Je constate qu'une fois de plus certains médias tentent d’éluder l'information majeure :
Rameutée
en 72 heures, malgré la grêle, en dépit du matraquage des commentateurs
tétanisés par le discours de vérité qui tranche avec les fumigènes
qu’ils diffusent depuis des lustres, la manif du Trocadéro
a été un éclatant succès. Elle a pris de court tous les ennemis
intérieurs et extérieurs de François Fillon. Bavarder sur les
estimations chiffrées en se drapant dans la vertu de l’exactitude évite
d’en parler.
Le
refus de voir les choses en face, épine dorsale du discours de Fillon va
loin, puisque certains commencent même, selon les vieux procédés du
goulag soviétique, à mettre en cause sa santé mentale
(autiste, obstiné, suicidaire, dit-on). Ces manoeuvres
qui viennent de la gauche ou de ses amis tranfuges aux
convictions flottantes s’inscrivent dans une vieille tentation
totalitaire niant la vérité qui fut portée par les révolutionnaires
depuis Robespierre.
Elle a continué avec les communistes français et JP Sartre et se prolonge aujourd'hui dans sa version molle
du politiquement correct et du déni des réalités ayant contaminé
la classe politique du centre et une partie des conservateurs
conservateurs qui, par tranquillité, prétendent affronter l'avenir avec
un bandeau sur les yeux.
Enfin, dernier angle d’attaque, l’accusation commence
à se répandre que l'obstination de Fillon à clamer son innocence face au peuple,
affaiblit la justice.
C’est
à coup sûr l’effet d’une décadence politique et d’une schizophrénie
extrême, brouillant l’entendement des Français, que ceux-là même portant
la responsabilité de l’affaiblissement
du pilier judiciaire du pacte républicain accusent aujourd’hui François
Fillon d’en être le principal artisan.
A
t-on oublié que, jusque il y a peu, ce ministère régalien était tenu par
une activiste idéologue ? . Et cherche t-on par sectarisme à mettre
sous le tapis cette incroyable irresponsabilité de François
Hollande qui, dans un « Président ne devait pas dire ça », affirmait que la justice était «
une institution de lâcheté » ? Il ajoutait, pour faire bonne mesure, « c'est
quand même ça, tous ces procureurs, tous ces hauts magistrats. On se
planque, on joue les vertueux... On n'aime pas le politique ». Robespierre pour
qui la justice ne pouvait être qu’aux ordres et expéditive n’est pas loin.
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