La campagne électorale à nouveau interrompue par un drame du terrorisme
« L’histoire ne se répète pas, elle bégaie », disait Karl Marx. Un adage confirmé par la série d’attentats.
Dans un monde idéal, je vous aurais rapporté les péripéties de l’émission « 15 minutes pour convaincre ». Suite aux refus conjoints de plusieurs candidats de participer à un autre débat, France 2 proposait, ce jeudi 20 avril, une formule alternative présentant une série d’entretiens individuels opposant les onze candidats à l’élection présidentielle aux deux journalistes maison, David Pujadas et Léa Salamé. Malheureusement, la réalité est venue troubler ces échanges policés auxquels nous sommes normalement habitués en démocratie.
La France de 2017 n’est plus la France de 1977. Nous avons changé d’ère. Le bruit, le chaos et la fureur des armes frappent quotidiennement notre pays en plein cœur. Vers 21 heures, sur les Champs-Élysées, au centre de la capitale, l’islamisme tuait et blessait encore. Des policiers de la 32e compagnie d’intervention de la Direction de l’ordre public et de la circulation de la préfecture de police de Paris (DOPC) étaient visés par une rafale de kalachnikov, arme qu’il est très facile de se procurer dans les « quartiers » sortis de la France. L’auteur de l’attentat a, aussi, perdu la vie lors de l’assaut.
Que sait-on de cet homme ? Dans sa revendication, l’État islamique appelle le terroriste par son nom de guerre « Abu Youssef al belgiki ». Il s’agirait, toutefois, d’un certain Karim Cheurfi. À l’image de Mohammed Merah qui, il y a près de cinq ans aujourd’hui, dans un contexte similaire de campagne électorale, fit découvrir au monde le phénomène islamo-racaille dont l’Hexagone souffre toujours, Karim Cheurfi était tant un criminel violent multirécidiviste qu’un binational franco-algérien. En 2003, alors âgé de 26 ans, il fut condamné à vingt ans de prison pour une double tentative de meurtre sur des policiers qu’il avait pris pour cible à l’aide d’un 38 spécial lors d’une garde à vue… Sa peine était allégée à 15 ans de prison en 2005.
En somme, Karim Cheurfi, qui résidait chez sa mère en Seine-et-Marne, était un sociopathe pur et dur, haïssant la France et les représentants de l’État. Bien évidemment, comme c’est souvent le cas avec ce genre d’individus, la prison n’a pas amélioré son état… Comble du comble, Karim Cheurfi a récemment manifesté son intention d’assassiner des membres des forces de l’ordre sur les réseaux sociaux. Il était, d’ailleurs, visé par une enquête antiterroriste. Comment se fait-il qu’une personnalité aussi dangereuse n’ait pas été mise hors d’état de nuire ? S’il convient de saluer la qualité du travail des services de renseignement et de la police, la réponse pénale semble ne jamais être à la hauteur.
« L’Histoire ne se répète pas, elle bégaie », disait Karl Marx. Un adage confirmé par la série d’attentats, toujours en cours et pour longtemps. La racaille hexagonale, désensibilisée par la vie dans la rue et l’impunité dont elle jouit depuis la plus petite enfance, se constitue en armée séditieuse sur notre sol. A minima, elle rend impossible l’existence des Français honnêtes par des actes de petite délinquance et de violence de rue. Parfois, elle prend les armes contre le pays qui l’a nourrie, logée et blanchie.
Il faut agir : vite et fort. Le terrorisme est un enjeu majeur du scrutin de dimanche. Les principaux candidats ont, d’ailleurs, suspendu la campagne, par respect pour la mémoire de ce policier lâchement assassiné. Quant à Marine Le Pen, spécifiquement, elle a annoncé des mesures aussi pratiques qu’impitoyables pour exterminer le virus islamiste en France. Gardons la tête froide. En effet, il est inutile d’hystériser une situation déjà chaotique par bien des aspects. Ces homoncules seront traqués et éliminés.
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