Christine Angot, l'arroseuse arrosée
André Bercoff. Photo © SIPA
Chronique.
Décomposition du spectacle, spectacle de la décomposition : l'émission
politique consacrée à François Fillon sur France 2 fut de bout en bout
le comprimé chauffé à blanc de la misère en milieu politico-médiatique.
Comparaissait,
au tribunal des flagrants délits présidentiels, un candidat mis en
examen, que les jugements de cour et de rumeurs avaient noirci à souhait
et à qui des animateurs ou chroniqueurs demandaient constamment des
comptes : comment se faisait-il qu'il eût l'outrecuidance d'être encore
là ? En vertu de l'adage selon lequel la meilleure défense demeure
l'attaque, l'impétrant argua du contenu d'un livre de journalistes du
Canard Enchaîné -
l'hebdomadaire qui l'accable depuis près de deux mois - pour dénoncer
un complot contre lui ourdi par le cabinet noir de l'Élysée, quartier
général des hautes et des basses œuvres de l'actuel chef de l'État. Le
clou de la soirée fut l'apparition de la femme de lettres
Christine Angot, passionaria de sous-préfecture, harpie vindicative
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