VIDÉO - Au lendemain de l'attentat des Champs-Élysées, le candidat LR a convié la presse à son QG de campagne pour redire sa détermination à lutter contre «le totalitarisme islamique».
Vendredi matin, dans son QG de campagne surveillé par des policiers pistolet Beretta en bandoulière, François Fillon a lu une déclaration à la presse de 8 minutes rappelant l'ensemble de ses mesures diplomatiques et sécuritaires.
Entouré de nombreux élus, le candidat LR a redit sa «solidarité» à l'égard des forces de l'ordres. «Dans des instants comme celui-ci, il convient de démontrer à nos adversaires que la France est unie et qu'elle n'a pas peur», a-t-il souligné. «Il convient aussi d'être lucide et sans angélisme. Nous sommes en état d'urgence et il ne sera pas levé avant longtemps», a aussi indiqué François Fillon. «Nous somme en guerre. Il n'y a aucune alternative. C'est eux ou nous», a-t-il martelé
L'ancien premier ministre, qui a toujours dit vouloir «vaincre contre le totalitarisme islamique» - c'est d'ailleurs le titre de l'un de ses livres - a redit sa volonté d'afficher «une tolérance zéro à l'égard de l'islam radical qui est l'inspirateur du totalitarisme islamique». «Notre ennemi a un nom: l'islamisme radical. Il a un visage: celui de la haine. Il n'a qu'une obsession: la terreur», a-t-il asséné.
Un agenda bouleversé
À l'origine, pour son dernier jour de campagne, François Fillon avait prévu une marche sportive à Chamonix (Haute-Savoie), entouré d'une trentaine d'élus. La fusillade sur les Champs-Elysées marquée par la mort d'un policier et de trois blessés - plus ou moins grièvement -, l'a amené à bouleverser son agenda.
Dès jeudi soir, le candidat a choisi de suspendre les dernières vingt-quatre heures de campagne d'avant premier tour. «Dans le contexte que nous vivons, il n'y a pas lieu de poursuivre une campagne électorale», a-t-il déclaré sur France 2, alors que l'État islamique revendiquait l'attaque. «Nous devons d'abord manifester notre solidarité» avec les policiers et «avec une population française qui est à juste titre de plus en plus inquiète devant la multiplication des actes terroristes», a-t-il poursuivi. «La lutte contre le terrorisme doit être la priorité absolue du prochain président de la République», a-t-il conclu.
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