Et tout à coup… ça dérape
C'est un parlementaire présent autour de la table, qui a raconté la scène à RMC. Les proches de Nicolas Sarkozy, réunis à l'initiative de Brice Hortefeux, sont tendus, marqués par la défaite et stressés par les législatives à venir. Et tout à coup… ça dérape.
Georges Fenech, qui estime qu'appeler à voter Macron est suicidaire, s'en prend à Luc Chatel. "En disant que tu vas voter Macron, tu fais courir un risque mortel à notre famille politique", lui lance-t-il.
Luc Chatel se lève, furieux: "tu ne me parles pas comme ça, lui répond-il.
Si tout le monde avait fait campagne comme moi pour Fillon, on n'en serait pas là". Les deux hommes sont à deux doigts de l'empoignade. Il faudra l'intervention de quelques ténors, dont François Baroin, pour que les choses se tassent.
Une empoignade qui en dit long sur l'ambiance qui règne au sein du parti après une
campagne minée par les affaires qui a abouti à l'élimination historique du candidat de la droite au premier tour de la présidentielle. "On s'est comporté comme des gnous, lâche un député sarkozyste. On a suivi
François Fillon aveuglément, et là on est au bord du suicide collectif".
Plus tard, dans la soirée, c'est Alain Juppé qui critiquaient "les finasseries" de son parti vis-à-vis de la position à adopter en vue du second tour. Il est temps que la présidentielle se termine pour les Républicains.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire