Selon
Christophe Barbier, "La gauche est déjà morte, mais elle ne le sait
pas." Une thèse qu'il développe dans son dernier livre.
"L’élection
présidentielle de 2017 est un tourbillon sans pitié… un instrument de
vengeance populaire… la nouvelle révolution française qui fait tomber
les têtes sans verser le sang." Un constat implacable qui, à soixante
jours du premier tour, fait froid dans le dos. Tout comme d’ailleurs la
démonstration de l’auteur de ces mots. Dans son dernier ouvrage,
Christophe Barbier livre un réquisitoire sans appel sur le quinquennat
"effroyable" de François Hollande et la "pitoyable" primaire de la
gauche qui a conduit à la victoire de Benoît Hamon auquel
l’éditorialiste de "L’Express" n’accorde pas la plus petite
"crédibilité".Lire aussi :Christophe Barbier quitte la direction de "L'Express" - Paris Match
Principal responsable de ce délitement, le président, dont le journaliste écrivain énumère les innombrables volte-face et changements de pied depuis son arrivée à l’Elysée en 2012. C’est la "faillite des idées" et la "guerre des hommes" qui ont conduit la gauche vers une mort imminente, assure Barbier qui ajoute, non sans cruauté : "En fait, elle est déjà morte, mais elle ne le sait pas. Elle ne veut pas le savoir… L’archaïsme est une verrue à droite, c’est une maladie mortelle, un cancer, à gauche."
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