mercredi 23 août 2017

248 clandestins supplémentaires arriveront en Haute-Garonne avant l’automne

   
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Le département de la Haute-Garonne va accueillir près de 250 clandestins supplémentaires d’ici l’automne 2017. Trois nouveaux centres d’hébergement vont donc ouvrir à Toulouse, Roques et Aurignac. 
L’afflux de clandestins en Haute-Garonne ne faiblit pas. 248 demandeurs d’asile vont trouver refuge dans trois communes du département. Deux des trois nouveaux CADA sont des hôtels Formule 1 reconvertis, comme à Séméac (65).
A Toulouse tout d’abord, 63 clandestins logeront dans l’ancien hôtel Formule 1 de la rue Babinet, dans le quartier du Mirail, près de l’université Jean Jaurès. Son ouverture est prévue d’ici quelques jours, entre la fin août et le début septembre.
Le second Formule 1 qui accueillera des migrants se trouve sur la commune de Roques-sur-Garonne, au milieu d’une zone commerciale, où 105 places seront disponibles. Une réunion publique est prévue à la rentrée entre les différents acteurs du projet.
Enfin, Aurignac verra 80 clandestins s’installer dans cette commune d’un peu moins de 1 200 habitants. Le centre devrait ouvrir ses portes durant le mois de septembre.

D’autres communes d’Occitanie devront accueillir des clandestins

Une liste d’arrivée qui ne cesse de s’allonger dans la région Occitanie, puisque Villeneuve-lès-Maguelone (Hérault), Marguerittes (Gard) et Séméac (Hautes-Pyrénées) n’auront, eux aussi, pas d’autre choix que d’accueillir ces nouveaux arrivants.
Dans le département déjà, Luchon, Saint-Martory, Cazères, Saint-Bertrand-du-Comminges, Portet-sur-Garonne ou encore Villemur-sur-Tarn ont vu des migrants s’installer dans leur commune. Si les mairies n’ont que très rarement leur mot à dire, c’est l’association Adoma qui est à l’origine de ces déplacements de population. Une volonté pour l’association pro-immigration, de disperser les clandestins un peu partout en France, suite à l’afflux massive et rapide de migrants depuis trois ans. Après avoir racheté 62 établissements hôteliers du groupe Accor Hôtel, l’association Adoma étend ses Centres d’Accueil pour Demandeur d’Asile sur tout le territoire. Des implantations qui ne sont pas toujours du goût des riverains, qui exemptés de concertation, n’ont que des questions sans réponse concernant la cohabitation avec les nouveaux voisins.

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