Attentat des Champs-Élysées : le terrorisme s'invite dans la campagne
Le procureur de Paris, François Molins, est revenu sur le déroulement de l'attaque de jeudi soir, après une journée riche en réactions politiques.
PAR LE POINT.FR
Modifié le - Publié le | Le Point.fr
20 h 23 - La police appelle à la retenue
Moins de 24 heures après l'attaque, la police a appelé les internautes à faire attention aux propos qu'ils partageaient sur les réseaux sociaux.
19 h 47 - Nouveau raté pour l'appli alerte attentat
L'application SAIP est restée muette jeudi soir à Paris, alors qu'une attaque était en cours. Un choix délibéré, assure le ministère de l'Intérieur. Lire notre article sur l'appli alerte attentat de nouveau inutile
19 h 38 - Karim Cheurfi, un récidiviste anti-flics
Des zones d'ombre subsistent autour du profil de l'assaillant présumé des Champs-Élysées. Le parquet de Meaux refuse de s'expliquer sur son parcours antérieur. Lire notre article sur le parcours judiciaire de Karim Cheurfi.
19 h 36 - Qui était Xavier J., le policier assassiné ?
Il a été tué jeudi soir de deux balles dans la tête lors de l'attentat sur les Champs-Élysées. C'était l'une de ses dernières soirées sur le terrain. Lire notre article sur ce que l'on sait de Xavier J.
19 h 28 - "Nous ne céderons rien", promet Benoît Hamon
En déplacement sur les terres de Jean Jaurès à Carmaux, dans le Tarn, le candidat du PS à l'élection présidentielle a affirmé ne rien vouloir céder aux "terroristes" islamistes, ni aux "intégristes antirépublicains entourant" Marine Le Pen. Pour justifier sa volonté de continuer sa campagne alors que d'autres candidats ont préféré annuler leurs déplacements, Benoît Hamon a déclaré : "Je refuse de faire le cadeau aux terroristes de suspendre la démocratie quand eux le décident."
18 h 10 - François Molins : "Karim Cheurfi n'avait pas présenté de signe de radicalisation"
Le procureur de la République de Paris a fait le point sur l'attentat des Champs-Élysées qui a eu lieu jeudi soir. François Molins a rendu hommage au policier qui a été tué, un agent de 37 ans "installé derrière le volant", qui a été atteint "mortellement de deux balles dans la tête" tirées par un fusil de type kalachnikov. Un autre policier de 34 ans "a été grièvement blessé, sans que son pronostic vital soit engagé", et "une passante a également été légèrement blessée au pied, victime d'éclats de balle", a précisé François Molins.
Un fusil à pompe, des munitions, deux couteaux de cuisine et un sécateur ont été retrouvés dans la voiture de l'assaillant, Karim Cheurfi, qui était "connu des services de police". "Karim Cheurfi n'était pas fiché S (sûreté de l'État, NDLR) et n'avait pas présenté tout au long de sa période d'incarcération, donc pendant une période de quasiment quatorze ans (...), de signes de radicalisation ou de signes de prosélytisme pendant toutes ces années de détention", a précisé François Molins. L'homme avait été convoqué par la justice en avril après avoir effectué un voyage en Algérie, et le juge ne l'avait pas renvoyé en prison. Convoqué par le juge d'application des peines de Meaux (Seine-et-Marne), Karim Cheurfi, condamné notamment pour une affaire de vol avec effraction, "se présentait devant son juge le 7 avril 2017" qui lui "rappelait ses obligations" "sans procéder à la révocation de son sursis avec mise à l'épreuve", a indiqué le procureur. Le parquet de Meaux avait saisi le juge "dès lors qu'il était apparu que l'intéressé était parti en Algérie du 15 janvier au 14 février 2017", "pour s'y marier", selon les explications de Karim Cheurfi. Il avait pourtant pour obligation d'avertir la justice de son voyage.
Trois proches du terroriste étaient encore entendus par les enquêteurs vendredi soir, "sous le régime de la garde à vue", a enfin expliqué le procureur de Paris.
Un fusil à pompe, des munitions, deux couteaux de cuisine et un sécateur ont été retrouvés dans la voiture de l'assaillant, Karim Cheurfi, qui était "connu des services de police". "Karim Cheurfi n'était pas fiché S (sûreté de l'État, NDLR) et n'avait pas présenté tout au long de sa période d'incarcération, donc pendant une période de quasiment quatorze ans (...), de signes de radicalisation ou de signes de prosélytisme pendant toutes ces années de détention", a précisé François Molins. L'homme avait été convoqué par la justice en avril après avoir effectué un voyage en Algérie, et le juge ne l'avait pas renvoyé en prison. Convoqué par le juge d'application des peines de Meaux (Seine-et-Marne), Karim Cheurfi, condamné notamment pour une affaire de vol avec effraction, "se présentait devant son juge le 7 avril 2017" qui lui "rappelait ses obligations" "sans procéder à la révocation de son sursis avec mise à l'épreuve", a indiqué le procureur. Le parquet de Meaux avait saisi le juge "dès lors qu'il était apparu que l'intéressé était parti en Algérie du 15 janvier au 14 février 2017", "pour s'y marier", selon les explications de Karim Cheurfi. Il avait pourtant pour obligation d'avertir la justice de son voyage.
Trois proches du terroriste étaient encore entendus par les enquêteurs vendredi soir, "sous le régime de la garde à vue", a enfin expliqué le procureur de Paris.
16 h 29 - Hommage de policiers sur les Champs-Élysées
16 h 22 - FN et instrumentalisation
L'attentat des Champs-Élysées peut-il permettre au Front national d'effectuer une percée ce dimanche ? Le parti tente en tout cas une opération de communication massive pour attirer des électeurs ==> Lire notre article.
16 h 20 - Que proposent les candidats en matière de sécurité ?
Le point sur les programmes des cinq principaux candidats en matière de lutte contre le terrorisme ==> Lire notre article.
15 h 53 - Jean-Luc Mélenchon appelle au "sang-froid" contre les "polémiques vulgaires"
Le candidat de La France insoumise a réagi, en direct sur Facebook Live. Dans son discours, il a appelé ses concurrents à respecter leur "devoir de sang-froid", à "éviter les polémiques grossières et vulgaires" et à ne pas critiquer la gestion des événements par le gouvernement actuel. "Notre premier devoir est un devoir de sang-froid, de ne pas céder à la panique, de ne pas se laisser emporter par les émotions, de ne pas se vouer à la haine, la vengeance, les rancunes", a-t-il déclaré. "Les services de sécurité du pays, quels que soient ceux qui sont appelés politiquement à présider à (leurs) destinées font pour le mieux", a poursuivi Jean-Luc Mélenchon, les jugeant "efficaces" et rappelant qu'"ils payent leur propre tribut dans la lutte dans laquelle ils sont engagés". Il a ensuite demandé à ce que "cessent les polémiques, notamment celles qui sont faites contre les responsables actuels du pays".
15 h 51 - Quel impact sur la présidentielle ?
L'attentat de jeudi soir, à trois jours du premier tour, va-t-il pousser certains électeurs à changer de vote ? Les experts donnent des pistes de réflexion. Attentats : quel impact sur la présidentielle ?
15 h 47 - Qui est Karim Cheurfi, principal suspect de l'attentat ?
Le suspect est un Français de 39 ans, Karim Cheurfi, qui vivait en région parisienne. Il apparaît comme un homme obsédé par l'idée de s'en prendre aux forces de l'ordre. Retrouvez son parcours
15 h 43 - L'inquiétude du secteur du tourisme parisien
Les professionnels du tourisme se montraient relativement inquiets vendredi des conséquences de l'attentat des Champs-Élysées sur le tourisme à Paris et en France, sans cependant enregistrer d'annulations dans l'immédiat. La fréquentation touristique à Paris montrait des signes de reprise depuis quatre mois, mais "l'équilibre est fragile", rappelle Roland Héguy, président de l'Umih, principale organisation du secteur. "L'attaque d'hier a eu lieu sur un des endroits les plus symboliques et touristiques de France", a-t-il ajouté. Il a salué au passage "les restaurateurs et les hôteliers du quartier des Champs-Élysées qui ont accueilli et rassuré les passants et les touristes en suivant les consignes de sécurité". "Ce qui est certain, c'est que nous n'avons pas enregistré d'annulations aujourd'hui [vendredi], contrairement à l'après 13 novembre, qui a connu une vague immédiate d'annulations de réservations", explique à l'Agence France-Presse Christophe Laure, président de la branche prestige de l'Umih.
15 h 11 - Le procureur de Paris tiendra une conférence de presse à 17 h 45
François Molins, le procureur de la République de Paris, tiendra une conférence de presse ce vendredi à 17 h 45 pour faire le point sur ce que l'on sait des attentats des Champs-Élysées, indique le parquet.
12 h 58 - Bernard Cazeneuve s'en prend à Fillon et Le Pen
Le Premier ministre Bernard Cazeneuve accuse Le Pen et Fillon d'avoir fait le choix de "l'outrance" et de "la division". Marine Le Pen a pour "véritable objectif" de chercher, "comme après chaque drame, à en profiter pour instrumentaliser et diviser. Elle cherche à exploiter sans vergogne la peur et l'émotion à des fins exclusivement politiciennes", a accusé le Premier ministre, après l'attentat de jeudi. Quant à François Fillon, il "préconise la création de 10 000 postes de policiers. Comment croire sur ce sujet un candidat qui lorsqu'il était Premier ministre en avait supprimé 13 000 dans les forces de sécurité intérieure ?" a-t-il dit, rappelant que le candidat de droite propose de supprimer 500 000 postes de fonctionnaires.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire