vendredi 3 mars 2017

Que la bête meure.


François Danjou. Mars 2017

Le moins qu’on puisse dire est que la messe est loin d’être dite car il a une sacrée capacité de résistance François Fillon, vous ne trouvez pas ?

Toujours debout et déterminé, en dépit des tentatives renouvelées pour "l’assassiner". Véritable sparadrap collé au doigt de la gauche sectaire qui ne cesse de le secouer pour s’en débarrasser sans jamais y parvenir. Ce n’est pas faute d’avoir essayé.  Souvenez vous.

A peine plébiscité par la primaire,  il était attaqué sur sa foi religieuse et ses convictions personnelles à propos de l’avortement par le petit soldat de cette première offensive dont le père, comme celui de notre Président est d’extrême droite. Le sectarisme obstiné et idéologique est-il une révolte contre le Père dont la France paye le prix ? Peut-être. En tous cas, Laurent Joffrin, de son vrai nom Laurent Mouchard – qui lui va comme un gant – un des intellectuels français les plus nuisibles est bien celui qui fit titrer son journal Libération dont il est le rédacteur en chef : « Au secours Jésus revient ».

L'article dont on mesure l'indignité dans un environnement gravement secoué par l'Islamo-fascisme,  interrogeait l'opinion sans trop de nuances comme pour rallumer la vieille guerre de religion française : «Les lobbys catholiques sont-ils en train de désigner le futur président? ». Qui dit mieux au moment même où l'adversaire de François Fillon fabriqué et entretenu par les médias  est allé en Algérie récupérer les voix des banlieues désaxées en insultant notre histoire, ravalant Lyautey, Francis Garnier, Doudard de Lagrée, Gallieni, et tant d'autres comme les grands médecins coloniaux issus de Bordeaux Lyon et du Pharo  au rang des criminels  pendus à Nuremberg.

Quelle honte, quel déni, quel autisme, quels mensonges à l'instar de la déclaration du chef de l'Etat qui, répondant à Donald Trump, affirmait comme s'il vivait ailleurs, « qu'en France personne ne prenait les armes pour tirer dans le foule.

Par la suite, les harcèlements anti-Fillon n’ont pas cessé sur le nouveau thème de la morale et de l’argent bien plus efficace au pays des hypocrites et d’Harpagon. L’offensive systématique vient, dit-on, de très haut. Elle est relayée, c’est une évidence, par la mouvance médiatique pilotée par Drahi devenu, grâce à Macron, propriétaire de SFR, contre l’avis de Montebourg. A moins que ce ne soit l'inverse, Micron étant, le jouet fabriqué et piloté par la mouvance Atali, Minc, Bergé, le « multimillionnaire de gauche », Hollande et Drahi, ce qui est en effet plus probable.

Le week-end dernier Libération qui comme le Canard enchaîné vit aux crochets de l'Etat  tout en étant partie de la nébuleuse médiatique Drahi, a pratiquement corroboré les soupçons selon lesquels l’offensive contre Fillon était organisée d’en haut, en titrant : « Affaire Fillon, le coup de latte du parquet financier ». (Sur ces sujets de la presse subventionnée crachant sans retenue dans la soupe, lire l'excellent passage de « La Cause du Peuple » de Patrick Buisson, Perrin 2016).

A chaque attaque que les assassins croient décisive, Fillon se relève et repart. Aussitôt, on trouve autre chose pour redoubler les coups du lynchage. Le parquet financier discrédité, soupçonné de parti-pris politique, on nomme pas moins de 3 (TROIS !!!) juges d’instruction à qui on désigne une liste extravagante de chefs d’accusation. Fillon résiste et repart. Alors on le met en examen. Il résiste encore.

Quelle sera l’étape suivante ? Les menottes et la garde à vue pour lui et sa famille à  la manière des empereurs chinois  qui, pour éliminer un rival détruisaient toute sa famille, ascendants et descendants ?

Mais la bête ne meurt pas, tandis que la séquence inédite que nous vivons nous emmène à grands pas vers une crise institutionnelle puisqu’à l’occasion de l’élection du président au suffrage universel, clé de voute de la 5ième République,  un candidat fait appel au peuple contre la justice qu’il accuse d’être aux ordres du pouvoir. Même un aveugle verrait qu’il s’agit là du plus grave craquement politique depuis 1958. Ce n’est pas fini.

Si on voulait se persuader que la messe n’est pas dite, il suffirait d’écouter le discours de François Fillon à Nîmes hier. Jamais je n'avais vu autant de grenades jetées avec autant de détermination dans le brouillard des vieux fumigènes, des mensonges et du politiquement correct qui mettent la France sous une chape de honte et de désespoir. 

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Fantastique meeting de François Fillon à Nimes ! - LCI, 2 mars 2017, 19h39

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