mercredi 16 août 2017

Emmanuel Macron : le photographe réagit après la plainte du Président

DOCUMENT RTL - Le photographe de presse, visé par une plainte du président de la République, raconte sa version des faits.

arcèlement et tentative d'atteinte à la vie privée". Ce sont les motifs pour lesquels le président de la République a porté plainte contre le photographe de presse. Celui-ci, selon un communiqué de l'Élysée, le suivait sur son lieu de vacances, à Marseille.

Le photographe se serait montré insistant en dépit de plusieurs mises en garde, toujours selon l'Élysée, jusqu'à s'introduire dans la propriété privée où réside le couple présidentiel : la villa du préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, située dans le Parc Talabot, dans la cité phocéenne. Le photographe incriminé, lui, s'en défend au micro de RTL. Il affirme qu'il n'est pas entré dans la propriété, comme évoqué dans le communiqué de la présidence de la République. Selon une source policière locale, l'homme a bien été arrêté sur la voie publique.

"Je suis quand même choqué"

La veille, il avait déjà subi un contrôle "normal" de police de 2 heures, alors que l'information du lieu de vacances du président était déjà bien connue. Le lendemain, il décide de retourner sur les lieux. "En arrivant, je reconnais l'officier de sécurité, qui m'avait arrêté la veille. Je prends l'initiative d'aller lui parler, mais tout de suite, il m'envoie bouler, et me dit qu'il va appeler les forces de l'ordre pour me faire coffrer 48 heures",explique-t-il. Il assure pourtant ne pas avoir pris une seule photo à ce moment-là.
"Depuis le président Sarkozy, j'ai toujours travaillé sur les vacances des chefs d'État et je n'ai jamais eu un tel traitement !", s'est indigné le photographe, contacté par RTL.

"Je me souviens très bien des photos de monsieur Hollande avec sa compagne de l'époque Valérie Trierweiler quand il est allé serrer les mains sur les plages de Brégançon", explique-t-il. Et de continuer : "Ce sont des photos comme ça qu'on aurait aimé faire... quand il est parti visiter le château de La Buzine", regrette-t-il.

Après 6 heures de garde à vue et s'être fait fouiller tout son matériel, il confie être "choqué et très surpris" et pointe du doigt une méthode "un peu spéciale".

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