jeudi 11 mai 2017

Coignard - À la soupe, soupe, soupe…

Valls et quelques autres essaient de s'incruster dans le sillage du nouveau président, qui doit, équation difficile, rassembler mais surtout pas recycler.

Modifié le - Publié le | Le Point.fr
Manuel Valls et Jean-Marie Le Guen multiplient les appels du pied à Emmanuel Macron. 
Manuel Valls et Jean-Marie Le Guen multiplient les appels du pied à Emmanuel Macron.  © ISSOUF SANOGO / AFP/ ISSOUF SANOGO
« À la soupe, soupe, soupe, au bouillon, ion, ion », dit une chanson enfantine. Devenus grands, certains semblent continuer à la fredonner. Manuel Valls considère chaque jour un peu plus qu'il incarne le macronisme. Et qu'il doit en toucher les dividendes ? Dès dimanche, il multiplie les offres de service sur les réseaux sociaux : « Le rassemblement des progressistes s'impose. Il permettra le dépassement des vieux clivages et les réformes que les Français espèrent », écrit-il sur Twitter.
Ou encore : « Nous devons bâtir une majorité présidentielle large et cohérente à l'Assemblée. Le temps est au dépassement et à la clarté pour réussir. » Pour réussir quoi ? Ce qu'il a raté quand il était à Matignon ? Et dépasser quoi ? Les petits arrangements et les détestations personnelles qui l'ont conduit à faire passer la loi Macron à la schlague du 49.3, moins par nécessité que pour priver d'une tribune et d'une victoire législative ce nouveau rival qu'il n'avait pas vu arriver sur sa droite ? Mardi matin, Manuel Valls a clairement déclaré la mort du PS et a fait acte de candidature aux législatives pour la majorité présidentielle d'Emmanuel Macron.

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