Fillon veut desserrer les freins qui bloquent l’immobilier
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- Par Olivier Marin
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INTERVIEW VIDÉO - Accès au logement, loyers, fiscalité, construction…Olivier Carré détaille au Club Immo Explorimmo/ Le Figaro les projets que François Fillon entend mener en matière de politique du logement.
Les représentants des principaux candidats à la présidentielle viennent expliquer leur programme logement dans le cadre du Club immo Explorimmo/ Le Figaro. Après Mikael Sala, qui représentait Marine Le Pen, Leila Chaibi pour Jean-Luc Mélenchon, Daniel Goldberg pour Benoît Hamon, Ulysse Brault pour Emmanuel Macron, c’est au tour de Olivier Carré, conseiller de François Fillon, de se livrer.
Le député-maire d’Orléans est catégorique: «S’il y a bien un domaine dans lequel la politique de long terme prévaut, c’est bien celui de l’immobilier. Il faut libérer les énergies plutôt qu’instaurer des contraintes. Certains points de la loi ALUR devront être conservés mais tous les éléments qui constituent des freins doivent être revus comme l’encadrement des loyers qui bloque l’investissement et la remise en état de nombreux logements.» Selon Olivier Carré, tout ce qui permet de restaurer de la confiance doit être privilégié. «Lorsque cette équité sera rétablie entre propriétaires-bailleurs et locataires, beaucoup de choses en France, se dénoueront naturellement.», souligne-t-il.
Parmi les projets de François Fillon, Olivier Carré évoque la création d’un bail à loyer modéré homologué. «Ce dispositif donnera droit à des avantages fiscaux pour le bailleur, qu’il soit privé, institutionnel ou conventionné. Le rendement sera proche de celui du marché. Ce sera aussi la possibilité pour beaucoup de gens de se loger parce que leur pouvoir d’achat aura été amélioré par ce bail homologué. Cette petite révolution sera affinée avec les professionnels de l’immobilier et les associations de locataires. La solvabilité du locataire sera assurée», promet le député-maire LR.
Afin de réduire les taxes qui pèsent sur le logement, Olivier Carré estime qu’il faut trouver des dispositifs «astucieux» en desserrant les contraintes à la mobilité. «Par exemple, en matière de taxes sur les transactions, une fois payés les droits de mutations à titre onéreux (frais de notaires), il faudrait que cela devienne un acquis et lorsqu’un particulier change de logement, il ne paye pas une seconde fois les droits de mutation. D’autre part, l’ISF qui taxe le capital, dont l’immobilier, constitue un frein qu’il faut abroger. Concernant l’exonération des plus-values portée actuellement à 30 ans et à 22 ans pour les contributions sociales, le projet est de tout ramener à 22 ans. Enfin, nous ne toucherons pas à la taxe d’habitation qui soutient les services de la collectivité, les écoles, les crèches etc.», indique-t-il.
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