et je ne serai jamais Charlie». Reprenant à
son compte un slogan islamiste post-attentat de Charlie Hebdo, à
l’image d’un certain Tariq Ramadan qui n’a jamais été «ni Charlie, ni Paris» : le fameux «ni, ni» des islamistes.
Marwan Muhammad, président de l’organisation frériste CCIF, avait lui aussi exigé des explications et a menacé d’utiliser son supposé poids électoral, contre Emmanuel Macron, dans le cas où Mohamed Saou était écarté du mouvement «En Marche !» sous pression «islamophobe»,
disait-il. En effet, le 10 avril 2017, il a adressé une lettre au
candidat Macron dont la conclusion fut, on ne peut plus claire : «En
fonction de votre réponse (ou de son absence), je serai alors en mesure
de m’exprimer publiquement sur le sujet, en direction de nos contacts
médias, de nos 17 antennes régionales, de nos 14000 adhérents et de nos 350000 abonnés, sur les newsletters et les réseaux sociaux. Chaque électeur sensible à ces questions pourra alors faire, en conscience, un choix éclairé»[2] : une intimidation.
Cependant,
le cas de Mohamed Saou est-il un cas isolé au sein du mouvement
d’Emmanuel Macron ? Ce candidat à l’Élysée serait-il, ou pas, « dans les mains des islamistes » ? Est-il le candidat préféré des Frères musulmans ? Hormis la présence anecdotique signalée de l’islamiste Soufiane Iquioussen, dans une réunion d’ «En Marche !» à Bouchain[3]
dans le Nord, alors qu’il soutenait Benoît Hamon (!), dans ce qui suit,
d’autres cas troublants seront dévoilés : de la commune de Oignies dans
le Pas-de-Calais, à Bordeaux dans le Sud-Ouest, jusqu’à Mulhouse dans
l’Est, en passant par Paris, des soutiens d’Emmanuel Macron, des
islamistes (ou au service inconscient de l’islamisme conquérant)
s’appellent : Noureddine Aoussat, Rachid El-Kheng, Yanis Khalifa, Yaman
Mahfoud, et la meilleure pour la fin, une certaine Fatima Jenn et ses
principaux soutiens : Anouar Sassi et Aziz Senni.
2- Cap islamiste sur les législatives ?
Par ailleurs, d’autres noms pourraient même bénéficier de l’investiture d’ «En Marche !» pour les législatives. Difficile
de faire un tour vérificatif des 577 circonscriptions. D’autant plus
qu’Emmanuel Macron n’a pas encore révélé la liste complète de ses
candidats, comme promis. A ce jour, sauf erreur de ma part, seuls 14
noms sur 577 ont été dévoilés[4]. Plus encore, à en croire un récent article du Figaro, «les investitures ne seraient pas nécessairement rendues publiques la semaine prochaine»[5]. On peut espérer qu’elles le soient, même partiellement, s’agissant des «400 à 450 candidats»
déjà retenus. Emmanuel Macron dévoilerait-il cette liste avant le
second tour des présidentielles pour lever toute suspicion légitime ? On
peut l’espérer. Car cela est aussi un enjeu majeur dont l’éclairage
urgent permettrait, à tout un chacun, de voter éclairé, ou de
s’abstenir, le dimanche 7 mai.
En
attendant, ce qui est certain, c’est que des candidats pour les
législatives, notoirement islamistes, soutenant Macron ou pas, sont déjà
dans les starting-blocks, ici où là. Ils sont jeunes adultes, issus de
la frérosphère et s’appellent : Yassir Louati, Jimmy Parrat, Jamel
Oufqir, Hanan Zahouani, Abdelkrim Marchani, Samy Debah, etc. D’autres
candidats issus du parti islamo-turc, le «Parti Egalité et Justice»,
proche de l’AKP d’Erdogan, pourraient présenter des dizaines de
candidats, revendiquant leur communautarisme, comme aux départementales
de 2015[6]. Par conséquent,
le risque de voir quelques islamistes occupés des sièges au Palais
Bourbon, au nom de la diversité, lors de la prochaine législature, est
bien réel. «En Marche !», comme d’autres formations, pourrait
leur offrir cette opportunité tant rêvée, tel un Cheval de Troie qui
s’ignore dans la complaisance.
3- Quand les Frères musulmans appellent à voter Macron !
Aussi, il
n’est pas inutile de rappeler que les Frères musulmans de l’UOIF, par
exemple, depuis l’annonce des résultats du premier tour, ont publié deux communiqués appelant à voter Emmanuel Macron, à presque vingt-quatre heures d’intervalle. Le premier, datant du 24 avril, appelle les musulmans à «aller
voter massivement pour faire barrage aux idées de xénophobie et
de haine et donner au candidat Emmanuel Macron, le score le plus large»[7].
Le second, datant du 26 avril, réagissant au propos de Marine Le Pen,
la veille sur TF1, qui avait affirmé qu’Emmanuel Macron était «entre les mains des communautaristes, et notamment des plus dangereux d’entre eux, comme l’UOIF». Les Frères musulmans de l’UOIF y dénoncent donc ce qu’ils considèrent comme «mensonge éhonté». Ils appellent en revanche «à voter massivement pour Monsieur Macron et à faire barrage à la menace incarnée par les idées de Madame Le Pen»[8].
Pour une organisation qui se définit comme étant «apolitique»[9], cela laisse vraiment à désirer. Son allié stratégique, la Grande Mosquée de Paris, n’est pas en reste et fait de même en appelant «à voter massivement pour le candidat Emmanuel Macron»[10]. Comme si l’hypothétique «vote musulman» devait appartenir au leader d’ «En Marche !». L’UOIF
aurait-elle des intérêts particuliers, qui seraient protégés, si
Emmanuel Macron devient président ? La suite donnera quelques éléments
d’analyse.
4- Et ce Noureddine Aoussat qui fait compagne pour Macron ?
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