dimanche 20 août 2017

Vacances de Macron à Marseille : une journaliste de TF1 écartée, voilà ce qu'il s'est vraiment passé


EXCLU TELESTAR.FR - Une journaliste de télévision qui se trouvait à l'entrée de la résidence d'Emmanuel Macron, à Marseille, raconte comment la police l'a contrainte à quitter les lieux sous peine d'être placée en garde à vue.


Lorsque Pauline Lefrançois s'est rendue aux abords de la ville d'Emmanuel et Brigitte Macron à Marseille, la journaliste de TF1a fait face à un mur. Dimanche 13 août, elle a dévoilé sur son compte Twitter avoir été contrainte de quitter l'entrée de la résidence où séjournent actuellement le chef de l'Etat et sa femme dans le VIIe arrondissement de la ville, sous peine d'être placée en garde à vue par les forces de l'ordre. "Interpellés par la police devant la résidence de vacances de Macron à Marseille. Nous devons partir sinon garde à vue pour harcèlement. #what?", s'est-elle indignée sur le réseau social. 
Contactée par la rédaction de telestar.fr, un témoin nous précise que "les faits se sont déroulés sur la Corniche". Cette personne rapporte qu'il y a eu un échange entre les policiers et la journaliste. Les forces de l'ordre ont vérifié sa carte de presse et l'ont prévenue qu'elle pourrait être placée en garde à vue pour "harcèlement" si elle ne quittait pas les lieux. 

Les policiers l'interpellent... sur un parking public

Le groupe TF1 explique avoir voulu couvrir les premières vacances du président après l'article paru le dimanche 13 août dans le Journal du Dimanche. L'hebdomadaire livrait des détails sur la localisation de la résidence du couple. "A partir de ce moment-là, on a considéré que l'information était publique, explique TF1. Alors, comme on le fait habituellement, on a couvert les premières vacances du président. On a traité le sujets à chaud comme n'importe quelle rédaction, sans dispositif particulier et d'équipe dédiée sur place. Pauline Lefrançois a filmé l'entrée de la résidence, a fait des micro-trottoirs."
La journaliste se rend à son camion stationné sur le parking public à côté de l'entrée afin d'envoyer ses images à la rédaction basée à Boulogne-Billancourt. "C'est à ce moment-là que les forces de l'ordre sont venus la voir, poursuit le groupe TF1. Pour l'intimider, les policiers lui ont dit 'il faut partir, sinon vous pourriez être interpellée' mais ils ne voulaient évidemment pas en arriver là. Pauline Lefrançois a envoyé ses images et elle est partie." 

Emmanuel Macron porte plainte pour harcèlement

Deux jours plus tard, l'Elysée annonçait qu'Emmanuel Macron avait pris la décision de porter plainte pour "harcèlement et tentative d'atteinte à la vie privée" contre un photographe de presse qui se serait introduit dans la villa marseillaise du couple présidentiel. 

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