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LE FIGARO - Dans une tribune à paraître, le député-maire de Meaux
réaffirme un soutien «sans ambiguïté» au candidat de la droite.
Après avoir mené campagne face à lui, mis en scène un rapprochement
et pris à nouveau des distances, Jean-François Copé réaffirme son
soutien à François Fillon. Le député-maire de Meaux, dont les relations
avec l'ancien premier ministre ont toujours été compliquées, a décidé
jeudi d'une démonstration de bonne volonté à l'égard du candidat de la
droite à l'élection présidentielle. «François Fillon est le candidat de
la droite et du centre. Il n'y en a pas et il n'y en aura pas d'autre»,
écrit-il dans une tribune à paraître prochainement sur Facebook, à
laquelle Le Figaro a eu accès. «Si nous ne voulons ni repartir
avec cinq ans de macron-hollandisme, ni offrir la France au FN, le seul
choix est de s'engager à fond derrière François Fillon et l'équipe qui,
collectivement, va défendre avec lui ce projet de redressement de notre
pays. Sans ambiguïté, je soutiens François Fillon et son projet, en
conscience et en responsabilité, pour la France», poursuit l'ancien
ministre.
«De l'aveu général, dit-il, le projet de François Fillon est le plus mûri, le plus sérieux, le plus fouillé, le plus à même de réformer la France». «Il est le seul à proposer un rétablissement drastique de l'autorité, une lutte sans merci contre l'islamisme, un contrôle strict de l'immigration ainsi qu'une libération salutaire de l'économie et une maîtrise de la dette», jure le député-maire de Meaux. «Ce projet refuse la démagogie et la facilité, il est basé sur la crédibilité. Alors chacun peut regretter la tournure que prend la campagne, chacun peut avoir des doutes, des hésitations, des regrets, des déceptions, mais l'heure n'est plus aux états d'âme!», complète encore Jean-François Copé.
Jean-François Copé est d'ailleurs inquiet du climat qui règne en France, à moins de cinquante jours du premier tour de l'élection présidentielle. «La France danse sur un volcan. Le chômage de masse enkyste la société. Les inégalités se creusent. La dette est abyssale. La fracture s'agrandit entre des métropoles connectées à l'économie mondiale et des périphéries qui en sont coupées. La ruralité se meurt. La défiance ronge les cœurs. La violence s'invite jusqu'aux portes des lycées. L'extrémisme islamiste pousse certains quartiers à une sécession de fait». Ce qui lui fait dire que «notre pays est vulnérable, inquiet, au bord de l'hystérie. (…). Nous sommes en 1957 voire en 1788. Dans ce contexte d'une extrême difficulté se profile une élection présidentielle cruciale qui peut soit inverser la spirale du déclin soit l'accentuer dramatiquement».
«De l'aveu général, dit-il, le projet de François Fillon est le plus mûri, le plus sérieux, le plus fouillé, le plus à même de réformer la France». «Il est le seul à proposer un rétablissement drastique de l'autorité, une lutte sans merci contre l'islamisme, un contrôle strict de l'immigration ainsi qu'une libération salutaire de l'économie et une maîtrise de la dette», jure le député-maire de Meaux. «Ce projet refuse la démagogie et la facilité, il est basé sur la crédibilité. Alors chacun peut regretter la tournure que prend la campagne, chacun peut avoir des doutes, des hésitations, des regrets, des déceptions, mais l'heure n'est plus aux états d'âme!», complète encore Jean-François Copé.
Macron traité «d'apparatchik immature»
Celui-ci s'en prend particulièrement à Emmanuel Macron qualifié «d'héritier naturel du hollandisme dont il a été le principal inspirateur en matière économique pour les résultats catastrophiques que l'on connaît: appauvrissement des classes moyennes et destruction d'emplois». «Qu'on ne s'y trompe pas, Emmanuel Macron n'est pas un homme neuf qui transcende les clivages, c'est un démagogue capable de dire en Algérie que la colonisation est un crime contre l'humanité après être allé visiter le Puy du Fou aux côtés de Philippe de Villiers, c'est un apparatchik immature qui est en train de recréer la gauche plurielle à la façon de Lionel Jospin», tance le parlementaire.Jean-François Copé est d'ailleurs inquiet du climat qui règne en France, à moins de cinquante jours du premier tour de l'élection présidentielle. «La France danse sur un volcan. Le chômage de masse enkyste la société. Les inégalités se creusent. La dette est abyssale. La fracture s'agrandit entre des métropoles connectées à l'économie mondiale et des périphéries qui en sont coupées. La ruralité se meurt. La défiance ronge les cœurs. La violence s'invite jusqu'aux portes des lycées. L'extrémisme islamiste pousse certains quartiers à une sécession de fait». Ce qui lui fait dire que «notre pays est vulnérable, inquiet, au bord de l'hystérie. (…). Nous sommes en 1957 voire en 1788. Dans ce contexte d'une extrême difficulté se profile une élection présidentielle cruciale qui peut soit inverser la spirale du déclin soit l'accentuer dramatiquement».
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