De Eber Haddad

"Avant de juger les terroristes, il faut juger et punir nos dirigeants. Ils nous ont trompé, nous ont lâchement rassuré et, pire que ça, ils n'ont absolument pas fait leur travail, tous autant qu'ils sont, de droite ou de gauche, européens ou américains, socialistes ou capitalistes. En revanche, ils nous ont bien passé la pommade et même la vaseline du politiquement correct, du "pas d'amalgame" et de tous les propos anesthésiants sous couvert de détermination - à quoi on se le demande - travestis en guerriers de pacotille et préférant livrer batailles à l'étranger, à des milliers de kilomètres, plutôt que sur nos sols où se développe cette herbe empoisonnée. Daesh a été battu, et alors ? C'est à Molenbeek, à Saint-Denis, dans les innombrables zones de non droit qui pullulent de France en Angleterre en passant par l'Espagne et la Belgique qu'il aurait fallu et qu'il faut agir... au lieu de fermer les mosquées salafistes, expulser les imams prêcheurs de haine, arrêter les trafiquants de drogues qui financent de nombreuses opérations, retirer la nationalité à toute personnes impliquées dans le terrorisme, de près ou de loin, activement ou passivement, ou même simples sympathisants et de prendre bien d'autres mesures de dissuasion, on a cherché des excuses et chanté les louanges du "vivre ensemble" qui ne fait plus illusion. Et surtout, n'accepter sous aucun prétexte le retour des Djihadistes, quitte à les exécuter sommairement sur place, là où ils ont souhaité mourir en martyrs. Exauçons leurs vœux! À la guerre, c'est comme ça depuis la nuit des temps, c'est "kill or be killed", (tues où sois tué), il n'y a pas d'alternative. Voilà où nous ont conduit le multiculturalisme béat, l'immigration incontrôlée et de masse, l'indulgence coupable et la recherche permanente de faux-fuyants. "Ce n'est pas demain la veille" du jour où ces mesures seront prises et ces attentats à répétition ne sont pas près de s'arrêter. Il va falloir beaucoup de sang et de larmes avant qu'on ait les réactions adéquates... sinon, il ne faut pas se leurrer, c'est la soumission éternelle."