Je souhaite la victoire de François Fillon
Par René Chiche
Je ne suis pas « de » droite mais je
souhaite la victoire de François Fillon et m’apprête à voter pour lui.
Car parmi les autres candidats, les uns rêvent, certains délirent, et
d’autres mentent de manière éhontée, quand ils ne cumulent pas ces trois
tares. Seul François Fillon est sérieux et pragmatique, même si l’on
s’efforce de le faire paraître autrement et de saboter sa candidature.
La plupart des médias notamment, entraînés et engagés de façon plus ou
moins consentante dans une campagne de déstabilisation qui restera dans
les annales de la manipulation, distillent tous les jours leurs «
éléments de langage » négatifs et dissuasifs à cette fin. Je suis
persuadé qu’ils n’ont d’effet que sur ceux qui étaient déjà décidés à ne
pas voter pour lui mais que, pour la plupart des Français comme pour
moi, cette propagande glisse sur eux comme l’eau sur les plumes du
canard et les laisse indifférent ou, à tout le moins, circonspects.
Prendre
les Français pour des imbéciles est une grave erreur ; ils ne sont pas
des imbéciles ! Ils choisiront le candidat le plus sérieux et le plus
crédible à leurs yeux, et il est assez clair qu’ils ne supportent plus
le cirque et la « communication » qui font l’essentiel de la politique
depuis tant d’années. Un gouvernement n’a pas pour fonction de commenter
le chômage et le terrorisme, mais de les éradiquer. Et les Français
voient bien que Fillon n’est pas un commentateur permanent de
l’actualité, contrairement aux autres prétendants dont on se demande
s’ils n’auraient pas mieux fait de devenir politologues pour satisfaire
leur pulsion à bavarder sur les plateaux. Fillon préfère manifestement
l’action au bavardage. Il n’est pas étonnant que cela fasse peur aux
bavards !
Les Français
veulent l’alternance, il est vrai. Non pas l’alternance au sens étroit
du terme, celle qu’on a déjà connue et qui ne les a pas convaincus. Non,
ils veulent une véritable et authentique alternance, c'est-à-dire une
alternative au cirque permanent et à la communication ad nauseam dont un
Macron est l'archétype. La victoire éclatante de Fillon à la primaire
de la droite et du centre en est un signe incontestable, et qui inquiète
même certains parlementaires de son propre camp car ils se savent jugés
par là. C’est pourquoi sa victoire prévisible en mai les affole
également et qu’ils mettent peu d’entrain à l’assurer, comme on le
constate. Tant mieux d’ailleurs : cela ne fait que renforcer la stature
gaullienne de François Fillon, qui n’est décidément pas dans cette
présidentielle l’homme d’un parti mais un homme de plus en plus libre
qui se présente devant les Français en leur tenant toujours un langage
de vérité dépourvu de démagogie, chose qui n’échappe à personne en
réalité !
C’est pour cette raison qu’il gagnera. Et que sa victoire sera finalement aussi belle qu’elle aura été difficile.
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