Le 8 avril 2001, Karim Cheurfi réussi à dérober l’arme de service d’un gardien de la paix et le blesse de trois balles, pendant sa garde à vue. Il fût placé sous mandat de dépôt, après sa présentation au parquet de Melun (Seine-et-Marne).
Karim Cheurfi, âgé de 23 ans, originaire de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), était déjà en 2001 bien connu des services de police pour vols avec violences.
Le policier, âgé de 25 ans, fût touché à un poumon, à une jambe et à un pied. Il fût aussitôt transporté à l’hôpital de la Salpêtrière, à Paris, où il subi deux opérations.
Dimanche, vers 13 h 15, dans sa cellule de garde à vue, Karim Cheurfi réclame ses médicaments. Le gardien de la paix entre dans la cellule. Aussitôt, le musulman lui saute dessus, le pousse dans le couloir, s’empare de son 38 spécial et tire cinq fois.
Le jeune policier parvient à activer l’alarme, puis plaque au sol son agresseur et le maîtrise.
Quatre autres policiers arrivent en renfort. Une fois neutralisé, l’agresseur est transféré en garde à vue à Versailles. Le procureur de Melun le mis en examen pour double tentative d’assassinat.
Deux jours plus tôt, Karim Cheurfi avait déjà fait deux blessés graves.
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Circulant à bord d’une Peugeot 405 volée à Roissy-en-Brie, il fait une erreur de conduite et accroche un autre véhicule et prend la fuite en voiture.
A l’intérieur, David, 27 ans, élève à l’école des gardiens de la paix de Draveil (Essonne), et son frère âgé de 22 ans. Tous deux décident de suivre l’automobiliste pour dresser un constat.
Ancien adjoint de sécurité au commissariat de Pontault-Combault, David repère les plaques suspectes du véhicule et prévient ses collègues policiers par téléphone. Course-poursuite à vive allure. Les deux voitures finissent leur course dans le fossé. David place un brassard de police sur son bras et sort de son véhicule.
Karim sort un revolver et tire plusieurs coups de feu.
Les deux frères sont blessés à l’abdomen. L’un a été transporté à l’hôpital de Lagny, puis à celui de Bobigny, l’autre au centre hospitalier de Melun. Leurs jours ne seront pas en danger.
Il est condamné à 20 ans de prison. Il est relâché au bout de 5 ans : voilà le crime qui a conduit à lui permettre d’assassiner un policier, un héros sans l’intervention duquel de nombreuses personnes auraient pu perdre la vie, jeudi soir sur les Champs Elysées.
Le même Abu Yousef al-Belgiki se retrouve en 2016 sur une liste de documents fuités de l’organisation islamique avec le nom de Abu Yusuf al-Maghribi.
Puis on retrouve le nom de Cheurfi célébré par l’Etat islamique :
Au lieu d’être derrière les barreaux le restant de sa vie pour protéger d’autres vies humaines, Karim Cheurfi, 39 ans, vient de tuer un policier, et d’en blesser grièvement deux autres, jeudi 20 avril sur les Champs Elysée avec une arme de guerre, après avoir annoncé sur les réseaux sociaux qu’il allait tuer des policiers…
A qui le tour ?
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