lundi 17 avril 2017

Discours de FF, par Michel Canon

Quand je lis cet extrait du meeting de FFillon du 9 avril , je ne peux m'empêcher de penser a un message de sagesse , de bonté infinie, celui qui transcende la pensée et nous ramène a ce que nous sommes, c'est à dire des êtres qui sont unis par le même destin , la même force, la même vision du monde.  Ce texte est à rapprocher , si j'osais et j'ose , à des textes anciens qui prônent la fraternité et l'amour du prochain. A qui pensez vous  ?  Oui vous pensez le meme chose que moi. C'est un homme d'une grande bonté , qui aime son prochain , qui veut partager son  Amour infini avec le reste du monde . Mais il  traverse aussi les tumultes de la haine ,  il est conspué , calomnié et  crucifié par les médias , devant le peuple qui le condamne avant d'être jugé. Les hommes de ce genre gênent et dérangent , car ils disent la Vérité. Il ne faut surtout pas que le peuple pense par lui même , la liberté est une insulte aux yeux des dictateurs de la bien pensance. Nous allons elire comme président un homme exceptionnel , hors du commun , qui pense à son pays, aux hommes et aux femmes qui y habitent , avec comme trait d'union  :  L' Amour...

   FFillon .Extrait du meeting du 09/04/17."Dans cette campagne présidentielle, je suis finalement le seul à dire que le bonheur est une conquête et pas un cadeau de l’Histoire.

Le seul à vous dire qu’on ne s’en sortira pas sans travailler un peu plus et dépenser un peu moins.

Le seul à vous dire qu’il vaut mieux sauver l’Europe que de la fuir.

Je ne cherche pas l’appui de M. Bayrou ou de M. Hue, j’ai celui de Nicolas Sarkozy et d’Alain Juppé, et j’ai surtout le vôtre.

Et puis, j’ai dans mon cœur trois mots : liberté, égalité, fraternité.

C’est le désir de liberté qui a fait tomber la Bastille, c’est la liberté prônée par les philosophes des Lumières qui a fait rayonner la France partout dans le monde.

Nous avons rompu l’équilibre entre la liberté et l’égalité : je veux le rétablir.

Je ne crois pas à l’égalité au cordeau, à l’égalité qui bride les initiatives, qui enferme chacun dans la même moyenne, loin de ses aspirations, loin de ses rêves.

Je crois à l’égalité active, à cette égalité qui dit à chacun : quelles que soient vos origines, quel que soit le lieu d’où vous venez, vous pourrez aller aussi loin que vous le souhaitez, rien n’arrêtera votre courage.

Et puis il y a la fraternité.

La fraternité qui unit les cœurs dans le respect des différences.

La fraternité qui nous rassemble en nous faisant ressentir notre 
appartenance à une même nation, dans les moments où elle réalise quelque chose de grand comme dans les moments où elle est menacée.

La fraternité, et la solidarité sociale, médicale, territoriale.

Personne n’est inutile à la France ; chaque Français et Française qui met un genou à terre doit trouver une main tendre pour le consoler et une main ferme pour l’aider à se relever.

J’ai en mémoire l’histoire des débuts d’Emmaüs, et la rencontre avec George, un clochard au fond de l’abîme, à qui l’abbé Pierre demande « Viens m’aider à aider ».

Nous devons faire face aux défis d’aujourd’hui : la grande pauvreté face à laquelle je veux engager un plan d’action pluriannuel, le très grand âge, la dépendance, le handicap, l’autisme que tant de familles gèrent avec dignité, les petites retraites que je veux revaloriser, la santé qui doit être accessible à tous, le logement dont il faut revoir les mécanismes économiques pour construire plus et pour tous.

Et puis, il y a ces territoires ruraux et péri-urbains qui se sentent à l’abandon.

Déclin des centres-villes, retrait des services publics, fermeture des 
commerces de proximité, enclavement numérique, détresse des agriculteurs, déserts médicaux : il y a une véritable fracture territoriale.

Je l’ai vécue en tant que maire de ma commune et président d’une communauté de communes rurale.

Cette ruralité française, j’y suis attaché. Car un pays sans racines, un pays sans agriculteurs, un pays sans villages, c’est un pays vide.

Ma ligne d’horizon ne s’arrête pas aux périphériques des métropoles. Je ne suis pas une plante hors-sol mise en pot dans les grandes écoles, accrochée à un tuteur puis arrosée à l’ombre des palais de la République.

Moi, j’ai « poussé en liberté », dans la ruralité.

Mon école, cela été la vie municipale à Sablé-sur-Sarthe. Mon tuteur, cela été mon enracinement, le point de départ de mon engagement."

François Fillon, le 09/04/2017

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