lundi 6 mars 2017

Trocadéro: Querelles de chiffres et idéologies mortifères

par François d'Anjou
 
Je constate qu'une fois de plus certains médias tentent d’éluder l'information majeure :


Rameutée en 72 heures, malgré la grêle, en dépit du matraquage des commentateurs tétanisés par le discours de vérité qui tranche avec les fumigènes qu’ils diffusent depuis des lustres, la manif du Trocadéro a été un éclatant succès. Elle a pris de court tous les ennemis intérieurs et extérieurs de François Fillon. Bavarder sur les estimations chiffrées en se drapant dans la vertu de l’exactitude évite d’en parler.
 
Le refus de voir les choses en face, épine dorsale du discours de Fillon va loin, puisque certains commencent même, selon les vieux procédés du goulag soviétique, à mettre en cause sa santé mentale (autiste, obstiné, suicidaire, dit-on). Ces manoeuvres qui viennent de la gauche ou de ses amis tranfuges aux convictions flottantes s’inscrivent dans une vieille tentation totalitaire niant la vérité qui fut portée par les révolutionnaires depuis Robespierre.

Elle a continué avec les communistes français et JP Sartre et se prolonge aujourd'hui dans sa version molle du politiquement correct et du déni des réalités ayant contaminé la classe politique du centre et une partie des conservateurs conservateurs qui, par tranquillité, prétendent affronter l'avenir avec un bandeau sur les yeux.

Enfin, dernier angle d’attaque, l’accusation commence à se répandre que l'obstination de Fillon à  clamer son innocence face au peuple, affaiblit la justice. 
 
C’est à coup sûr l’effet d’une décadence politique et d’une schizophrénie extrême, brouillant l’entendement des Français, que ceux-là même portant la responsabilité de l’affaiblissement du pilier judiciaire du pacte républicain accusent aujourd’hui François Fillon d’en être le principal artisan.
 
A t-on oublié que, jusque il y a peu, ce ministère régalien était tenu par une activiste idéologue ? . Et cherche t-on par sectarisme à mettre sous le tapis cette incroyable irresponsabilité de François Hollande qui, dans un « Président ne devait pas dire ça », affirmait que la justice était « une institution de lâcheté » ? Il ajoutait, pour faire bonne mesure, « c'est quand même ça, tous ces procureurs, tous ces hauts magistrats. On se planque, on joue les vertueux... On n'aime pas le politique ». Robespierre pour qui la justice ne pouvait être qu’aux ordres et expéditive n’est pas loin.

Les magistrats en tous cas n’ont pas oublié et encore moins apprécié. Le 13 octobre 2016, le premier président et le procureur général de la Cour de cassation avaient publiquement fait savoir que les propos de François Hollande posaient un «problème institutionnel». Messieurs les moralisateurs, commencez donc à balayer devant votre porte.

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