Nicolas Sarkozy se paye Emmanuel Macron et refuse toute coalition droite-gauche
L'ancien président refuse l'idée d'une "coalition molle" droite-gauche qui ferait, selon lui, monter les extrêmes comme en Autriche, dans un entretien au "JDD" publié samedi 30 avril.
Nicolas Sarkozy
accuse Emmanuel Macron de "cynisme" quand le ministre de l'Économie
"critique la politique qu'il est en charge d'appliquer" et rejette
l'idée d'une "coalition molle" droite-gauche qui ferait, selon lui,
monter les extrêmes comme en Autriche, dans un entretien au JDD publié samedi 30 avril. "M. Macron a été le plus proche collaborateur de François Hollande
- son secrétaire général adjoint - au cours des deux premières années
de son mandat, c'est-à-dire au moment où a été enclenchée et votée la pire stratégie
d'augmentation des impôts que la France ait jamais connue. M. Macron
était dans le bureau à côté de celui du président de la République. Et
il veut expliquer aux Français qu'il n'y était pour rien ?", s'indigne
le président des Républicains.
"Cela fait deux ans qu'il est ministre de l'Économie et qu'il ne cesse pourtant de dénoncer la politique qu'il est en charge d'appliquer. Je pense que c'est du cynisme et le cynisme ne m'a jamais intéressé", affirme-t-il. "J'ajoute que le même, membre de premier plan de ce gouvernement, vient de nous expliquer qu'il n'est pas de gauche. Il est de quoi alors ? Quelle est la couleur du cynisme ?", conclut-il. Nicolas Sarkozy s'oppose aussi indirectement à la volonté d'Emmanuel Macron de rassembler droite et gauche en réagissant à la situation en Autriche où l'extrême droite est arrivée largement en tête du premier tour de la présidentielle.
"Cela fait deux ans qu'il est ministre de l'Économie et qu'il ne cesse pourtant de dénoncer la politique qu'il est en charge d'appliquer. Je pense que c'est du cynisme et le cynisme ne m'a jamais intéressé", affirme-t-il. "J'ajoute que le même, membre de premier plan de ce gouvernement, vient de nous expliquer qu'il n'est pas de gauche. Il est de quoi alors ? Quelle est la couleur du cynisme ?", conclut-il. Nicolas Sarkozy s'oppose aussi indirectement à la volonté d'Emmanuel Macron de rassembler droite et gauche en réagissant à la situation en Autriche où l'extrême droite est arrivée largement en tête du premier tour de la présidentielle.
Quand il n'y a plus de gauche, quand il n'y a plus de droite, il reste les extrêmes.Nicolas Sarkozy dans le Journal du Dimanche
"Voilà le résultat de la pensée
unique et du gouvernement de grande coalition. Quand il n'y a plus de
gauche, quand il n'y a plus de droite, il reste les extrêmes", constate
celui qui avait toutefois pratiqué l'ouverture à des personnalités de gauche juste après son élection à la présidence de la République en 2007. "Quand il n'y a plus de confrontation, quand il n'y a plus qu'une pensée unique,
au fond quand il n'y a plus qu'à choisir entre une coalition molle et
les extrêmes, on a une extrême droite à 35 % et des partis de
gouvernement à 11 %", juge-t-il.
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